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Votre avis sur Delicatessen ?
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Un film très étrange que j'ai néanmoins suivi avec plaisir. Les situations sont rocambolesques et les personnages, joués par des acteurs reconnus du cinéma francais, sont droles et inquiétants à la fois. A voir.
La crise peut parfois contraindre les gens à bouleverser leurs mœurs. Lorsque la famine guette certains sont prêt à tout pour un bout de viande. Si toutefois il se trouve que vous être locataire dans l'immeuble délabré du Delicatessen, ne vous froissez pas avec le boucher. Les scènes de ce film sont toutes très bien travaillées. L'atmosphère pesant est accentué par les couleurs ambrés des images. Cette comédie peut très vite tournée à l'horreur. On retrouve le style de "La Cité des Enfants Perdus". A voir absolument.
Benito G
Que c'est long et sans interet! A part 3 - 4 scènes assez trippante, le reste est plat et dénoué de tout sens! L'ambiance et certe plus que sombre, stressante, pesante, étrange... le film lui ne décolle pas. L'histoire reste également dans le flou avec un ininteret certains. Ce film est loin de nous apporter quelconque reflexion ou envie (quoique...). Ah si peut etre l'envi de ne pas aller jusqu'au bout... Bref c'est longué, sans rell interet et plat d'un scénario sans grande reflexion.
C'est un énorme exercice de style unique en son genre. Complètement tordus, absurdes, les habitants d'un immeuble au milieu d'un champ de ruines, en pleine apocalypse humaine, se mettent sur la gueule d'une drôle de façon. L'image de Jeunet toujours au top, ses acteurs sont magnifiquement typés, la musique colle... A part une ou deux scènes un peu surfaites, le film est agréablement mené - malgré l'absurdité de l'histoire - et peut-être considéré comme un objet de collection, une composition originale et unique, une antiquité visuelle inestimable.
J'ai adoré ! L'ambiance est glauque mais sans être gore non plus (oui, il est possible de faire ça, contrairement à ce que laisse entendre la multitude de films d'horreur). Je suis toujours impressionnée de voir comment on peut construire un film en restant quasiment dans le même lieu. Bon, l'utilisation des égouts reste quand même un moyen détourné de faire fonctionner l'histoire, mais tout de même. Pour cela, il fallait quand même une galerie de personnages hauts en couleur et c'est bien le cas ici. Les scènes de la femme qui cherche tout le temps à se suicider sont d'ailleurs mes préférées. Le cynisme et l'humour noir sont omniprésents, mais en même temps teintés de tristesse, ce n'est pas que l'aspect comique qui est développé ici, et je crois que c'est ça la force de ce film.
Delicatessen est un film étrange, filmé en couleur sépia et au décor archi travaillé afin de créer une ambiance particulière.
A la fois poètique et trash, il offre une vision imagée du passé et le contexte dans lequel l'histoire se déroule est trés ambigu, on peut deviner la seconde guerre mondiale et l'occupation à travers les quelques plans d'un monde éxterieur chaotique et dévasté ainsi que quelques clins d'oeil comme une parodie de "radio londres".
Les différents personnages comme le boucher incarné par dreyfus on tous une personnalité riche et une gueule atipyque, ce film groulle de détails et fourmille d'idées vraiment inventives.
Bref, un huis clos ovni et définitivement culte.
A la fois poètique et trash, il offre une vision imagée du passé et le contexte dans lequel l'histoire se déroule est trés ambigu, on peut deviner la seconde guerre mondiale et l'occupation à travers les quelques plans d'un monde éxterieur chaotique et dévasté ainsi que quelques clins d'oeil comme une parodie de "radio londres".
Les différents personnages comme le boucher incarné par dreyfus on tous une personnalité riche et une gueule atipyque, ce film groulle de détails et fourmille d'idées vraiment inventives.
Bref, un huis clos ovni et définitivement culte.
🎬 RENGER 📼
Première réalisation pour le tandem Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro, après plusieurs courts-métrages, c’est avec l’étonnant et bizarroïde Delicatessen (1991) qu’ils se font connaître auprès du grand public, à la fois en France et à l’international.
Une œuvre futuriste et apocalyptique, baignant dans l’horreur et la comédie. Une ambiance visuelle très particulière qui feront la renommée des cinéastes et que l’on retrouvera par la suite dans l’excellent La Cité des Enfants Perdus (1995). Un casting d’acteurs connus et de bras cassés, où se côtoient à la fois Dominique Pinon, Karin Viard, Ticky Holgadok, Rufus et l’impressionnant Jean-Claude Dreyfus, aux côtés d’acteurs moins connus mais que l’on a déjà tous vus au moins une fois à la télévision ou au cinéma : Maurice lamy & Eric Averlant.
