J'ai toujours appréhendé de voir ce film, et maintenant je me dis que finalement il ne vaut pas touy le tapage qui l'a entouré. Si ce film est sensé être angoissant je ne vois pas ou exactement, je l'ai trouvé long, sans suspense. J'ai vaincu Hannibal Lecter après avoir pendant des années eu peur de le rencontrer.
Un film prenant et plutôt terrifiant dans son genre. L'enquête est pleine de tension et vraiment palpitante. Pas mal du tout et surtout cette fin ouverte....
J'avais gardé du Silence des agneaux un souvenir vague mais convaincu. Les références régulières à ce film iconiques et le re-visionnage de l'excellente analyse de la rencontre Clarisse / Hannibal par Every Frame a Painting m'ont convaincu de le revoir. La mise en scène est aussi raffinée que le personnage d'Hannibal, l'ambiance aussi glauque que Buffalo Bill et le scénario aussi sublime que Judie Foster. Un classique
Très bon film d'épouvante. La prestation d'Anthony Hopkins en Hannibal est parfaite. Il a des mimiques et un comportement dément. Le hic, pour moi, a été sa surveillance vraiment trop faible au moment du dîner. spoiler: 2 agents seulement qui entrent tous deux dans sa cellule et des dizaines d'agents au rez de chaussé qui "bullent" . Autrement rien à redire.
Un thriller culte et majeur qui fait frissonner du début à la fin sans recourir à un bain de sang, grâce en autre aux interprétations magistrales et oscarisées de Jodie Foster et Anthony Hopkins. Film aux cinq oscars dont celui du meilleur film.
Il y a deux façons de voir ce film, soit comme un chef d oeuvre grâce à un Anthony Hopkins époustouflant et qui transforme ce thriller classique en chef d oeuvre soit en film raté car justement un second rôle surpasse les rôles principaux. Oui clairement ce qui est à retenir de ce film, ç est la prestation d Hannibal Lecter bien sous exploité et qui est le véritable méchant du film. Le reste du film est vieillot peu angoissant sauf dans son final et parfois longuet. Heureusement Anthony Hopkins est la pour bien rehausser le niveau et cela lui permettra d obtenir quelques années plus tard un film à sa gloire avec Hannibal. Une légende est née !
Lorsque j'eu fini de visionner ce film, je me suis posé 2 questions. La première: pourquoi ce film est-il si bien noté? Il s'agit juste d'un thriller bien tourné avec deux bon acteurs mais ça s'arrête là. Il n'y a rien qui sorte de l'ordinaire pour justifier un tel succès... La seconde question que je me suis posé est: pourquoi ce film est interdit aux moins de 16 ans? A part quelque paroles crus il n'y a aucune scène choquante. Alors "Le Silence des Agneaux" est-il un film surcôté? Oui, assurément.
Le chef d’œuvre de Thomas Harris est devenu l’un des plus grands films de serial killer qui privilégie l’aspect psychologique aux effets gores de bas étage et qui insuffle au spectateur un sentiment de malaise palpable. La BO et la mise en scène glacée renforcent cette impression même si j’ai trouvé certains effets un peu lourds (les face-à-face si chers à Jonathan Demne, le long final en vision de nuit…). Mais, si "Le silence des agneaux" est un chef d’œuvre, c’est grâce à la présence de l’un des plus grands méchants de l’histoire du cinéma, Hannibal Lecter, psychiatre cannibale joué par un Anthony Hopkins terrifiant. Chacune de ses rencontres avec la jeune Clarice Starling (exceptionnelle Jodie Foster) est un moment d’anthologie. Le reste du casting est tout aussi irréprochable avec le strict Scott Glenn, le détestable Anthony Heald et le flippant Ted Levine dans le rôle du terrible Buffalo Bill. Et puis, le film recèle quelques scènes inoubliables (l’évasion de Lecter en tête). Un chef d’œuvre indiscutable !
Le long-métrage de Jonathan Demme fait clairement partie de cette époque où les films d’épouvante étaient destinés à faire peur et non à dégouter le spectateur devant des images de plus en plus gores. En distillant une ambiance oppressante voir repoussante il réussit en effet à mettre en scène un thriller de haute tenue dont la tension ne s’évapore jamais. L’histoire suit la jeune recrue du FBI Clarice Starling (Jodie Foster) qui est chargée par son patron d’aller dans un institut spécialisé pour y rencontrer le détenu Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), un ancien psychiatre dont l’intelligence n’a d’égal que sa cruauté cannibale. Grâce à son concours elle pourrait obtenir des informations concernant un de ses anciens patients et ainsi mettre un terme aux atrocités commisses par un psychopathe du Middle West se faisant appeler Buffalo Bill. Mais sans le savoir elle entre peut-être dans un jeu que Lecter a concocté. Aux premiers abords, "Le Silence des Agneaux" est un polar promettant d’être divertissant mais dès l’apparition du personnage de Lecter (magistralement interprété par Anthony Hopkins) il se mue en un thriller psychologique captivant dont les questions soulevées hantent le spectateur tout au long du film. Mis à part un final un peu bancal mais néanmoins prenant, "Le Silence des Agneaux" fait véritablement plaisir à regarder.
