Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gimliamideselfes
3 069 abonnés
3 967 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 février 2014
J'aime bien le cinéma de Milos Forman… enfin je n'ai vu que ses films américains, c'est son premier film Tchèque que je voie. Franchement le film avait tout pour me plaire, une jolie blonde, ses amours, beaucoup de vrai, donc de beau… cependant j'ai trouvé ça chiant.
On a de longues scènes, j'aime les longues scènes, des belles séquences et il y en a dans ce film. Mais cependant la mayonnaise ne prend pas. C'est bien fait et tout, cependant il manque quelque chose, quelque chose qui viendrait donner un peu de vie. Je crois aux personnes, c'est bien interprété, un très beau noir et blanc, mais pour un film qui n'est pas fondamentalement mal pensé il aurait fallu avoir plus de moments de vie, être un peu moins dans la retenue.
Le comportement des mecs et des filles au bal est assez réaliste, maison voit qu'on est au cinéma, il manque peut-être quelques petits gloussements féminins, quelques regards…
J'aime le fait que les acteurs ne soient pas franchement beau, juste des gens ordinaires à qui cette histoire vraie et simple pourrait arriver. Mais l'exécution me semble un peu trop statique.
Après ce n'est pas mauvais, c'est même bon, mais ça ne m'a pas passionné et vers la fin ça fait un peu long. Cependant j'ai vraiment aimé la scène avec le pianiste et la blonde lorsqu'il essaye de la convaincre plus ou moins facilement et par des moyens détournés de coucher avec lui et surtout la scène qui s'en suit très belle esthétiquement.
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 novembre 2012
Ah ce cinèma amer, tendre et fragile des annèes 60! Milos Forman en ètait vraiment l'un des plus reprèsentants du nouveau cinèma tchècoslovaque! Ce ton de tragi-comèdie qu'il a cherchè a toujours existè dans l'histoire de la culture des nations tchècoslovaques. "Les amours d'une blonde" nous montre brillamment une jeune ouvrière qui entretient une liaison avec un musicien de son âge! Traitèe avec sincèritè, mais aussi avec beaucoup d'audace pour l'èpoque (nous sommes ici en 1965), la scène d'amour entre les jeunes gens est une rèussite cinèmatographique, qui doit beaucoup à la grâce et à la fraîcheur des interprètes! Comme d'autres cinèastes tchèques de cette gènèration du renouveau, Forman dut quitter son pays après l'intervention soviètique et commença une seconde carrière aux Etats-Unis dès plus prestigieuse ("One Flew Over the Cuckoo's Nes", "Amadeus"...). Visuellement beau et techniquement bien fait, Forman signe un bien joli film...
Le film doit son origine (lointaine) à la rencontre de Miloš Forman et d’une jeune fille dans une gare. Les acteurs sont des non professionnels. Le scénario est, comme dans "L'as de pique" (1964), son précédent film, inconsistant avec des scènes trop longues et tournant à vide. Cela se passe dans une ville tchécoslovaque où travaillent des jeunes femmes dans une usine de chaussures. Des militaires (des réservistes) viennent y faire des manœuvres et un bal est organisé pour rompre le désœuvrement des jeunes filles. spoiler: Un trio est dragué par 3 hommes mariés qui échouent dans leur tentative ; l’une d’elle (la blonde du titre) finira dans le lit du jeune pianiste du bal. Quelques jours plus tard, elle débarque chez ses parents avec sa valise, créant la suspicion de la part de la mère du musicien qui obligera son fils (à son retour de bal) à dormir avec ses parents, la blonde ayant pris son lit. Il y a quelques scènes amusantes spoiler: telles que celle où un réserviste perd son alliance qu’il a cachée et la cherche sur la piste de danse, celle où les 2 jeunes gens sont au lit et interrompus dans leurs préliminaires sexuels par un rideau de fenêtre récalcitrant ou celle où le père, la mère et le fils s’engueulent dans le même lit et cherchent le sommeil. Cela n’en fait pas une comédie, ni même un brûlot politique (Forman quitta la Tchécoslovaquie juste avant le printemps de Prague en 1968). .
Le film qui révéla Milos Forman. Là où beaucoup de films estampillés "nouvelle vague" paraissent aujourd'hui datés, celui-ci a gardé toute sa fraicheur, insolente, noirceur. à découvrir d'urgence si vous ne l'avez jamais vu
L'histoire semblait prendre une tournure interessante après un début franchement ennuyeux (le pire étant cette scène du bal) avec la scène d'amour entre les deux jeunes, passant d'une vie plate et morose à un semblant d'élévation, du pathétique de la rencontre à la confiance en elle mais en réalité c'est le simple film d'une rencontre!!! Jolie stylisation
film réalisé avant le printemps de praque , film de la nouvelle vague tchéque , un charme fou , film sur la jeunesse des années soixante dans les pays de l'est .
