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JR Les Iffs
80 abonnés
1 151 critiques
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2,0
Publiée le 30 octobre 2017
Film muet. Le scénario raconte l'histoire d'un caissier de banque qui vole l'argent de la caisse et qui veut vivre une vie plus exaltante, avec les femmes, les courses et les jeux. Mais le masque de la mort le poursuit partout où il va. spoiler: Il se suicidera.
Film dans le style de l'expressionnisme allemand (cf Caligari). Le scénario est moyen, l'intérêt du film est surtout historique : 1920. Les décors sont stylisés à l'extrème, ce sont des dessins peints dans un genre volontairement déconstruit. Tout est en studio. Le film semble être une forme d'essai, de film expérimental. C'est souvent long, très caricatural, parfois ennuyeux. L'intérêt est historique et cinéphilique. A la même époque, de meilleurs films existent (ex. les 3 lumières)
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce film. Autant j'ai apprécié, malgré leur extrême "vieillesse", des films comme Faust ou Le Cabinet du docteur Caligari, j'ai trouvé De l'aube à minuit très inégal. A vrai dire, le personnage principal se révèle plutôt intéressant, l'ambiance sonore est plaisante et certaines séquences réussissent à intégrer une atmosphère efficace, mais l'ensemble manque clairement, à mon goût, d'homogénéité. J'ai trouvé le scénario assez décousu et me suis surpris plusieurs fois à décrocher de par le manque d'intérêt pour l'histoire. Cette problématique se rejoue au niveau de la mise en scène qui peut se révéler inventive à travers l'utilisation de surimpressions mais le procédé se révèle assez répétitif et finit par manquer d'impact au fur et à mesure que le film évolue. Je crois en fait que le principal défaut que je reprocherai à ce film est sa répétitivité et son manque de rythme. Il reste donc très intéressant en termes historiques car considéré par certains comme le seul film expressionniste avec Le Cabinet du docteur Caligari mais se révèle en termes cinématographiques comme plutôt moyen.
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12 474 critiques
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2,5
Publiée le 6 mai 2013
Cette banale histoire d'un caissier de banque qui part avec la caisse tire surtout son originalitè des dècors de l'architecte Robert Neppach qui a fait reposer tout "De l'aube à minuit" sur des effets graphiques, en sorte que les êtres humains ne sont plus vus comme tels! Le film, curieusement le seul de l'allemand Karl-Heinz Martin, fût terminè avant le mythique "Das Cabinet des Dr. Caligari" de Robert Wiene! On peut surtout y voir l'un des tout premiers films expressionnistes avec un aspect fortement thèâtral parfois dècriè! Inspirè de l'oeuvre èponyme de Georg Kaiser, c'est une curiositè cinèphilique aux très beaux dècors et costumes pour l'èpoque, dont la partition paraitra très agaçante pour certains...
Plus un film pour les salles d'art et d'essai que pour les circuits normaux de distribution car cet objet est purement artistique dans le sens qu'il est à 100 % expressionniste contrairement au plus illustre représentant cinématographique de ce mouvement "Le Cabinet du docteur Caligari" où il y avait une explication logique à tout cela. Malgré l'irréalité des décors et l'invention visuelle délirante, il n'est pas difficile d'y voir une grande critique de la République de Weimar où le fossé des richesses entre les classes sociales était scandaleusement conséquent. Quelques très bonnes idées comme le fait de faire incarner par la même actrice les divers personnages réprésentants la Mort dans le délire du caissier. Un OFNI qui une véritable curiosité à voir.
Étrange film muet fait avec des décors en carton pâte (tout est de travers et mal peint) sensé donné une impression de surréalisme mais De l'aube a minuit est médiocre et ne parvient pas à instaurer une atmosphère quelconque de plus dans la version restaurée la musique sert très mal le ton du film.