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alexandrep
24 abonnés
87 critiques
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3,5
Publiée le 27 juin 2013
Très bon film dans l'ensemble, le scénario nous emporte dans le récit du tueur en série Buffalo Bill qui fait de nombreuses victimes. Pour l'arrêter, Clarice Starling va devoir interrogé son psychiatre. Au début, il est assez difficile de se plonger dans l'histoire, mais plus le film avance et plus on comprend ce qu'il se passe. Le rythme est plutôt bon, mais je souligne que c'est parfois ennuyant à certains moments, mais il n'en reste pas moins un film qu'il faut regarder.
Film qui accuse un peu son âge mais qui est brillamment interprété , surtout de la part de Hopkins. Le film jouit d'une ambiance malsaine sans pour autant tomber dans le gore facile.
Le Silence des agneaux (1991) est l'adaptation du deuxième opus de la tétralogie écrite par Thomas Harris mettant en scène le personnage fictif d'Hannibal Lecter, brillant psychiatre cannibale. Le film raconte l'histoire de Clarice Starling (Jodie Foster), une jeune recrue du FBI désignée pour interroger Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), un célèbre psychiatre cannibale emprisonné à vie dans un hôpital psychiatrique à Baltimore, dans le milieu d'une enquête sur une série de meurtres épouvantables perpétrés sur des femmes dans le Middle West. L'auteur est un psychopathe surnommé Buffalo Bill. Bien que je ne sois pas preneur des films ayant pour sujet le cannibalisme, le film de Jonathan Demme se concentre davantage sur la psychologie et c'est cela qui fait toute la différence. La première chose qui m'a surpris, c'est que contrairement à ce qu'on aurait cru, concerne le personnage d'Hannibal Lecter ! Alors oui, c'est sûr que de nos jours sans avoir vu le film où un des autres opus, ont sait d'entrée que Le Silence des agneaux appartient à la saga culte d'Hannibal ! Ors, la présence du personnage n'est donc pas étonnante, mais ce qui étonne selon moi, c'est sa disponibilité ! J'aurai rarement vu dans un film, un personnage prendre une telle ampleur à défaut d'être un rôle secondaire, la performance d'Hopkins est tout simplement énorme, fascinante et glaciale ! Il n'est pas le méchant du film, il contribue juste à aider Jodie Foster dans son enquête tout en réclamant son dû qui grossira l'intrigue autour de lui dans la dernière partie du film ! Cela est vraiment rare ! La prestation de Jodie Foster est extra-ordinaire elle aussi ! Malgré tout, je n'ai pas accroché plus que ça et le film à des défauts quand même... Quelques scènes sont prévisibles, le personnage de Buffalo Bill est sous exploitée et hormis le personnage phare du film, Le Silence des agneaux reste qu'un thriller, qui prend une grosse notoriété grâce à ce fameux personnage culte du septième-art. C'est toutefois pas mal, mais j'en suis pas fan.
Énorme déception. On m'avait pourtant vanté les mérites de ce film qui endosse bien souvent la couronne de 'film culte' ... Le scénario n'est pas mauvais, loin de là, mais tout va beaucoup trop vite! Aucun suspens ... aucune surprise! On s'attend à de nombreux rebondissement quant au personnage de Buffalo Bill et eu sujet de la manière dont il a procédé et procède encore, or ... rien grand chose d'excitant. La seule scène qui en vaut peut-être la peine est 'l'évasion' d'Hannibal, et encore ... Ce premier volet ne me donne en tout cas pas l'envie de poursuivre l'aventure du docteur psychopate pourtant parfaitement incarné par Mr. Hopkins!
Un bon thriller doué d'excellents acteurs et d'un très bon scénario. Buffalo Bill est très énigmatique tout comme Hannibal le cannibal (Hopkins très effrayant). Je trouve cependant la fin un peu expéditive. Ça reste tout de même un film à voir.
Un thriller excitant et qui fait peur de bout en bout, avec une maîtrise parfaite de la terreur. Anthony Hpkins est ahurissant, Jodie Foster est très bien aussi, ce film a marqué le cinéma. Le seul petit bémol, c'est le fait de prendre une stagiaire pour faire une enquête aussi dangereuse, ça parait un peu gros, mais c'est vraiment un très léger reproche car le reste est excellent.
Incroyable! Le meilleur thriller que j'ai jamais vu en tête devant "seven" hopkins est tout simplement effrayant tandis que jodie foster incarne son personnage avec justesse, la trame est d'un réalisme frappant et d'une cohérence sans faillespoiler: (mis à part l'évasion pour le moins spectaculaire d'hannibal lecter,plutot en forme pour un papy!!!!!!) une put**n de référence que tout cinéphile qui se respecte doit avoir vu!!!
