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carter311
10 abonnés
113 critiques
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4,0
Publiée le 3 octobre 2009
Deux mots, deux prénoms : Bowie, Keechie.Une belle histoire d'amour à la bonnie and clyde, qui finit évidemment d'une manière tragique.On reste quand même touché par le style de Nicholas Ray qui ne nous montre que des gestes de cette amour, une montre, une lettre.
Premier film de Nicholas Ray: rien à dire, c'est captivant, c'est bien fait et le cinéaste y met ses obsessions propres à lui... et ça marche. Chaque plan a été pensé et le duo d'acteurs est exceptionnel mis en valeur grâce à la beauté des images en noir et blanc... Du grand cinéma comme il ne s'en fait plus.
Le premier et probablement le meilleur film de Nicholas Ray. Un diamant noir, souvent imité, jamais égalé ! Cette histoire d'un jeune couple en fuite est absolument boulversante.
Premier film de Nicholas Ray, un polar sombre et désespéré qui suit le destin tragique d’un jeune couple en cavale vers une quête impossible de rédemption, interprété par deux comédiens solaires. Le plan final est magnifique. Noir c’est noir !
Après s’être financièrement ramassée avec des œuvres à gros budgets, Dore Shary décida de réduire la voilure en faisant confiance à des jeunes réalisateurs ambitieux, mais prêts à travailler avec des budgets de série B. Shary propose de porter à l’écran le roman d’Edward Anderson « Thieves Like Us » à John Houseman. Ce dernier impose son ami Nicholas Ray comme réalisateur car le récit tragique de deux adolescents renferme les thèmes chers au cinéaste : la violence de la société qui détruit l’adolescence dont l’amour est la recherche d’un illusoire paradis, implacablement perdu. « They Live by Night » (Les amants de la nuit) renferme tout Nicholas Ray. Dès les premiers plans, la réalité brutale vient coupé le rêve amoureux paradisiaques des deux amants. La couleur sombre affichée d’entrée, et le prologue d’une tragédie inévitable (systématique chez Ray), offre l’un des grands paradoxes présent film après film. Dès le début le spectateur se doute de la fin, mais espère qu’un événement, aussi fortuit qu’heureux, surgira. Car construit comme une tragédie grecque, l’espoir est entretenu par la venue d’un Deus ex machina. En vain. Grâce à une direction d’acteur déjà exceptionnelle. Cathy O’Donnell dont c’est le premier grand rôle au cinéma, interprète une adolescente androgyne qui par amour devient une jeune femme splendide, uniquement grâce à son interprétation, sans utilisation d’artifices fétichistes (ni talons aiguilles, jupe serrée ou maquillage surchargé), mais avec grâce, pudeur et frémissements. Elle forme un couple empathique avec Farley Granger qui offre une prestation intériorisée et nuancée. Ils sont traqués par deux adultes inhumains, attirés par l’appât du gain uniquement. Howard Da Silva joue la brute surexcitée et son glacial partenaire, encore plus inquiétant, est interprété par Jay C. Flippen. Les deux sont parfaits. En ajoutant des cadrages propres à ce que sera le style de Ray : inventivité pour sortir du cadre et précision pour y arriver sans perte de lisibilité, une photographie de qualité de George E. Diskant (dommage que ce ne fut pas John Alton) et un choix musical pertinent (comprenant un beau et synbolique numéro de Marie Bryant), le jeune cinéaste dès son premier film livre une copie de maître, belle à hurler.
"Les amants de la nuit", je l’ai découvert dans une salle de l’Action Christine, il y a une bonne dizaine d'années. Et l'impression reste la même : ce film est d'une grande intensité dans sa mise en scène, ses clairs-obscurs, ses dialogues (« quelle heure as-tu sur ta montre ? ») et le jeu de ses jeunes acteurs. Même sur petit écran, c'est magnifique.
Superbe film, dont la beauté visuelle s'allie à celle des dialogues. Malheureusement les sous-titres sont très mauvais, ce qui n'est pas du tout le cas de ce film.