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cris11
53 abonnés
970 critiques
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5,0
Publiée le 11 avril 2011
Je ne note pas que le premier mais les trois. C'est la perfection du film de gangster. Tous les détails sont soignés. Le casting est incroyable avec quand Al Pacino, Marlon Brando, Robert Duvall, Robert De Niro, John Cazale, Andy Garcia... Que des monstres quoi! Ce qui marque le plus, c'est que certe c'est un film de gangster mais qui sait aussi traiter d'autre sujet comme le rapport et l'importance de la famille. Ce film a de plus traversé le temps sans prendre la moindre ride. Une merveille.
Dix-huit ans après l'avoir commencée, Francis Ford Coppola met un terme à sa trilogie du "Parrain". Et cette fois-ci dans ce dernier opus, point de passation de pouvoir, point de flashbacks incessants entre Vito et son fils. Ici Coppola ne se concentre plus que sur un seul personnage désormais : Michael Corleone. Du début à la fin il est l'épicentre du film. Incarné royalement par Pacino, le personnage apparait désormais vieilli, torturé et quelque part, "faible". Rongé par son passé et ses erreurs mais en même temps pris dans un engrenage infernal dont il ne peut se délier. Cet enferment, le cinéaste le souligne avec une lucidité implacable. Donc même si l'on sent bien que ce troisième volet est un cran en dessous et n'a parfois pas la même maestria que les deux premiers (je pense aux scènes de fusillades un brin racoleuses nottament celle des hélicoptères...), Coppola sait encore nous frapper en plein coeur. J'en veux pour exemple la scène du retour en Sicile ou le héros tiraillé, retourne au pays de son premier amour. Coppola est alors au sommet de son art dans ce passage ; il y conjugue une certaine nostalgie sublimée d'un vent d'émotion sans pareille. Enfin hormis Sofia Coppola (pas mauvaise mais décidément sans réel charisme), les acteurs sont formidables. Le point final d'une saga à jamais mythique.
Francis Ford Coppola clot sa saga avec brio en mêlant astucieusement le destin tragique de Michael Corleone à celui du pape Jean Paul premier. Brillant et magistralement mis en scène.
"Le Parrain", j'ai adoré, "Le Parrain II", j'ai encore plus adoré, "Le Parrain III" bof bof bof... Mais un "bof" par rapport à la qualité exceptionnelle des deux précédents ce qui veut dire que ce troisième opus est bien au-dessus du correct quand même. La densité de Coppola pour raconter une histoire est toujours là ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas du tout mais ce qui n'empêche pas que je n'ai été transporté que par intervalles. Côté casting, c'était un sans-faute total pour les deux premiers opus. Ce n'est pas le cas ici. Andy Garcia est franchement l'"Al Pacino du très très pauvre". George Hamilton, qui donne l'impression de faire partie du casting pour remplacer Robert Duvall, est en comparaison de ce dernier bien fade. Quand à Sofia Coppola, on est en pleine cata. Elle joue incroyablement faux, est visiblement peu à l'aise devant une caméra et sa façon de mourir est plus comique que tragique. Bon heureusement qu'il y a toujours le géant Al Pacino ainsi que Diane Keaton. Dans les seconds rôles, il y a tout de même deux très bonnes surprises : Eli Wallach et Raf Vallone, ce dernier dans le rôle du rayonnant mais éphémère pape Jean-Paul Ier (d'ailleurs c'est une des quelques bonnes idées du scénario d'avoir introduit ce personnage dans l'intrigue !!!). Malgré ses qualités évidentes, il manque la perfection ainsi qu'une petite étincelle pour faire du "Parrain III" un successeur digne de ses deux très illustres prédecesseurs.
