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velocio
1 295 abonnés
3 121 critiques
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1,5
Publiée le 2 avril 2016
C'est fou comme de nombreux films italiens des années 60 ont très mal vieilli. Ce film en est un très "bon" exemple : scénario sans grand intérêt, mise en scène très plate, musique horripilante. Ne restent que quelques acteurs et actrices pour apporter un tout petit quelque chose.
13 591 abonnés
12 377 critiques
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4,0
Publiée le 19 février 2016
Commencèe par des ètudes de moeurs très anodines, l'oeuvre de Mauro Bolognini va très rapidement prendre un tour plus violent, notamment après sa rencontre avec Pier Paolo Pasolini! D'aucuns crieront même au scandale à la parution de ses nouveaux films, "La notta brava", celui-ci et surtout "Il Bell'Antonio" qui est sans doute sa meilleure rèussite! Blondes, brunes ou rousses, le juvènile Jean Sorel les aime toutes! Une vraie obsession! D'après la nouvelle d'Alberto Moravia, "La Giornata balorda" est un Bolognini troublant, coquin et inèdit au « Cinèma de minuit » . Sorel pense tellement aux femmes qu'il en oublie de chercher du travail! En 1960, Rome n'est qu'un nom et les boulots se font rares! Heureusement, il n'y a pas que ça dans la vie, il y a aussi la mer, le soleil et l'amour que l'on voit en filigrane alors qu'un très lent travelling nous fascine dans la scène d'introduction, celui d'un quartier populaire romain avec les draps qui pendent et les ramasseurs d'ordures qui se font entendre! Des personnes ici et là venant de tout horizon, 50 000 lires à trouver, un Sorel qui viole les règles de la morale, une Lèa Massari magnifiquement belle sur son transat et la participation prècieuse d'Isabelle Corey qu'on prend toujours plaisir à voir! Un excellent Bolognini...
D’abord fasciné par la qualité de la photographie en noir et blanc (la cité prolétaire en contre plongée, Rome écrasée de soleil), de ses cadrages et mouvements de caméra signés Aldo Scavarda, ponctué par un choix musical très pertinent de Piero Piccioni, LA GIORNATA BALORDA nous plonge progressivement dans l’ennui. Si le montage trop relâché permet à la sensualité de s’exprimer (la chaleur, les relations sexuelles), il amortit toute tension, si bien que l’ensemble se regarde plutôt avec admiration quant à la technique, qu’intérêt pour cette histoire. Sans doute cette lenteur, associée à une espèce de patchwork social-politique-sensuel-ironique distancié (le cadavre, l’oisiveté des riches) n’aide pas à la concentration. Malgré Lea Massari, Jeanne Valérie et Jean Sorel, Bolognini qui lorgne du côté d’Antonioni, réalise un film plutôt pour cinéphiles et rat de cinémathèque.