Un très bon film, on suit bien (aucune longueur), et l'enquête est jouissif ! Du bon spectacle ! Indispensable pour les fans de Thriller, car ce film est un pure chef-d'œuvre !
En 1990, Jonathan Demme révolutionne le film de serial killer en adaptant le roman éponyme de Thomas Harris sorti deux ans auparavant. Le film devenu un modèle du genre met en lumière le personnage démoniaque d’Hannibal Lecter dont les premières traces filmiques remontent à 1986 quand Michael Mann avec « Le sixième sens » avait adapté le premier roman de Harris (« le Dragon Rouge ») où le psychiatre cannibale pointait le bout de son nez. Si Michael Mann avait axé son scénario sur la personnalité du policier (William Petersen) dont le comportement vacillait à force de vouloir se pénétrer de la personnalité du tueur, Demme choisit d’articuler tout le suspense de son film autour de la personnalité de Lecter qui pourtant passera la quasi-totalité du film dans une cellule renforcée. Jonathan Demme qui ne s’était essayé qu’une fois au thriller avec « Meurtres en cascade » en 1979 semble ici en maîtriser toutes les ficelles. L’entrée en matière à la prison où est enfermé Lecter est un moment d’anthologie avec un Anthony Hopkins au garde-à-vous, tiré à quatre épingles en totale décalage avec la crasse et le stupre exsudant de tous les autres psychopathes avec lesquels il partage ce couloir de la mort où sont regroupés les pires criminels de l’état. Par ce contraste saisissant, Demme montre immédiatement la difficulté à laquelle va devoir s’affronter Clarisse Starling, la jeune stagiaire du FBI (Jodie Foster) qui semble pour le coup avoir été envoyée à l’abattoir par son supérieur hiérarchique. Dès lors une relation ambiguë va se tisser entre la jeune femme et le fin lettré faite d’un étrange mélange d’attraction et de répulsion qui la mènera face à Buffalo Bill l’autre criminel, objet de l’enquête. Le scénario enchevêtre de façon très adroite les deux axes principaux du film, la relation entre Lecter et Clarisse d’une part et l’enquête sur Buffalo Bill d’autre part, chacun se nourrissant de l’autre selon le rythme des visites de Clarisse à la prison de Baltimore. Mais c’est bien sûr le jeu du chat et de la souris entre Lecter et Clarisse qui restera gravé dans les mémoires. Le duo fonctionne si bien que la suite réalisée par Ridley Scott en 2001 souffrira grandement de la défection de Jodie Foster remplacée par la pourtant excellente Julianne Moore. Avec ce coup de poing dans l’estomac donné au spectateur un peu blasé par les thrillers trop souvent formatés venant d’Hollywood, Demme va décrocher la timbale avec cinq oscars qui lui donneront une renommée qu’il ne mettra pas à profit les années suivante hormis le remarqué mais un peu opportuniste « Philadelphia » en 1993. Anthony Hopkins est certainement celui à qui « Le silence des agneaux » a le plus profité, étant régulièrement sollicité pour des rôles de méchants où il peut laisser libre court à son goût pour le cabotinage que l’on sent déjà poindre dans le film de Demme. Que dire d’autre, sinon qu’à sa suite « Le silence des agneaux » a entrainé la production de moult thrillers recyclant les leçons de Demme, décentrant l’axe des thrillers vers l’approfondissement de la personnalité du tueur allant parfois jusqu’à la caricature qu’Anthony Hopkins lui-même se chargera d’initier dans les deux suites des méfaits d’Hannibal Lecter. Il faut au passage noter que la fin du film en suggérant que Lecter va s’attaquer à l’horrible docteur Frederick Chilton joué par un inénarrable Anthony Heald est plutôt équivoque, semblant légitimer les crimes d’un héros devenu omniscient et réservant les méfaits de sa démence à ceux qui ont pêché, dans le cas du docteur Chilton par vanité. Enfin il est permis d’apprécier les très courtes apparitions de Roger Corman et de Chris Isaak.
je suis comme tout le monde subjugué par ce film qui reste à mon avis exceptionnel. toutes les scénes sont intéressantes, tous les acteurs jouent juste,un des plus grands films dans son genre.vraiment magnifique.
Morbide et angoissant à souhait, voici LE thriller psychologique cultissime que l'on se plaît à voir et revoir tant il est opressant et captivant de la première à l'ultime seconde... Plus qu'Antony Hopkins, c'est Jodie Foster qui crève l'écran et en sort à jamais révélée grâce à son jeu hors pair... Extraordinaire...
Le Silence des Agneaux représente une véritable plongée aux tréfonds de ce que l’âme humaine peut contenir de plus malsain. On ressort à la fois estomaqué et conquit de cette descente aux enfers, tout persuadé qu’on est d’avoir assisté à un grand moment de cinéma. Par sa réalisation sobre et ultra-réaliste, Jonathan Demme restitue parfaitement l’ambiance glauque et morbide du célèbre livre de Thomas Harris. Le rythme lancinant laisse le temps à l’atmosphère de se mettre en place tandis que l’enquête avance d’un indice lugubre à un autre. Porté par des comédiens au sommet de leur art (Jodie Foster et Anthony Hopkins fascinants) et sublimé par la somptueuse musique d’Howard Shore, Le Silence Des Agneaux conserve tout son impact plus de vingt ans après sa sorti en salle.