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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 juillet 2011
Film où la magie opère dès les premières secondes. L'ambiance est glauque, les couleurs sont jaunâtres, marron, le scenario ne fleure pas l'optimisme, mais on adhhère totalement à cette ambiance si particulière, à ces personnages pittoresques tous aussi barrés les uns que les autres. Les comédiens sont parfaits, jouent juste. La photographie et la musique sont sublimes. Seul bémol, une fin un peu en deça du reste. Un film français, sans surjeu, sans moral à deux sous avec un soucis de l'esthétisme ça existe !
Dans un immeuble, on découvre la vie d'habitants tous plus barrés les uns que les autres. Pour ceux qui ont trouvé "le fabuleux destin d'Amélie Poulain" un peu spécial, on retrouve le même type de délire mais en multiplié par 100. Mention spécial à Dominique Pinon et ses tours de magie. Le reste du film est globalement indescriptible tant il est bizarre (mais moins que "la cité des enfants perdus"). A voir seulement si on a aimé "Le fabuleux destin ..", sinon il vaut mieux passer son chemin.
La vie des étranges habitants d'un immeuble de banlieue qui se dresse dans un immense terrain vague et qui tous vont se fournir chez le boucher-charcutier à l'enseigne "Delicatessen".
Tel une comédie fantastique in-orthodoxe qui se joue de cynisme par ses qualités artistiques et de styles.
En leurs premier long métrage, le duo Jeunet et Caro, jusqu'ici auteurs fidèles et talentueux de courts comme Foutaises, récitent un ovni marqué. Leurs complémentarités originelles, Jean-Pierre Jeunet à la réalisation stricto sensu et Marc Caro en directeur artistique harmonisent richesse et créativité.
Delicatessen est un bijou de situation romanesque au surréalisme et caricature poétique vouant une bizarrerie hors normes. Ils contrastent une société glauque isolée empreinte de cannibalisme avec une amourette plaisante.
On contemple un conte noir timbré à la résonance burlesque. C'est alors un incroyable délire sensoriel qui envoute le cinéma français.
Premier film de Jeunet (avec son complice Marc Caro) , ce Delicatessen m'a...comment dire...dégouté , voila le terme . Une histoire assez malsaine et étrange mais qui veut avant tout développer des personnages bien distincts les uns des autres , ça fonctionne mais l'impression de tourner en rond m'a ennuyé a mourir , et qui ne m'a pas fait rire une seule seconde malgré deux , trois trouvailles intéressantes . Dans le casting , on retrouve les habitués de Jeunet (Dominique Pinon , Jean-Claude Dreyfus...) , mais c'est pas que c'est mal joué , c'est le vide du film qui fait poids lourd sur les acteurs , et ça donne des acteurs pas a leur meilleur niveau . Dans un esprit mélangeant l'humour noir de Blier et le visuel étrange de Burton en mettant sa touche personnelle (Cette fameuse couleur jaunâtre) , Jeunet joue la carte de l'originalité a fond , au point de dépasser des limites inutiles , a cause de ce trop-plein de créativité , les une heure trente du film m'ont paru interminables . Un premier film qui m'a déplu , ennuyé surtout mais que Jeunet a fait oublié avec ses autres oeuvres (Surtout le fameux Amelie Poulain) .
Jean Pierre Jeunet , MERCI !!! Le cinéma francais te doit beaucoup ! On reconnais toujours le style ,une ambiance pour chaque film ,des personnages délirant et plein de petit bricolage qui font le charme de tes films!!!
Une tranche de l'art en plus dans l'univers de Jean Pierre Jeunet : Atmosphère lourde, couleurs rouges et ocres, personnages atypiques, glauques, et percés de fuites d’eau.
Une plongée dans un univers parallèle qui nous fait oblier le quotidien le temps de la projection. Jeunet nous prouve comme dans toute sa filmographie que chaque détail est important que ce soit l'objet ou l'expression des acteurs. Un très bon film.
Quand je l’avais vu à sa sortie au cinéma, je n’en avais pas gardé un bon souvenir. C’est le souvenir que j’en avais ! À chaque fois que je le voyais diffusé, je me disais « trop peu pour moi... bof, moyen, pas terrible... » Mais je ne me rappelais plus rien du film seulement un refus subjectif... Puis avec l’âge, une prédisposition, allez savoir, une envie de femme enceinte, on se dit : « Pourquoi ne pas le revoir ? Quelle coïncidence, il passe ! » On se plante devant l’écran et là patatra, on regarde un ovni. Ce devait être un ovni pour l’époque. Certes, il y avait eu Terri Gilliam avec son « Brazil », mais là, nous sommes en France, ce sont deux réalisateurs français. Comment ai-je pu oublier cet ovni ? Comment ai-je pu passer à côté au point de l’avoir effacé de ma mémoire alors que je continuais à dire, « bof, pas terrible » ? Comment dire « bof » de quelque chose qu’on ne connaît pas ! Bref, tout est invention dans ce film : dialogues et scénario barrés, des gueules plutôt que des acteurs, une idée de cinéma à chaque plan... Je n’étais pas disposé à le digérer ce cochon en 1991, et allez savoir, il m’a fallu plus de 20 ans pour enfin l’apprécier. J’en avais besoin. Il est intéressant d’en découvrir une autre lecture. D’autant que ce film n’a pas vieilli. Est-ce l’œuvre de Jeunet en solo qui a fini par avoir raison de ma raison ? Ce Delicatessen est du bon du très bon l’art.
Premier film de Jean-Pierre Jeunet et premier film qui scellera définitivement cet univers impitoyable, décalé, loufoque, complètement excentrique et surtout visuellement unique. Si le scénario ne paie pas de mines, les gags, le côté anticonformiste, la dénonciation de l'entre deux-guerres surpassent tout.
Même si l'univers n'est pas toujours très accrocheur et le scénario si palpitant que ça le film reste un plaisir avec une mise en scène décalée et très soignée et des personnages hauts en couleurs.Le film réserve quelques très bons passages et l'ensemble est réussi du coup on s'amuse et au moins on remarque la patte de Jeunet et Caro ici très marquée et très réussie.
L'univers de Jeunet se prete particulierement bien à cette histoire située dans une époque non précisée mais assez clairement définie dans l'entre-deux guerre. Il peut distiller sa fantaisie, sa poésie et son gout du macabre sans trop se soucier de la vraisemblance. Cette combinaison est souvent réjouissante loin de sa ripolinée Amélie, hélas son manierisme reprend parfois (et déjà) le dessus sur l'histoire et la fin est plutot confuse. Assez frais quand même.
On reconnait bien la patte Jeunet dans ce film : univers haut en couleurs, des seconds rôles au poil, des acteurs justes et un scénario bien barré. Un peu prévisible parfois mais c'est un film à voir.
Un de mes premiers chocs de cinéma ! de l'humour noir bien noir, une merveille d'acteurs complètement barrés, un délice de réalisation, de montage de situations cocasses, la promesse d'une magnifique carrière de réalisateur.