Le Parrain, 3éme partie possède deux atouts qui l'élèvent au meme rang que les deux premiers films de la saga : un récit encore plus tragique où la rédemption de Michael Corleone fait figure de quete ultime et surtout le final à l'Opéra au suspense grandiose. Trente minutes où la saga se clot de la plus belle mais aussi de la plus impitoyable manière pour le personnage incarné par le sublime Al Pacino. La déchéance de cette saga d'une vie dédiée à la famille, au meurtre et à la violence. Le Parrain, 3éme partie possède la meme qualité d'écriture ainsi qu'une trame à la structure identique aux deux précédents films où le dénouement quasi-semblable renforce la constatation que la vie de la famille Corleone n'est qu'un éternel recommencement. Francis Ford Coppola déstabilise le spectateur en reprenant le meme personnage mais au bout du rouleau psychologiquement et physiquement épuisé. Le réalisateur, loin de présenter une suite avec plus de violence et de fusillades, démontre la déchéance de cet homme que le public a vu changé durant quasiment trente ans. Moins de meurtres, moins de violence, ce troisième volet n'en est pas moins marquant et se permet meme d'etre, sans doute, supérieur aux précédents volets. Coppola met une dernière fois en parallèle sa propre famille (présente au complet dans ce film) avec la famille Corleone. Ainsi la religion, les femmes, la solitude, les rapports à la violence, un bilan dressé de la vie passée apparaissent aujourd'hui comme étant des éléments très personnels au réalisateur. La seule fausse note de ce film étant sans doute la prestation catastrophique de Sofia Coppola qui a bien fait de passer de l'autre coté de la caméra ! Le Parrain, 3ème partie apparait donc comme le meilleur volet de la saga, plus psychologique, plus sombre et surtout tragique où la Cavalleria Rusticana finale apparait comme un Opéra dans l'Opéra commencé par Coppola en 1972. La plus grande saga de l'histoire du Cinéma.
La trilogie se clos sur un drame humain mais qui confirme que bien mal acquis.....Légèrement en dessous des deux opus précédent, mais tout de même indispensable.
La réalisation est toujours de haut niveau, mais les nouveaux acteurs n'ont pas la carrure contrairement à Pacino qui est toujours aussi bon. L'idée de la rédemption inefficace est vraiment le point fort du film, mais l'histoire de la guerre des intérêts lasse vraiment trop, devient prévisible, et comme d'habitude il y a des longueurs.
"Le Parrain : 3ème partie" est le dernier de la trilogie de Francis Ford Coppola. Le scénario est aussi bien que les deux précédents avec un bémol, après les magnifiques scènes de bal, la mort de Michael Corleone est bâclé, on reste un peu sur notre faim. Al Pacino a vieillit, il n'atteint pas ses excellentes prestations précédentes dans "Le Parrain" et "Le Parrain : 2ème partie". Le jeu des différents acteurs est assez aléatoire, parfois très bon, parfois réellement décevant. L'intrigue est, quant à elle, relativement intéressante. Les quelques images montrant Pacino dans les films précédents, vers la fin du film, nous donne la nostalgie de cette saga culte. Ce dernier épisode est bon, mais il n'en est pas moins le plus mauvais de la trilogie culte "Le Parrain".
Excellente troisième partie, la meilleure selon moi. En effet, la dimension tragique de la vie de Michael Corleone, qui semble avoir la même destinée que son père, ainsi que c'est relation avec sa famille, donne une formidable portée humaine dans ce film à part dans la catégorie des films sur la pègre. Une histoire dont la tragédie, doublé d'un insoutenable suspens, ressort merveilleusement bien lors de la scène de la pièce de théatre. Mention spéciale à Al Pacino et à Sofia Coppola.
