Perso, je trouve le film trop vieux aujourd'hui. Mais il y a quelques scènes marquantes et c'est un bonheur d'entendre des chants de soldats à plusieurs endroits du film et dont certains sont clairement improvisés, réalistes et déprimants. Egalement, les chants de batailles sont réalistes et heureusement que le film est en noir et blanc car il y a des scènes d'horreurs où l'on ne parvient pas à distinguer les bouts de chairs des bouts de bois. Le film est extrêmement bien réalisé pour l'époque et les acteurs-soldats sont totalement dans leur élément, surtout lors des marches et des défilés militaires. Les tenues ne font pas trop propres comme dans les films actuels et l'on distingue clairement la boue sur les uniformes et ce à tous moments, même lors du retour chez soi. On sent que les soldats revenus vivants du front en ont bavé et seront marqués à vie.
Avec Charles Vanel et AntoninArtaud, Les Croix de Bois (Raymond Bernard, 1932) d’après le roman hyper célèbre (à juste titre) de Dorgelès (1919) est le film français le plus important sur la Grande Guerre avec J'Accuse de Gance (1919). La raison n'est pas l'histoire, classique bien que très juste de l'évolution d'un jeune incorporé d'origine bourgeoise arrivant sur le front en 1915 tout feu tout flamme, ni son traitement, excellent, par Bernard, très bon cinéaste un peu méconnu. Mais le film convainc surtout par sa vérité : les acteurs ont presque tous vécu les tranchées ; le tournage a lieu essentiellement dans les zones militaires intactes depuis 18 ; les acteurs revivent leurs émotions de 15-16. Un film qui, avec ses officiers et généraux méprisants envoyant sans aucun état d'âme des centaines de milliers de jeunes français à la mort, porte non pas le souvenir mais la Mémoire de la Grande Boucherie. (excellente restauration Pathé en dvd)
Avec A l’ouest rien de nouveau, Les croix de bois est ni plus ni moins que l’un des meilleurs films sur la Première Guerre mondiale. Bouleversant sans jamais tomber dans le mélo, saisissant sans tomber dans le démonstratif ou le spectaculaire, dur sans être voyeuriste, le travail effectué par Raymond Bernard, cinéaste qu’il serait grand temps de réévaluer, est tout bonnement exemplaire. Il adapte avec brio le roman de Dorgelès et livre des scènes à la fois drôles, poignantes, stressantes et qui mettent en avant l’horreur de cette guerre des tranchées. Le cri des soldats abandonnés sur la ligne de front résonne longtemps en nous après la fin de la projection et nous interpelle avec en même temps un sens de la poésie qui sublime le trivial des situations. Tout bonnement un chef d’œuvre.
En 1919, le journaliste et écrivain Roland Dorgelès publiait le roman Les croix de bois écrit en grande partie sur ses notes prises quand il était sur le front de la Première Guerre Mondiale. Raymond Bernard s’est attelé à adapter ce livre au cinéma pour livrer, sans aucune usurpation du qualificatif, un véritable film historique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
J'ai rarement vu un film aussi ennuyeux et aussi mal vieilli! Sans doute appréciabld lors de sa sortie, ce film est devenu bavard et vieillot, même le jeu d'acteurs est titalement dépassé... Un grand classique... A éviter!
Plongée au cœur des combats de la première guerre mondiale et des tranchées. Le film, très réaliste, montre bien la souffrance des combattants mais les carences du scénario nous détourne du film.
Je n'ai jamais apprécié les films en noir et blanc, ce film représente bien la guerre mais il est assez ennuyeux car il n'y a pas beaucoup d'action et il un peu trop long et la qualité du sons est assez médiocre. Malgré l'âge du film je m’attendais à mieux : )