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landofshit0
274 abonnés
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4,5
Publiée le 16 mai 2013
Le ton de dommage que tu sois une canaille est formidablement soutenu,c'est le premier atout du film,le second sont ces acteurs. Mastroianni est le naïf amoureux, Sophia Loren la vamp voleuse abusant de ses charmes, et Vittorio De sica excellent en patriarche embobineur formant et chapeautant sa tribu de voleur. La légèreté du film emporte tout,les dialogues sont savoureusement drôles, il est impossible de ne pas être emporté par le ton de cette excellente comédie italienne.
Un brave et honnête chauffeur de taxi croise le chemin d'une superbe voleuse, qui avec l'aide de deux bras cassés, veut lui voler son véhicule de travail. A partir de là, il va s'ensuivre une série de quiproquos aussi drôles et savoureux les uns que les autres qui va jouer beaucoup sur l'opposition entre la probité à toute épreuve de notre brave type et la malhonnêteté toute aussi à toute épreuve de la superbe voleuse ainsi que sur l'attirance qu'ils ne peuvent s'empêcher d'avoir l'un envers l'autre. Le tout avec une touche de masochisme masculin qui rappelle que oui les hommes préfèrent les chieuses. Difficile de ne pas penser à la screwball comedy et au chef d'oeuvre du genre *L'Impossible Monsieur Bébé*. Ce film marque la première réunion, et heureusement pas la dernière, entre deux stars mythiques, Sophia Loren et Marcello Mastroianni. J'ai un avis paradoxal sur Sophia Loren, autant je la trouve incroyablement fadasse dans les grandes productions hollywoodiennes du genre "Le Cid" autant je la trouve, et en particulier ici, fabuleuse, incroyablement sexy et sensuelle, dans la plupart de ses films italiens, surtout quand elle joue face à Marcello Mastroianni, égal à lui-même c'est-à-dire aussi attachant que marrant, avec lequel l'alchimie fonctionne à mort. Une autre grande force de cette comédie, ce sont les personnages secondaires. Même ceux qui n'apparaissent que quelques secondes sont réussis, et cela fait que ce tableau de l'Italie des années 50 est très vivant et donc, tout en ne perdant jamais de sa légèreté, authentique. On flirte souvent avec le néoréalisme, on est dans le quotidien, dans les préoccupations des personnages, mais attention toujours sous l'égide de la drôlerie. Ah oui, il ne faudrait surtout pas oublier d'évoquer dans le rôle du père protecteur du personnage de Sophia Loren, et bien évidemment tout aussi honnête que sa fille, un Vittorio de Sica absolument grandiose et qui n'est pas loin de voler la vedette à notre joli couple. La scène au cinéma, notamment, où son personnage peste d'avoir amené ses enfants voir un film avec des voleurs, non pas du tout à cause de la malhonnêteté de ces derniers mais plutôt à cause des méthodes de ces derniers qui selon lui dans la réalité les auraient faits rapidement coffrer par la police, est brillante. Le tout sous l’œil d'un vieux de la vieille, Alessandro Blasetti, qui réalise le tout avec une grande efficacité. Pas de doute, on est vraiment dans le meilleur de la "comédie à l'italienne".
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4,0
Publiée le 18 février 2016
Marcello Mastroianni et Sophia Loren font vibrer le cinèma de minuit lors d'un Cycle du « Cinèma italien » . Tout simplement parce que ce duo lègendaire livre l'une de leurs meilleures collaborations! Tournè en 1954, "Peccato che sia una canaglia" est une formidable comèdie signèe Alessandro Blasetti, le rèalisateur de l'inoubliable "La Corona di ferro". Quand Loren chante, fredonne ou siffle en italien « Bingo, bango, bongo, je ne suis bien qu'au Congo » , c'est la douceur de vivre du cinèma italien des 50's qui ressurgit avec la plage d'Ostie, les embouteillages à Rome ou les chamailleries aux abords du Colisèe! Dans ce film, Lina Stroppiani / Sophia Loren tranche nettement sur la production des 50's parce qu'elle incarne une femme venue tout droit de la vie quotidienne! Elle appartient à cette gènèration nouvelle, celle de l'après-guerre, qui a connu la faim et la pauvretè, et, pendant de longues annèes encore après la guerre, la misère! Mais cette Loren est belle, de cette beautè italienne qui fut cèlèbrèe tout au long de l'histoire! La Loren impose en même temps un certain èrotisme commercial qu'on impose au spectateur...et au beau Marcello! Ce dernier campe un chauffeur de taxi qui tombera èvidemment amoureux de cette femme peu scrupuleuse! il y a de quoi...
