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selenie
6 260 abonnés
6 184 critiques
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5,0
Publiée le 29 janvier 2013
Troisième opus final de la plus grande saga du cinéma. 25 ans après Coppola signe l'apothéose finale de la famille Corleone. Ce film se déroule 16 ans après "Le Parrain 2". Comme le précédent où l'histoire et le business familial se confond avec la grande Histoire (Cuba 1959) ce dernier épisode use du même système avec le scandale qui a mouillé la banque du Vatican avec des ramifications mafieuses dans les années 1978-1981 (d'après histoire vraie donc). Un peu en-dessous des deux premiers celui-là pose certaines questions... Au-début Vincenzo (Andy Garcia digne successeur de Pacino) ne semble pas connaitre le père de sa cousine (!?) Michael Corleone et vice versa d'ailleurs (?!) tandis qu'onse demande où sont passés les autres membres de la famille de Sonny (James Caan dans le premier)... Tel un drame antique Michael Corleone est aveuglé par son ambition et la tragédie semble frapper le Don pour ses péchés par le biaise de ses proches. Impitoyable et funeste mais toujours aussi beau et impressionnant.
C’est difficile de le juger ce « Parrain 3 » tant la comparaison avec ses prédécesseurs joue dans la balance. Alors oui, moi aussi je trouve ça moins bien, moi aussi j’attendais un plus grand final de cette belle saga d’où une réelle déception. De l’autre côté, quand je le revois après coup, une fois l’émotion passé, je me dis qu’il n’est pas si odieux que ça. Alors certes, ce « Parrain 3 » manque d’audace et de nerf, mais il n’en reste pas moins un film propre qui peut se regarder pour ce qu’il est : une conclusion honnête à défaut d’être une conclusion enflammée…
Sur le chemin de la rédemption et de la légalité, Michael Corleone tente de se racheter une certaine dignité, sauf qu’il est difficile d’échapper à ces vieux démons. Francis Ford Coppola montre une nouvelle fois l’étendue de son savoir-faire, surtout dans la lumineuse dernière demi-heure de ce troisième volet qui souffle obligatoirement de la comparaison en n'arrivant jamais à atteindre le niveau de ses deux illustres prédécesseurs. Malgré son ton hautement dramatique, cette constatation concerne également l’interprétation d’Al Pacino en perte de rayonnement, alors qu’Andy Garcia, dans le rôle du fils impulsif de Sonny (James Caan dans le premier opus), remporte tous les suffrages. Nullement raté pour autant mais manquant assurément d’éclat, « le Parrain, 3ème partie » clôt définitivement l'une des plus belles pages de l’Histoire du cinéma.
Même si ce troisième opus est un peu plus mouvementé que ses prédécesseurs, "Le parrain 3" est toujours trop mou et trop redondant a mon goût pour qu'il capte assez mon intérêt et que je l'apprécie apparemment a sa juste valeur... La trilogie "Le parrain" reste pour moi une saga trop estimée, bien que je reconnaisse ses qualités artistiques et sa narration étalée sur trois épisodes hors norme, ces films sont pour moi beaucoup trop répétitifs et malheureusement trop bavards! Reste des réalisations dantesques et des interprètes inoubliables! Et je dis quand même bravo Coppola!
Michael Corleone se fait vieux, usé et fatigué, alors il veut se ranger, avec sa famille, quelque peu réduite... mais cela sera-t-il possible avec toutes ses casseroles aux fesses ? "Le Parrain III" joue bien plus sur la corde sensible, parfois un peu trop d'ailleurs, avec quelques séquences où l'on croirait entendre les violons de sortie... Le scénario est un peu moins puissant aussi, malgré quelques scènes marquantes (l'attaque à l'hélico, la confession, le final sur les marches, etc....), mais ça reste du très lourd, une belle conclusion, plutôt habile et inattendue, malgré quelques facilités et petits ratés sur 2-3 scènes à la fin... Al Pacino est toujours aussi génial, dans un registre plus sensible, Andy Garcia s'en sort très bien, les femmes un peu moins je trouve (à part Talia Shire), et on a toujours droit à une galerie de tronches pas possibles ! ^^ Un dernier volet qui fait honneur au monument qu'est la trilogie de Francis Ford Coppola.
pffff un regret , que l'on arrive à la fin et j'aurai aimé que celà continue encore .... je sais dur de faire une suite dans la même lignée , mais pourquoi pas ....