Ce troisième long-métrage de Milos Forman a été réalisé durant de dégel amorcé par Khrouchtchev en Union soviétique et qui a conduit à un relatif assouplissement du régime communiste et permis aux réalisateurs de s'exprimer plus librement. « Les amours d’une blonde » nous emmènent dans une petite ville ouvrière près de Prague. La population féminine est trop élevée et le comité d’entreprise réussi à faire implanter un cantonnement militaire à proximité. Les nombreux quadragénaires s’essaient alors à la drague, mais la jeune Andula préfère davantage le pianiste de l’orchestre. Le film doit sa réussite à sa simplicité et son optimisme qui réside derrière chaque séquence. La musique y tient un rôle précieux pour guider les joies et désillusion de cette belle bonde. Décédé en 2018, le Festival de Cannes rend hommage au réalisateur en projetant notamment cette œuvre lors de l’édition suivante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Deuxième long pour Milos Forman qui fait le portrait d'une jeunesse qui aspire à une certaine forme de liberté sans qu'elle ait les moyens de le concrétiser à travers celui tour à tour tendre, drôle, émouvant et triste d'une jeune et belle ouvrière de Province. Les autorités communistes de l'avant Printemps de Prague sont montrés comme essayant d'arranger les choses mais en le faisant mal ; la société comme se voulant puritaine et moraliste mais étant en fait hypocrite. Bien dans la veine de la Nouvelle Vague tchèque, "Les Amours d'une blonde" possède hélàs le principal défaut de cette dernière (et même de toutes les "Nouvelle Vague" cinématographiques !!!) c'est-à-dire un scénario d'une construction un peu trop décousue. Mais le réalisateur réussit bien à retranscrire l'ambiance d'une époque et les références à "Cendrillon" sont subtiles. Un conte de fées mais un conte de fées bien ancré dans la réalité donc qui ne peut que se finir sur des désillusions.
Je sors de la salle noire, et me voilà encore tout remué par ce pur bijou de cinéma.
C'est juste génialissime. Pas une seconde d'ennui, un sourire jusqu'aux oreilles du début à la fin ; et quand la bouche n'est pas étirée par un enthousiasme permanent, elle est ouverte pour laisser s'échapper des rires exquis. Si seulement les nouvelles vagues se faisaient toutes aussi fraîches !
L'histoire est tout bonnement magnifique et est racontée de la plus louable manière qui soit : Forman, par son humour percutant et intelligemment introduit, arrive à donner aux événements dramatiques une qualité comique. Ainsi, le destin d'Andula se retrouve tiraillé entre gravité et légèreté.
L'étirement temporel et causal avec lequel joue Miloš Forman nous surprend à de multiples reprises et l'imprévisibilité des dialogues n'a d'égal que le réalisme qui en découle. C'est l'épuisement du potentiel des scènes qui est remarquable dans ce film. Tout est exploité - il en ressort une entièreté stupéfiante et une impression de sincérité revigorante. Esthétiquement et scéraristiquement parfait, on a le droit à de nombreuses scènes inoubliables. C'est historiquement amusant et pertinent dans le déploiement d'une morale aussi cruelle qu'humaine.
Un long métrage complet et maîtrisé, d'une maturité sans équivoque - et un coup de cœur pour ma part.
film sans grand intéret. J'ai toujorus pas bien compris où il voulait nous amener. 1h20 de divers épisodes de la vie amoureuse d'une jeune fille.. manifestement sans liens entre eux...
Une des première pépite de Milos Forman. Autour des mésaventures tragicomiques de jeunes filles ravis de voir arriver un régiment de soldats dans leurs petite ville. Le ton est badin, amusé mais peu à peu dans ce portrait de la jeunesse des moments de tristesse et de solitude vont se glisser. Malgré l'optimisme, pas tous les jours facile la vie d'une jeune fille. Le film se distingue par sa facon d'insérer des scènes très longues au coeur du récit pour renforcer l'aspect vérité de cette histoire qui a quelques allures de conte. Le film a gardé sa fraicheur et son gout doux-amer le rend agréable.
Curieux film très inspiré de la nouvelle vague française de par un certain amateurisme. On se demande au début ce qu'on est en train de regarder avant de tomber sur cette longue scène de dancing, petit microcosme social dans lequel trois beaufs vont essayer de draguer trois jeunes femmes, on a droit du coup à quelques gags qui le font bien, la scène de coucherie offre aussi son lot de surprises mais le clou du film rester cette scène de chambre à coucher avec les parents de Milda, deux personnages admirablement décrits et qui nous jouent une scène d'anthologie. Et puis Forman est un malin, il sait montrer qu'il sait filmer et nous offre une scène d'ensemble du dancing de toute beauté. Une bonne surprise.
Ce film de jeunesse de Milos Forman est minimaliste, il met en scène deux espaces (une salle des fêtes, un appartement) à travers lesquels des situations sur le papier convenues deviennent originales. C'est grâce à un intérêt pour la durée que les situations mises en scène prennent une tournure inattendue, dévoilant tour à tour ou simultanément une forme d'incongruité comique et une tristesse poignante. La première partie et sa longue séquence de bal est la plus légère, son ton presque enfantin s'incarne autant dans une manière de ridiculiser ses personnages gradés que dans l'amusement qu'il y a à filmer les attentes contrastés de deux groupes de femmes (certaines espérant ne pas être draguées, au contraire des autres). Les joyeux malentendus et les discussions contre-productives permettent à la situation non seulement de durer mais de toujours prendre une direction imprévisible. Ces procédés sont employés à l'échelle du film, qui se fait toutefois plus grave dans une seconde partie où les scènes de ménage sont à première vue une source de rire mais dont les conséquences sur le personnage principal sont nettement moins joyeuses. Toute la beauté du film réside ainsi dans cette façon de laisser infiltrer des sentiments de solitude et de déception au sein de ressorts essentiellement comiques, le caractère d'abord anecdotique de l'entreprise prenant finalement une véritable ampleur.
On est entre la comédie romantique, le carrément burlesque et le mélo social. C'est l'intérêt principal de ce film assez court (1h17) par l'un des réalisateurs qui deviendra par la suite le créateur de chefs d'œuvre du cinéma hollywoodien. Point de vue mise en scène c'est un peu fauché et pauvre. Point de vue acteurs par contre c'est assez juste et parfois assez drôle.