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Musomuse
8 abonnés
237 critiques
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4,5
Publiée le 6 mai 2021
C'est simple, naturaliste; et très bien. L'anxiété issue de la tension du film arrive tout naturellement. Comme dans un bouquin de Camus selon moi. Les deux univers on surement un lien direct. Je n'en sais rien, je ne me suis pas informé. Peut être lent mais il y a une force qui est bien présente du moment que l'on est investi.
Le temps s'étire... les images en noir et blanc permettre des plans fixes magnifiques. Beaucoup de films modernes devraient s'inspirer de ce réalisateur.
Un condamné à mort s'est échappé est un bon film de Robert Bresson. L'histoire est séduisante et on suit avec intérêt l'évasion du lieutenant Fontaine et pour le coup, la voix off n'est pas de trop. Son évasion est filmée avec une tension réussie. François Leterrier joue correctement le personnage principal. Pour un noir et blanc, le film est très beau et les décors simplistes mais froids de la prison font leur effet. C'est un film de prison très convaincant qui mérite d'être vu.
Un film d'un réalisme saisissant, tendant vers une épure dans un beau noir et blanc. Le récit est d'une simplicité et d'une sobriété formelle confondante et pourtant la tension est physique. Le soin méticuleux laissé aux moindres détails, la voix off qui humanise le propos et lui donne une profondeur éclatante créé un suspens haletant, une tension précise que le jeu d'acteur rend encore plus palpable. Un chef d’œuvre à n'en pas douter qui donne l'envie de se jeter sur la filmographie de Robert Bresson.
Fort de Monluc, Lyon 1943. L'histoire vraie et détaillée de l'évasion d'André Devigny, sous-lieutenant résistant condamné à mort par les Allemands. Conté façon Bresson avec un luxe de détails précis sur la préparation, les risques et les hésitations qui fait qu'on s'identifie progressivement au personnage. Les vingt dernières minutes, hyper dangereuses, sont d'une remarquable qualité de mise en scène. Musique de Mozart.
Tout est là ! Un suspens et une tension à couper le souffle . Digne d'une surproduction à gros budget . Le dénuement de ce film laisse apparaître en creux une vision de l'oppression , du courage et de l'humanité que bien des film dit à suspens aurait bien fait de s'inspirer, du grand art, assurément.
Ce film en N&B sur le thème de la seconde guerre mondiale nous raconte l'histoire d'un jeune condamné à mort qui va tenter de s'enfuir. Il m'a rappelé le Trou de J. Becker mais en moins bien. Ce film de R. Bresson est presque un vrai huis-clos, psychologique. Ici il n'y a pas de scènes d'actions et encore moins d'effets spéciaux. Cela manque un peu, mais c'est ce qui fait aussi le charme du film. Le réalisateur fait des plans très resserrés, se concentrant sur l'acteur principal et ses compagnons. On ne voit presque jamais les soldats Allemands.
Disons le tout de suite « Un condamné à mort s’est échappé », même s’il a inspiré « Le trou » de Jacques Becker, ne l’égale pas, et cela sur plusieurs points. En premier, la direction d’acteur de Bresson n’étant clairement pas son point fort (comme il s’intéressait peu à eux), ses acteurs amateurs font amateurs, en particulier Charles Le Clainche assez médiocre, et aucun n’égale Jean Keraudy (un vrai taulard, lui). La densité et la tension générée est peu homogène, si bien qu’à part l’évasion proprement dite, le film n’offre guère de suspens et semble plus près d’un documentaire pendant plus d’une heure, avec une voix off parfois redondante vis à vis des images. Ainsi le côté concentrationnaire et suffocant du film de Becker n’est que tièdement exprimé ici. La quasi absence de tout visage des tortionnaires qui beuglent des ordres en allemand, donne une valence kafkaïenne sans doute involontaire car hors sujet. Reste une pellicule remarquablement travaillée, l’habituelle précision de la mise en scène de Bresson, une évasion irrespirable, sans jamais céder à la moindre esbroufe, et un choix musical du minimum, du minimum, oui mais du Mozart ! Becker décidera carrément se passer de toute musique. Après « Le journal d’un curé de campagne », Robert Bresson confirme de nouveau que la maîtrise du visuel permet parfois de faire plus avec moins.