Si la première partie était légèrement centrée sur Don Vito Corleone (Marlon Brando), la deuxième létait surtout sur Michael Corleone (Al Pacino), mais quant à la troisième et dernière partie, elle est dautant plus sur Vincent Mancini (Andy Garcia), qui dès le début, nous montre quil veut devenir le patron, et que lon ne doit jamais lui manquer de respect. Sans oublier aussi son amour interdit avec Mary Corleone (Sofia Coppola), qui nest autre que la fille du réalisateur (Francis Ford Coppola). Des scènes toujours aussi époustouflantes, notamment celle de lopéra. On retrouve toujours autant de rivalité autour de « cette famille » qui ne pense quau pouvoir et ne recherche quune seule chose, régner sur un empire déjà bien construit et qui rapporte gros. Une ascension extraordinaire pour Al Pacino, qui hélas ne se terminera pas en toute beauté. Seul le nouveau venu : Andy Garcia, qui a toujours autant de classe, et qui représente à lui seul, un digne héritier, il deviendra au fil de lintrigue, le nouveau parrain ! Cinq ans après les deux premiers volets, ce que lon pourra retenir de cette sublime fresque sur la mafia Italo-Américaine, cest quelle a su conserver au fil du temps toute sa beauté et sa richesse visuelle, portée par de très grands acteurs et un réalisateur de génie ! Une trilogie qui sest bonifiée avec le temps, et devenant par la même occasion, un énorme chef duvre, rejoignant tous les grands films du Panthéon.
Un épilogue fabuleux à la plus grande saga criminelle de l'histoire du cinéma.Pourtant,tourner un 3ème volet 16 ans après "le Parrain II" à la fin explicite,était un exercice périlleux.Mais Francis Ford Coppola a de la ressource,et le scénario développé ici est d'une ruse et d'une richesse épatante.Il se concentre pleinement sur les tourments intérieurs de Michaël Corleone,désormais quinquagénaire à la recherche d'une rédemption impossible.Pour laver ses innomables pêchés,il devient philanthrope auprès du Vatican.Ce n'est plus le même homme.Il connaît le prix à payer pour ses actes.Il pense aller en enfer pour expier.Ressouder la famille est son seul credo.Malheureusement,on n'échappe pas à sa condition et un drame ignoble lui coupera le souffle dans une séquence vertigineuse,succédant à l'opéra entrecoupé d'une dernière vengeance.Coppola brasse une nouvelle fois les thèmes inépuisables de la folie des grandeurs,de la succession,des remords...Le tout baigné d'une mélancolie latente,caractérisée par l'interprétation d'Al Pacino,magistral et fébrile.Le retour aux sources via la Sicile,terre bénite des Corleone.La présence christique comme seul échappatoire,même corrompue.Le fardeau est lourd,trop lourd.Corleone n'est qu'un simple mortel finalement.Seul avec lui-même,il n'obtiendra jamais l'absolution désirée.Déchirante conclusion à une saga inouïe.
Un univers toujours exceptionnel, une réalisation toujours parfaite, un scénario toujours béton et des interprètes toujours parfaits : bref, une suite très réussie.
Le moins bon du point de vue du scénario, et de la mise en scéne (hors scène de l'opéra, immense), le casting se réduit a Pacino (en forme moyenne, avouons-le) et Garcia (ainsi qu'a mademoiselle Coppola, pourquoi n'est-elle plus actrice, parce qu'elle est ici, lumineuse), pauvre au regard des autres. L'interet historique est réduit ici...mais bon, même en petite forme, Coppola est un maitre qui rate mieux que la plupart des réalisateurs réussissent.
Quel Pari de Coppola, quel pari osé ! Sortir le dernier opus de la saga des parrains 15 ans aprés ces deux derniers et avec autant de classe ! Ce troisieme parrain est dans la même lignée que les autres, sublime ! Al pacino avec 15 ans de plus joue magnifiquement bien ! La scéne de l'opéra est tout simplement magnifique et le denouement l'est autant ! Une saga culte signé Monsieur Francis Ford Coppola
Culpabilité et remords. Coppola utilise les décors du Vatican et l'opéra sicilien pour réaliser une tragédie contemporaine cette fois. Celle d'un homme qui n'aura pas su s'arracher à la violence de son clan qu'il fuyait dans le premier volet. Al Pacino porte le visage de la douleur, ses scènes avec Diane Keaton sont bouleversantes. Sa quète de redemption ne l'amenera à rencontrer que des personnages plus puissants et plus corrompus encore. Jamais autant à l'aise que dans la tragédie, Coppola réalise un final grandiose, assez sous-estimé (à tort) au regard des deux premiers volets. Puissant et tragique.