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Du J-P Jeunet tout craché ! Un chef-d'oeuvre fantastico/comico/horrifique vraiment inventif,original,drole,noir et effrayant de Jean-Pierre Jeunet.Des acteurs excellents,une histoire délirante,noire et drole et une réalisation parfaite.
Quand un univers est travaillé jusque dans tous ses plus petits recoins formels, et que ses personnages font corps avec la bizarrerie de leur monde, dans une aventure qui ne ressemble à aucune autre, cela donne "Delicatessen".
Caro et Jeunet ont réalisé une merveille visuelle d'étrangeté et de poésie; une oeuvre d'art cinématographique qui parle sûrement fort justement de notre réalité et de sa misère.
Accompagné par une belle musique de Carlos d'Alessio, le temps passe vite devant ce singulier spectacle, et la générosité des acteurs y est aussi pour beaucoup.
Caro et Jeunet ont réalisé une merveille visuelle d'étrangeté et de poésie; une oeuvre d'art cinématographique qui parle sûrement fort justement de notre réalité et de sa misère.
Accompagné par une belle musique de Carlos d'Alessio, le temps passe vite devant ce singulier spectacle, et la générosité des acteurs y est aussi pour beaucoup.
Excellent film français !! Ce film ne fait pas partie de mes délires personnels (c'est pourquoi je ne le note pas mieux ...), néanmoins je sais reconnaitre un film culte. Jeunet est un réalisateur atypique qu'on se doit de connaitre !! A voir !!
Florent B.
Une réussite visuelle à l'image du duo de réalisateurs. Une puissance esthétique mise en avant grâce à des décors très réussis et aux personnages à la fois inquiétants et décalés. Un scénario s'appuyant sur une créativité débordante où chaque acteur joue son rôle avec conviction. La charmante Viard, le brutal Dreyfuss et l'intrépide Pinon, sont un régal. Une bonne œuvre cinématographique.
Quand je l’avais vu à sa sortie au cinéma, je n’en avais pas gardé un bon souvenir. C’est le souvenir que j’en avais ! À chaque fois que je le voyais diffusé, je me disais « trop peu pour moi... bof, moyen, pas terrible... » Mais je ne me rappelais plus rien du film seulement un refus subjectif... Puis avec l’âge, une prédisposition, allez savoir, une envie de femme enceinte, on se dit : « Pourquoi ne pas le revoir ? Quelle coïncidence, il passe ! » On se plante devant l’écran et là patatra, on regarde un ovni. Ce devait être un ovni pour l’époque. Certes, il y avait eu Terri Gilliam avec son « Brazil », mais là, nous sommes en France, ce sont deux réalisateurs français. Comment ai-je pu oublier cet ovni ? Comment ai-je pu passer à côté au point de l’avoir effacé de ma mémoire alors que je continuais à dire, « bof, pas terrible » ? Comment dire « bof » de quelque chose qu’on ne connaît pas ! Bref, tout est invention dans ce film : dialogues et scénario barrés, des gueules plutôt que des acteurs, une idée de cinéma à chaque plan... Je n’étais pas disposé à le digérer ce cochon en 1991, et allez savoir, il m’a fallu plus de 20 ans pour enfin l’apprécier. J’en avais besoin. Il est intéressant d’en découvrir une autre lecture. D’autant que ce film n’a pas vieilli. Est-ce l’œuvre de Jeunet en solo qui a fini par avoir raison de ma raison ? Ce Delicatessen est du bon du très bon l’art.
Magistral tout simplement! Le duo Jeunet-Caro livre un film hors du commun qui sait unir avec harmonie humour, comédie, romance et poésie! L'esthétique, l'ambiance, les décors, les costumes, les personnages.. Tout est travaillé pour faire vivre cet univers dantesque et complètement surréaliste! Les scènes comiques, teintés d'humour noir fusent dans ce petit bijou où chaque acteur est choisi méticuleusement et dans lequel la musique est vraiment sublime!