Ce film d'Alessandro Blasetti est un fleuron de la comédie italienne. L'on y retrouve trois des plus grands talents, qui vont marquer l'histoire du cinéma italien, l'envoutante Sophia Loren, le toujours beau Marcello Mastroianni et le charmant Vittorio De Sica. L'histoire n'est pas primordial, ce qui compte dans ce film, c'est l'état d'esprit qui règne rempli de légèreté, d'humour, d'amour dans l'Italie de l'après-guerre. Un film à voir et à revoir
Comédie à l'italienne comme il s'en faisait énormément à l'époque. La vraie force du film reste son casting et le ton du film. Entre légèreté et liberté tout y est simple et facile. Un esprit libertaire et sans contrainte habite le film, symbole d'une époque où le bonheur semble respirer. Les acteurs sont l'autres points essentiels. Marcelle Mastroianni et Sophia Loren sont à l'époque en pleine ascencion. Mastroïanni joue un séducteur malgré lui tandis que Sophia Loren y est sublime de vanité et belle à damner. En prime un Vittorio De Sica succulent en papa voleur. Cela manque peut-être d'un rythme parfois plus soutenu. Un très beau film cependant plein d'impertinence et de charme.
Un chef d'oeuvre où officie pour la première fois ensemble le plus beau couple de cinéma italien Sophia L et Marcello M. Truffé de petites phrases irrésistibles "- je ne me balade pas, je suis fonctionnaire à la Caisse du midi ! - il est midi passé, vous devriez être au bureau !" Blasetti nous montre une "canaille" pleine de charme et dotée d'une verve et d'un bagou incroyable, jamais déstabilisée même quand elle a tort. Une actrice de vingt ans et déjà on voit le monstre sacré en face d'un Marcello de trente ans qui n'arrive pas à lui tenir tête. Une surprise détonante.
Une comédie italienne qui repose en grande partie sur le trio Sophia Loren/Marcello Mastroianni/Vittorio De Sica. Le rythme du film est particulièrement dynamique, et la jeune actrice italienne, de toute beauté dans un rôle de voleuse issue d'une famille où le larcin est érigé en principe, nous offre un merveilleux et énergique numéro de mijaurée. Frais, sympathique et irrévérencieux.
Malgré quelques longueurs (notamment la scène du commissariat, interminable) le film est assez délicieux, cynique à souhait et remarquablement bien interprété par son trio vedette. La silhouette de Sophia Loren est impressionnante.
Comédie italienne dans laquelle un chauffeur de taxi (Mastroianni) à qui on a essayé de voler son outil de travail, tombe amoureux de la complice des voleurs, elle même appartenant à une famille de voleur, dont son père (De Sica). Petit film du grand cinéaste Blasetti. Comédie bien réalisée mais sans aucun excès technique particulier et qui n'a pour d'autre but que de mettre en valeur les deux comédiens principaux. On rit bien sûr aux aventures du pauvre chauffeur de taxi. On a là une bonne image d'un style de vie à l'italienne, mieux encore à la romaine, le vol étant comme on sait une spécialité italienne, dit-on. Ce film participe donc à ce cliché qui n'en est peut-être pas un. Les acteurs italiens sont très bons. La réalisation n'égale pas les grandes oeuvres de Blasetti. Cela se regarde sans ennui.
Une merveilleuse comédie italienne, pleine de fraîcheur et d'humour. Sophia Loren, dans un de ses premiers rôles, illumine le film et Marcello Mastroianni endosse déjà le rôle du séducteur malgré lui. Quant à Vittorio de Sica, il campe un père voleur irrésistible.
Le film raconte les démêlés cocasses d'un chauffeur de taxi intègre (Marcello Mastroianni) avec une jolie voleuse dont les activités relèvent, apparemment, d'une tradition familiale. Dans la famille Stroppiani, on est voleur de père en fille. Qu'on ne s'attende pas à trouver dans cette petite comédie superficielle de subtils incidents ou idées comiques; en revanche, l'abattage des acteurs et leur sens de la comédie (à l'italienne) dispensent une vraie bonne humeur et une dynamique verbale très représentatives des comédies populaires italiennes. Au coeur de faubourgs modestes et tout en vitalité, Sophia Loren, Marcello Mastroianni et Vittorio de Sica incarnent des gens du peuple aussi sympathiques que pittoresques et se livrent à un savoureux numéro d'acteurs. De Sica, en particulier, dans le rôle du père, voleur non sans déontologie, s'impose avec une dialectique souvent irrésistible. Cette comédie légère et bavarde, mise en scène sans beaucoup de rigueur, n'atteint pas les classiques de Monicelli ou Risi mais en a le charme et l'esprit.
Des comédies comme celle-ci naissaient dans une intersection historiquement unique : entre la guerre et Fellini. Mais celle-ci en particulier se retrouve aussi entre un deSica déjà au-delà de son apogée et une Sophia Loren seulement défaite depuis deux ans des noms d'emprunts qui empêchaient son talent de la faire décoller. Des films comme ça peuvent presque faire croire que le baby-boom italien date d'avant la guerre ; en 1955 déjà, on parle des jeunes avec dédain comme "le produit de la guerre". Un terreau précocement fertile à un jeu d'acteurs super naturel dont les dialogues, quoique foisonnants et tous azimuts, sont sublimes pour qui a la vivacité d'esprit nécessaire pour les suivre. Mais à toute précocité son immaturité, en l'occurrence le scénario qui saute trop vite d'une situation à l'autre pour finalement tout laisser tomber en guise de fin.
Le titre original de cette comédie italienne est "Peccato che sia una canaglia". Le titre de la VF est la traduction littérale. 1er duo entre Sophia Loren et Mastroianni.