Une mise en scène splendide, une histoire rocambolesque, des acteurs plus que parfaits et une qualité visuelle rare dans le paysage cinématographique français, ont fait de cette œuvre, une très belle vitrine de la France à l’étranger. Elle fut lauréate de quatre Césars, dont notamment le César de la Meilleure Première Oeuvre et le César du Meilleur Scénario Original ou Adaptation.
Une œuvre futuriste et apocalyptique, baignant dans l’horreur et la comédie. Une ambiance visuelle très particulière qui feront la renommée des cinéastes et que l’on retrouvera par la suite dans l’excellent La Cité des Enfants Perdus (1995). Un casting d’acteurs connus et de bras cassés, où se côtoient à la fois Dominique Pinon, Karin Viard, Ticky Holgadok, Rufus et l’impressionnant Jean-Claude Dreyfus, aux côtés d’acteurs moins connus mais que l’on a déjà tous vus au moins une fois à la télévision ou au cinéma : Maurice lamy & Eric Averlant.
Une mise en scène splendide, une histoire rocambolesque, des acteurs plus que parfaits et une qualité visuelle rare dans le paysage cinématographique français, ont fait de cette œuvre, une très belle vitrine de la France à l’étranger. Elle fut lauréate de quatre Césars, dont notamment le César de la Meilleure Première Oeuvre et le César du Meilleur Scénario Original ou Adaptation.
Un film complètement décalé et déjanté.
J'avais vu le film pour la 1ère fois au moment de sa sortie et en n'avait gardé un très bon souvenir. Mais en le revisionnant,certes de très bons passages , néanmoins dans l'ensemble assez léger . Mais bon au final c'est sympa
Une belle photographie ne suffit pas à faire un bon film. Il faut être sacrément patient pour aller jusqu'au bout de cette histoire sans intérêt et aux personnages qui le sont tout autant.
Vraiment décalé, une ambiance glauquissime, bien qu'il soit requi de se fondre dans cet univers oniriquo-cauchemardesque, une fois qu'on y est, on regrette d'en sortir.
Visuellement le travail réalisé par les techniciens sur "Delicatessen" est magistral, par un très gros travail de recherche visuelle aussi bien au niveau de la photographie que de la réalisation ou des décors. L'ambiance glauque qui en échappe pendant la durée du film nous immerge complètement. Le scénario par contre est plus confu par la présence d'une multitude de personnages tous plus excentriques les uns que les autres et surtout parce que les compères Jeunet et Caro fourmillent tellement d'idées que le film en est un peu trop dense et étouffant à la longue par excès de loufoqueries. N'empêche que la créativité sans limites des deux réalisateurs qui parviennent à obtenir ce qu'ils veulent de leurs excellents comédiens laisse admiratif. "Delicatessen" apparait presque comme une tache au mileu d'un cinéma Français stéréotypé et aurait pu laisser présagé d'un avenir moins monocorde, ce qui ne sera pas le cas.
Un film sans queue ni tête où il faut s'immerger tout entier sans se poser de questions ... voilà ce qu'est Delicatessen.
Après avoir vu Mulholland Drive de Lynch, je pensais être allergique à ce genre de films où chaque spectateur y voit ce qu'il désire, où chaque scène peut être interprétée de manières multiples. Après Delicatessen je me dis que, finalement, cela a son charme ! On passe 90 minutes dans une sorte de rêve, l'esprit ailleurs, tentant parfois d'imaginer une trame, une logique sous-jacente à cet empilement chaotique de situations surréalistes, sans jamais y arriver. On se laisse donc entraîner par le film, comme dans un courant qui nous emporterait sans qu'on ne puisse (qu'on ne veuille !) le combattre.
En ces temps de course perpétuelle, voilà une sensation bien agréable.
Après avoir vu Mulholland Drive de Lynch, je pensais être allergique à ce genre de films où chaque spectateur y voit ce qu'il désire, où chaque scène peut être interprétée de manières multiples. Après Delicatessen je me dis que, finalement, cela a son charme ! On passe 90 minutes dans une sorte de rêve, l'esprit ailleurs, tentant parfois d'imaginer une trame, une logique sous-jacente à cet empilement chaotique de situations surréalistes, sans jamais y arriver. On se laisse donc entraîner par le film, comme dans un courant qui nous emporterait sans qu'on ne puisse (qu'on ne veuille !) le combattre.
En ces temps de course perpétuelle, voilà une sensation bien agréable.
Plein d'originalité mais pourtant ce film s'essoufle au bout d'une heure. Dommage!
Une inventivité fulgurante avec une idée interessante toutes les 30 secondes. Les acteurs sont tous sensationnels. 10 ans avant Amélie Poulain, Jeunet et son collègue Carot explosaient les canons du cinéma français . Bravo les amis !
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