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BeatJunky
150 abonnés
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2,5
Publiée le 11 avril 2015
Comme dit le copain Cylon86: "on adhère ou pas". Ce soir là, je n'ai pas adhéré.... Univers vraiment particulier et décalé mais qui vaut le coup d'oeil, il faut avouer que c'est si original que ce serait dommage de ne pas se faire son propre avis, certains pourraient être surpris d'adhérer à cet univers justement. On reconnaît de suite la patte inimitable de Jeunet. Acteurs excellents, les décors délirants, histoire et mise en scène incroyablement originales... Impossible de ne rien ressentir face à un tel spectacle. Il faut se préparer à voir un film non conventionnel où vous passerez à côté. Si sortir du schéma classique d'un film vous plaît, vous avez trouvé votre homme: Jeunet! Et ce premier film en est le meilleur exemple.
Répugnant et d'une poésie très, trop personnelle, le film de Jean Pierre Jeunet est peut-être original, mais n'est pas pour autant intéressant. L'histoire se perd dans la confins de la bêtise, les personnages grotesques ne parviennent pas à faire rire et le cadre restreint du film étouffe et donne envie pressante de quitter l'écran des yeux.
Dans une France hors de tout époque, ravagée par on ne sait quel cataclysme, survit un immeuble peuplé d’étranges et personnes et tenu surtout par un boucher lugubre tenant commerce au rez de chaussée. Delicatessen : l’enseigne de la boucherie. Le boucher, c’est Jean Claude Dreyfus, révélé au grand public par ce rôle de boucher terrifiant, sale et fantasque. Il porte le film, ce rôle de monstre sale moche et méchant va ensuite longtemps lui coller à la peau ; mais quel prestation d’acteur. Autour de lui, dans ce palais des horreurs qu’affectionne tant Jeunet et Caro, on trouve d’autres acteurs fantastiques : Dominique Pinon, Karin Viard,… Et puis la patte Jeunet/Caro se retrouve partout : les couleurs sepia, la galerie des horreurs, le sens du détail de la scène, les plans machiavéliques proche du dessin animé (Bip Bip et le Coyote, Titi et Gros minet,… très proche des scènes de suicide ratées…), un humour particulier,… La scène du lit à ressort que l’on retrouvera aussi dans Amélie ainsi que les plans machiavéliques sont très inventives. Ce film à sa sortie fût un véritable OVNI ; aujourd’hui, il a perdu de sa nouveauté mais garde son cachet particulier. Le point faible réside dans la dernière demi heure : l’affrontement finale avec les troglos. Tant attendu, le finish n’est pas à la hauteur du reste ; quelle déception. Les amateurs de Jeunet/Caro verront ce film avec plaisir… Revoyez alors aussi « La cité des enfants perdus », tellement proche de celui là.
Doté d'un scénario atypique, "Delicatessen" mise sur une histoire loufoque. Malheureusement, elle est très difficile de compréhension puisqu'on voit mal son but. Par ailleurs, la réalisation est elle aussi différente mais plutôt juste. Quant aux acteurs, ils ne sont pas convainquants dans l'ensemble. Ainsi, le film est très ennuyeux, on a beaucoup de mal à être captivé, à éviter.
L'univers de Jeunet se prete particulierement bien à cette histoire située dans une époque non précisée mais assez clairement définie dans l'entre-deux guerre. Il peut distiller sa fantaisie, sa poésie et son gout du macabre sans trop se soucier de la vraisemblance. Cette combinaison est souvent réjouissante loin de sa ripolinée Amélie, hélas son manierisme reprend parfois (et déjà) le dessus sur l'histoire et la fin est plutot confuse. Assez frais quand même.
On retrouve ou plutôt on trouve dans Delicatessen l'univers bizarre et déjanté (c'est un euphémisme) que l'on a trouvé dans Amélie Poulain. En effet Delicatessen et un des premiers long-métrage de Jeunet et il s'avère être très efficace. Si le côté déjanté et la réalisation se rapproche d'Amélie Poulain, Delicatessen est très différent : plus violent, plus sale (pas de photographie couleurs vives ici), et je dirais aussi plus personnel pour Jeunet (à mon avis) qui nous gratifie de séquences inutiles à l'intrigue mais jouissive au spectateur (séquence du rythme dans l'immeuble). Ingénieux dans ses personnages et dans sa mise en scène, Jeunet utilise une histoire simple pour construire un univers dont il a le secret, et fait de ce film un de ces ovnis du 7ème art. Peut-être moins accessible au grand public que Amélie Poulain mais presque aussi bon.