Film poignant, la tâche est rude lorsqu'il s'agit de mettre en scène l'évolution du plan d'évasion d'un prisonnier dans un 6m carré! Aucune bande-son, hormis la musique de la scène finale, on ne dévoile pas beaucoup de décor au public, car au final on ne voit que ce que le prisonnier voit aussi, c'est à dire presque rien. Les différents assourdissants de la prison montrent avec succès la pénibilité de la prison. On est tellement plongé dedans qu'on réfléchit avec le prisonnier, on observe, on est attentif, pour savoir quels seront les moyens utilisés pour l'évasion, et est-ce que celle-ci sera réussie, alors que depuis sa cellule le condamné entend régulièrement ses co-détenus fusillés.
Ce film, réalisé par Robert Bresson et sorti en 1956, n'est pas mal mais sans plus. Je ne vais effectivement, je pense, pas vraiment aller dans le sens des avis généraux qui encensent le film, ce que je ne critique d'ailleurs pas du tout. Le film est l'adaptation du récit autobiographique d'André Devigny mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrais pas le comparer au film. C'est en tout cas ici l'histoire d'un résistant qui est fait prisonnier et qui cherche par tous les moyens à s'échapper. Bon, je ne vais pas aller dans le sens des critiques car je n'ai pas vraiment apprécié le film (enfin plutôt l'intrigue pour être plus précis), tout simplement, je ne suis que très peu rentré dedans, notamment au début, mais je me suis ensuite très vite lassé. Bon, cependant, ce n'est pas parque ce n'est pas mon type de film que ce dernier en est raté pour autant, loin de là ! Même si je n'ai pas attaché une grande importance à l'histoire, j'ai beaucoup apprécié la façon dont celle-ci a été traitée, et notamment au niveau du son. Bresson fait en effet un travail étonnant au niveau de la bande-son et de la voix off, assez étonnant. Étant donné que nous n'avons pas vraiment d'action visuelle, tout se passe au niveau de l'écoute, ce que nous avons d'ailleurs tendance à négliger inconsciemment au cinéma mais qui est pourtant un facteur très important. On peut en effet se rendre compte avec ce film que la bande-sonore au cinéma est très importante et que, sans cette dernière, le film et l'image perdraient énormément de choses et de sens. Même si je ne suis pas rentré dans le film, j'ai tout de même été à fond dans certaines scènes, dans le sens où j'angoissais en même temps que le personnage principal, notamment lorsque ce dernier enlève les planches de sa porte, qui sont des scènes très oppressantes. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons en particulier François Leterrier qui joue très bien. "Un Condamné à mort s'est échappé" ne m'a donc personnellement pas plus passionné que ça mais je reconnais qu'il reste techniquement un film très intéressant.
Ce film est une leçon sur la liberté. On est en admiration sur ce personnage le lieutenant Fontaine qui s'échappe de cette prison tenu par les nazis. La mise en scène est très bien mené dans cet univers carcéral. Les plans sont serrés et on obtient ce sentiment d'enfermement, d'étouffement et cette sensation d’oppression de se faire écraser par cette violence des nazis. Le réalisateur Robert Bresson décide de créer un univers sonore bien particulier avec cette voix off qui nous donne l'impression d'être associée à ce plan d'évasion du lieutenant Fontaine. La violence est masquée on ne voit pas la mort mais on la sent grâce à la mise en scène et par l'intelligence du traitement du son. On a dans ce film tout le mode opératoire pour pouvoir s'évader, on ressent toujours le risque par la réalisation que le lieutenant Fontaine va se faire attraper. Ce film a des valeurs de courage, d'abnégation et de détermination a toujours croire à la liberté malgré un contexte qui donne aucun espoir. Mais la vie de cet homme montre qu'il faut toujours garder espoir et que le combat dans une situation comme il l'a vécu est le meilleur remède à suivre. Très beau film, une œuvre qui donne de la force.
je me suis endormi trop de silence l'auftage la conection de la corde vraiment trop long les dialogues sont tres rares et leurs voix trop douce pour moi un ilm trs ordinaire enfin c'est du bresson
En son temps, Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson avait été récompensé du prix de la mise en scène décerné lors de l’édition 1957 du festival de Cannes. Ce film entièrement bâti sur l’obstination à s’évader de prison de son personnage principal est si limpide qu’il en devient mystérieux. Une œuvre-référence qui se montre tout à la fois classique et expérimentale. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
La mise en scène et le style de Bresson sont utiles au sujet. Chaque objet, chaque détail acquiert une importance primordiale sur la quette de liberté de cet homme condamné. Un gros travail sur le son vient amplifier cette routine carcérale où le silence est roi et où les dialogues sont intériorisés. Lent mais efficace !