Génial, puissant, étonnant, surprenant, magique. Je ne sais meme pas quel mot employé pour décrire ce thriller, il est tellement géniale. Cette angoisse que nous transmet à merveille Jodie Foster, excellente sois dit en passant, cette fascination qu'on dévelloppe au fur et à mesure pour le personnage d'Anthony Hopkins, qui nous livre une de ces meilleures performances dans sa longue carrière cinématographique. La musique qui nous accompagne dans les moments les plus sombres.. On est tenue en haleine du début à la fin. On ne peut pas le qualifier de film d'horreur de nos jours, mais d'un film d'angoisse puissant, qui te tient jusqu'à la fin. Pourquoi pas 5 étoiles? Je m'attendais a une finspoiler: qui reunirait le psychopate et la policière, pour une éternelle confrontation, au lieu d'un simple appel téléphonique. A part ca, rien à redire!
xkdd
téléphonique.
En 1990, Jonathan Demme révolutionne le film de serial killer en adaptant le roman éponyme de Thomas Harris sorti deux ans auparavant. Le film devenu un modèle du genre met en lumière le personnage démoniaque d’Hannibal Lecter dont les premières traces filmiques remontent à 1986 quand Michael Mann avec « Le sixième sens » avait adapté le premier roman de Harris (« le Dragon Rouge ») où le psychiatre cannibale pointait le bout de son nez. Si Michael Mann avait axé son scénario sur la personnalité du policier (William Petersen) dont le comportement vacillait à force de vouloir se pénétrer de la personnalité du tueur, Demme choisit d’articuler tout le suspense de son film autour de la personnalité de Lecter qui pourtant passera la quasi-totalité du film dans une cellule renforcée. Jonathan Demme qui ne s’était essayé qu’une fois au thriller avec « Meurtres en cascade » en 1979 semble ici en maîtriser toutes les ficelles. L’entrée en matière à la prison où est enfermé Lecter est un moment d’anthologie avec un Anthony Hopkins au garde-à-vous, tiré à quatre épingles en totale décalage avec la crasse et le stupre exsudant de tous les autres psychopathes avec lesquels il partage ce couloir de la mort où sont regroupés les pires criminels de l’état. Par ce contraste saisissant, Demme montre immédiatement la difficulté à laquelle va devoir s’affronter Clarisse Starling, la jeune stagiaire du FBI (Jodie Foster) qui semble pour le coup avoir été envoyée à l’abattoir par son supérieur hiérarchique. Dès lors une relation ambiguë va se tisser entre la jeune femme et le fin lettré faite d’un étrange mélange d’attraction et de répulsion qui la mènera face à Buffalo Bill l’autre criminel, objet de l’enquête. Le scénario enchevêtre de façon très adroite les deux axes principaux du film, la relation entre Lecter et Clarisse d’une part et l’enquête sur Buffalo Bill d’autre part, chacun se nourrissant de l’autre selon le rythme des visites de Clarisse à la prison de Baltimore. Mais c’est bien sûr le jeu du chat et de la souris entre Lecter et Clarisse qui restera gravé dans les mémoires. Le duo fonctionne si bien que la suite réalisée par Ridley Scott en 2001 souffrira grandement de la défection de Jodie Foster remplacée par la pourtant excellente Julianne Moore. Avec ce coup de poing dans l’estomac donné au spectateur un peu blasé par les thrillers trop souvent formatés venant d’Hollywood, Demme va décrocher la timbale avec cinq oscars qui lui donneront une renommée qu’il ne mettra pas à profit les années suivante hormis le remarqué mais un peu opportuniste « Philadelphia » en 1993. Anthony Hopkins est certainement celui à qui « Le silence des agneaux » a le plus profité, étant régulièrement sollicité pour des rôles de méchants où il peut laisser libre court à son goût pour le cabotinage que l’on sent déjà poindre dans le film de Demme. Que dire d’autre, sinon qu’à sa suite « Le silence des agneaux » a entrainé la production de moult thrillers recyclant les leçons de Demme, décentrant l’axe des thrillers vers l’approfondissement de la personnalité du tueur allant parfois jusqu’à la caricature qu’Anthony Hopkins lui-même se chargera d’initier dans les deux suites des méfaits d’Hannibal Lecter. Il faut au passage noter que la fin du film en suggérant que Lecter va s’attaquer à l’horrible docteur Frederick Chilton joué par un inénarrable Anthony Heald est plutôt équivoque, semblant légitimer les crimes d’un héros devenu omniscient et réservant les méfaits de sa démence à ceux qui ont pêché, dans le cas du docteur Chilton par vanité. Enfin il est permis d’apprécier les très courtes apparitions de Roger Corman et de Chris Isaak.