A l’univers de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, nul n’est indifférent. Delicatessen marque les premiers pas sur grand écran du tandem de réalisateurs et créateurs, offrant à la France, en 1991, très ancrée au cinéma dit populaire, une comédie noire et fantastique qui déparait dans le décor. Très vite, le film devient soit source d’admiration, soit de répulsion. Oui, il fallait oser mettre en image un tel film il y a plus de vingt, sachant pertinemment que le travail ne serait pas salué de toute part. Malgré les nombreuses critiques, Jeunet et Caro s’ouvrent là de grands horizons, américains même, puisque quelques années plus tard, Jeunet, seul, reprendra la franchise Alien, tout en poursuivant une carrière très minutieuse qui aura toujours comme référence, et bien Delicatessen.
Ici, l’histoire est aussi farfelue que possible, ancrée dans aucune réalité connue, mixant science-fiction, horreur et comédie. C’est toutefois le coté comique de l’œuvre qui marque de son empreinte les nombreux inconditionnels du genre. Comédie à forte dose d’humour noire, mais surtout d’inventivité. S’il n’est pas nécessairement commode de s’acclimater à l’univers des créateurs, force est de constater qu’ils ont l’esprit aiguisés, beaucoup d’idées et une ambition démesurée, adaptant ici une comédie qui pourrait très bien se coucher sur les pages d’une bande dessinées Underground.
Le casting est quant à lui composer de véritables tronches. Dominique Pinon, l’inconditionnel de Jean-Pierre Jeunet mène la danse, suivi par Karin Viard, Rufus et ainsi de suite. Chaque personnage est littéralement fou, dérangé, aussi inadapté qu’il peut l’être à un univers qui se veut aussi effrayant qu’extravaguant, que drôle aussi. Inutile pour moi de tenter de vous résumer le pitch, le découvrir est une admirable leçon de cinéma. Liberté dans l’écriture, liberté dans la mise en scène d’où la forte proportion de teinte sépias et de lumières jaunâtres, mais aussi liberté de conscience puisque l’on rit ici de chose plutôt dérangeante et comme je l’ai dit, en 1991.
Un film immanquable qui se doit d’être vu au moins une fois, histoire de se forger son opinion. Si parfois Delicatessen fait preuve d’un esprit un peu brouillon, si quelques effets, scènes, sont plutôt laborieux, il n’en reste pas moins un exemple d’inventivité. 15/20
Ici, l’histoire est aussi farfelue que possible, ancrée dans aucune réalité connue, mixant science-fiction, horreur et comédie. C’est toutefois le coté comique de l’œuvre qui marque de son empreinte les nombreux inconditionnels du genre. Comédie à forte dose d’humour noire, mais surtout d’inventivité. S’il n’est pas nécessairement commode de s’acclimater à l’univers des créateurs, force est de constater qu’ils ont l’esprit aiguisés, beaucoup d’idées et une ambition démesurée, adaptant ici une comédie qui pourrait très bien se coucher sur les pages d’une bande dessinées Underground.
Le casting est quant à lui composer de véritables tronches. Dominique Pinon, l’inconditionnel de Jean-Pierre Jeunet mène la danse, suivi par Karin Viard, Rufus et ainsi de suite. Chaque personnage est littéralement fou, dérangé, aussi inadapté qu’il peut l’être à un univers qui se veut aussi effrayant qu’extravaguant, que drôle aussi. Inutile pour moi de tenter de vous résumer le pitch, le découvrir est une admirable leçon de cinéma. Liberté dans l’écriture, liberté dans la mise en scène d’où la forte proportion de teinte sépias et de lumières jaunâtres, mais aussi liberté de conscience puisque l’on rit ici de chose plutôt dérangeante et comme je l’ai dit, en 1991.
Un film immanquable qui se doit d’être vu au moins une fois, histoire de se forger son opinion. Si parfois Delicatessen fait preuve d’un esprit un peu brouillon, si quelques effets, scènes, sont plutôt laborieux, il n’en reste pas moins un exemple d’inventivité. 15/20
Un grand clip video, la conclusion du cinéma toc et chic BBC (Besson Beineix Carax) des années 80. très très moyen et déjà vieilli. Ne vaut vraiment que pour les acteurs, irréprochables, et deux-trois idées intéressantes par-ci par-là.
Chef d’œuvre signé Jeunet et Caro, Delicatessen nous plonge dans un futur étrange mêlant poésie, ambiances glauques, fantaisie et humour noir pour un résultat décapant!
Dreyfus joue avec brio son rôle de boucher-tueur de même que Dominique Pinon dans celui d'un ancien clown reconverti en concierge.