Un chef d'œuvre absolument magistral tant par la réalisation parfaite avec un tel génie dans des plans dignes d'un grand opéra que par l'interprétation générale. Al Pacino, en tête du casting, a-t-il signé là son plus grand rôle ? Scénario riche en émotions et en rebondissements. D'une puissance inimaginable. Pour moi, la quintessence du cinéma.
1990, tournant dans la carriere de 2 legendes du Nouvel Hollywood : Les Affranchis pour Scorsese et Le Parrain, 3e partie pour Coppola. Bien que n'ayant pas l'excellence des 2 premiers films, Le Parrain 3 est bien meilleur que les productions actuelles. On retrouve avec joie Don Michael Corleone (Al Pacino) qui tente de rentrer les affaires de la famille dans la legalite par le biais de dons pour l'Eglise. On decouvre dans ce film le personnage de Vincenzo Mancini tres bien interprete par Andy Garcia. Le grand bemol de ce film est Marie Corleone, bien mal interpretee par Sofia Coppola (fille du realisateur).
fin d'une saga mafieuse qui sonne le glas pour Michael Corleone où on retrace la fin de carrière de ce dernier et qui meurt seul, pauvre, malade, et sans pouvoir bien qu'il l'est donner à Vincent Corleone donc l'histoire peut continuer. Une saga cinq étoiles impeccable, que je revois et revois sans fin, sans problème. Al Pacino termine son personnage fétiche et il n'en reviendra pas, une page lui est totalement fermé. Andy Garcia est totalement crédible, tant qu'on le sent dangereux et loyale. Diane Keaton joue des petits passages toujours au bon moment, et qui est à part Talia Shire et le garde du corp du Michael du temps où il devait se cacher en Sicile, le seul vestige du premier film. Les nouveau parrain, Eli Wallach ("le bon,la brute et le truand") et Joe Montegna donne du piment à l'oeuvre. Petit rôle de Bridget Fonda, qui est une bonne surprise, mais le vrai bijoux est la future réalisatrice, Sofia Coppola, sublime fille de Francis Ford, à qui il l'a fait joué dans le premier parrain, le bébé baptiser. Un petit Guest de George Hamilton, pour remplacer Robert Duvall en tant que avocat. une saga que j'ai dans ma dvdthèque et qui le réchauffe de ces lettres de noblesse. En attendant un 4eme épisode qui n'arrivera peut être jamais, j'ai les 3 premiers de côté, rassurant non?
Au début du film , on peut être un peu perdu , Michael Corleone a vieilli , tous ses frères sont morts , ses enfants se sont éloignés et il semble être bien seul dans sa "famille" , mais on constate rapidement que les choses n'ont pas réellement changés et que ce 3ème volet est très similaire au premier dans sa construction . Al Pacino est désormais un parrain vieillissant rongé par les remords et qui n'aspire plus qu'à rentrer dans le droit chemin et réparer comme il peut ses fautes , malheureusement il va se rendre compte que le monde "légal" auquel il souhaite prendre part n'est pas nécessairement plus honnête que celui dont il est issu et qu'il apporte son lot de problèmes auxquels son neveu brillament incarné par Andy Garcia rêve d'apporter des solutions du même genre que lui par le passé , un éternel recommencement dans lequel tous les ingrédients de la tragédie sont à nouveau présent . Au final une vrai réussite avec un Al Pacino plus torturé que jamais dans un monde aussi pourri que lui et au sein duquel il ne semble finalement être qu'un pion , un film qui a aussi le mérite d'apporter un éclairage sur l'affaire Banco Ambrosiano dont il s'inspire , une affaire ayant encore aujourd'hui de très nombreuses zones d'ombres .
Interminable, pompeux, et confus, ce troisième volet du 'Parrain' est uniquement sauvé de la complète nullité par son univers, brillamment mis en place dans les épisodes précédents, et par d'intéressantes idées scénaristiques et de mise en scène sur la façon dont la vie imite parfois l'art. La fin tragique, potentiellement superbe, est malheureusement gâchée par d'affreux effets, tandis que le reste de l'histoire se perd en d'innombrables intrigues sans intérêt.