Que dire de ce film ? On rentre immédiatement dans cet univers farfelue et magique que l'on retrouve dans les autres films de Jeunet. La différence, c'est que là on connait ni le cadre historique et que l'immeuble est seul, rien autour. Un film inclassable, c'est une comédie, un film d'horreur, on ne saurait définir qu'elle a été le délire de ces deux hommes. Un casting génial, Dominique Pinon toujours fidèle au poste, le boucher est des plus malsain et terrifiant et le reste de l'immeuble met mal à l'aise. Un film parfait à voir.
Pas depuis "La Cité des Enfants Perdus" je n'ai été aussi curieux de voir un film.
Ce film se déroule dans l'après-guerre, laissant le monde en ruines. Un homme qui voyage finit par travailler dans une épicerie fine plutôt ombragée pour faire des petits boulots. Le film passe ensuite à la vie de l'appartement en examinant les différents traits des locataires. Eh bien, notre homme de voyage finit par prendre le mauvais chemin en essayant de se connecter avec la fille du boucher ... et ainsi la vie de danger commence.
Eh bien, ce film ressemble beaucoup à "La ville des enfants perdus" dans la mesure où le fond est si intéressant qu'il a tendance à prendre la majeure partie du film ... mais les personnages ont également cet intérêt. Le plus gros problème que j'ai du film est que les personnages et l'arrière-plan ont tendance à éclipser l'histoire elle-même. Sinon, je peux dire que c'est un film vraiment merveilleux que j'adorerais regarder une deuxième fois.
Le cinéma de genre français a toujours eu du mal à percer. Non pas que ses initiateurs soient de mauvais cinéastes, seulement, à trop pomper sur le modèle américain, on obtient des projets sans âme et donc, sans intérêt. "Delicatessen" du duo Jeunet/Caro fait parti de ses exceptions qui ont même réussi à s'imposer au-delà de l'hexagone grâce à leur inventivité, leur excentricité et leur merveilleux univers naît de l'esprit de jeunes réalisateurs talentueux. Excentrique et visuellement envoûtant, le premier long métrage du célèbre duo français est tout simplement somptueux, offrant à Jean-Claude Dreyfus un rôle sur-mesure, menaçant la vie déjà mouvementé des habitants d'un immeuble délabré à une époque indeterminée, de sa stature imposante. "Delicatessen" est à la fois un rêve et un cauchemar, une histoire d'amour charmante avec le couple plus qu'improbable formé par Dominique Pinon et Marie-Laure Dougnac doublée d'une trame assez effrayante sur fond de fin du monde et de cannibalisme. Toujours surprenant, rarement éxubérant, c'est une sombre merveille d'une beauté douce et intense que nous livre ici le cinéma français.
Un film pour le moins surprenant, déjanté et très original. On est plongé dans un univers très spécial. Le scénario est assez léger mais ce n'est rien car les personnages sont incroyables, l'ambiance du film entre délire et cauchemar et quelques scènes sont hilarantes. Une vraie pépite du cinéma français!
Avec Delicatessen, Jeunet et Caro offraient une oeuvre inimitable d'un point de vue visuel et théâtral - pour ainsi dire. Un film à l'éventail émotionnel large, allant du drôle au cradingue, ceci dans un décors toujours bien glauque, animé par des acteurs de qualité. Seulement, la mise en scène ne fait pas tout et, malgré les qualité visuelles et le plaisir qu'on devine chez les acteurs à tourner ce film, le scénario reste trop pauvre pour accaparer de bout en bout. Dommage.
Premier film de Jeunet (avec son complice Marc Caro) , ce Delicatessen m'a...comment dire...dégouté , voila le terme . Une histoire assez malsaine et étrange mais qui veut avant tout développer des personnages bien distincts les uns des autres , ça fonctionne mais l'impression de tourner en rond m'a ennuyé a mourir , et qui ne m'a pas fait rire une seule seconde malgré deux , trois trouvailles intéressantes . Dans le casting , on retrouve les habitués de Jeunet (Dominique Pinon , Jean-Claude Dreyfus...) , mais c'est pas que c'est mal joué , c'est le vide du film qui fait poids lourd sur les acteurs , et ça donne des acteurs pas a leur meilleur niveau . Dans un esprit mélangeant l'humour noir de Blier et le visuel étrange de Burton en mettant sa touche personnelle (Cette fameuse couleur jaunâtre) , Jeunet joue la carte de l'originalité a fond , au point de dépasser des limites inutiles , a cause de ce trop-plein de créativité , les une heure trente du film m'ont paru interminables . Un premier film qui m'a déplu , ennuyé surtout mais que Jeunet a fait oublié avec ses autres oeuvres (Surtout le fameux Amelie Poulain) .
Avec Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet nous emmène dans un monde un peu particulier qu'il a créé. On aime ou on déteste mais en tout cas c'est original et plutôt bien ficellé. À noter un joli casting qui joue remarquablement bien.