Dreyfus joue avec brio son rôle de boucher-tueur de même que Dominique Pinon dans celui d'un ancien clown reconverti en concierge.
Je comprends que l'on ne parvienne pas à adhérer à cette histoire tant le scénario semble loufoque et dénué de véritable direction mais quel foutoir jubilatoire ! Un formidable film burlesque qui ne laisse évidemment pas indifférent : l'imagination débordante de Jeunet & Caro est ici formidablement mise en Image. La photographie est exceptionnelle d'originalité, le jeu des acteurs est impeccable.. mention spéciale à Jean-Claude Dreyfus campant un boucher on ne peut plus charismatique et inquiétant ainsi qu'à Sylvie (Silvie?) Laguna (Aurore Interligator) qui rivalise d'inventivité pour se suicider : scènes cultes garanties ! Une sorte d'ovni que je regarde toujours avec grand plaisir !
Ce que je reproche à Jean Pierre Jeunet, c'est qu'il a tendance à faire des variations à partir d'un film et qu'il ne réinvente guère le cinéma. Avec Delicatessen, l'esprit du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain est déjà là, dix ans auparavant. On retrouve également les acteurs fétiches du réalisateur, des comédiens tels que Dominique Pinon ou encore Rufus ( le père d'Amélie, c'est lui ! ). L'histoire est toutefois assez singulière et mérite le visionnage: un boucher assassine des gens et revend leur chair à ses propres clients. De leur côté, un joueur de scie musicale et une violoncelliste vivent une histoire d'amour peu banale. Enfin, une locatrice suicidaire essaye par tous les moyens de passer à l'acte. Delicatessen s'inscrit à sa manière dans la veine des films choraux ( les films dans lesquels plusieurs destins se croisent ). La photographie " vieille France " est annonciatrice d'Amélie Poulain, tout comme les costumes et les décors. Une pointe de mauvais goût donne toutefois son charme au film, malgré le caractère " déjà vu " de celui ci. Il me tarde de voir La Cité des Enfants Perdus ( signé Jeunet et Caro également ). Delicatessen n'est pas mal, mais ça s'arrête là.
Un film bien étrange et curieux.... On peut parler d'ovni.... Interressant.
Ce film me semble intéressant d'un point de vue cinématographique (photographie, très belle musique, ambiance...) mais j'y suis restée relativement hermétique. L'idée est originale et, quoiqu'un peu loufoque (voire carrément déjantée), avait du potentiel, mais pour moi les réalisateurs sont allés un peu trop loin et j'ai vite décroché. De plus, je trouve qu'il a beaucoup vieilli.
Mais le jeu des acteurs mérite d'être souligné.
Il y a certains passages en revanche que j'ai vraiment aimé (le passage des ressorts, la fin, spoiler: les suicides ratés
...) et qui m'ont fait rire !
Au fond le problème avec ce genre de film c'est qu'on ne comprend pas bien où le réalisateur voulait en venir... Voulait-il nous faire rire ? réfléchir ? ou simplement nous proposer la vision d'un monde fou qui n'est peut-être pas si loin du nôtre ?
Mais le jeu des acteurs mérite d'être souligné.
Il y a certains passages en revanche que j'ai vraiment aimé (le passage des ressorts, la fin, spoiler: les suicides ratés
...) et qui m'ont fait rire !
Au fond le problème avec ce genre de film c'est qu'on ne comprend pas bien où le réalisateur voulait en venir... Voulait-il nous faire rire ? réfléchir ? ou simplement nous proposer la vision d'un monde fou qui n'est peut-être pas si loin du nôtre ?
Pour un premier film Jeunet y va à fond avec une histoire post-apocalyptique, Pinon, Viard, Holgado, Dreyfus, Rufus, Ortega tous réuni dans un immeuble quasiment en ruine pour une aventure complément barré. Décors géniaux et réalisation top !
La mise en scène est excellente, la photographie est très plaisante, les teintes sont agréables, et le casting vraiment au top, le tout mené d'une main de maître par le grand Jean-Pierre Jeunet. Scénario plutôt original, déjanté, mêlant humour noir et poésie, où le tout est hyper rythmé, et toujours empreint d'une nostalgie douce amère dont le réalisateur a le secret.
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