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fandecaoch
1 052 abonnés
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3,0
Publiée le 16 juillet 2016
Primary Colors : Un faux biopic car le film s’inspire librement de la campagne électorale de Bill Clinton même si ils ont changés le nom dans l’histoire pour que ça passe mieux. Mais, ils sentent caches pas et c’est assuré mais pas totalement assumé du coup. Pour le film en général, c’est plutôt fidèle au combat et a la guerre qu’engendre les élections, ils se renvoyés la balle, ils démontent ce que dis et accuse de l’un et l’autre, les veilles histoires, les défauts et les écarts de conduite spécifiquement a cette campagne… L’atmosphère et l’ambiance est bien retranscris avec les crises et les risques entre les personnages, ça pas de problème. Mais, je trouve quand même qu’il manque de piquant, de rythme, le film dure quand même un bon 2H10 et c’est toujours le même rythme, il y a pas de moment fort et je ne vais pas dire que c’est plat et chiant mais on suit ça sans souci mais rien d’exceptionnelle et de palpitant. Pourtant, il y a un casting d’exception et ils sont tous impeccables : John Travolta, Emma Thompson, Adrian Lester, Kathy Bates. Et la réalisation est bonne malgré quelle soit classique, c’est de bonne facture. Mais, pour revenir a l’histoire, ça tourne beaucoup sur le même thème : infidélité… mais pas plus, on approfondi pas autre chose tellement, surtout que le personnage centrale malgré tout et l’assistant du futur président, c’est bien, ça change de vision mais bon. Donc voila, bon petit film du genre, un peu lent et manque d’intensité mais le casting est génial et ça ce regarde bien mais pas inoubliable.
Un film remarquable, extrêmement intelligent, qui retrace avec beaucoup d'humour un sujet en réalité très intéressant et très sérieux. La mise en scène de Mike Nichols est fascinante et tout le scénario nous fait vraiment penser que nous aussi, nous faisons partie du décor. Personnages très intéressants et interprétation hors pair, ou Travolta signe une prestation de premier ordre. Formidable!!
nul. dans le même style que true colors: un type qui se bat pour sa carrière politique, vite très ennuyant, rien d'intéressant et ont décroche très vite.
Une comédie dramatique de Mike nichols,légèrement satirique et politisée,qui est surtout la représentation à peine voilée de la course à la présidentielle américaine de 1992.Pour le coup,John Stanton,s'est fait la tête de Bill Clinton,cheveux blancs et sourire en toute circonstance à l'appui.Son combat pour accéder au pouvoir,ses affres extra-conjugales et les coups bas avec le camp démocrate d'en face rappelent bien évidemment la réalité."Primary Colors"(1997)montre aussi à travers le regard d'un jeune enthousiaste,à quel point l'idéalisme n'a pas droit de cité dans la politique de haute volée.Guère novateur,mais tooujours bien vu.
Primary colors n'est absolument pas une comédie comme j'ai pu le lire ça et là. Le réalisateur nous propose une étude intelligente sur ce panier de crabes qu'est le monde politique et c'est puant plus que drôle. Les chausses-trappes, les pièges, le racolage des journalistes, les manoeuvres borderlines, cela ne m'a pas fait rire. Sans doute suis-je utopiste... Mais je place la politique à un autre niveau. Quoiqu'il en soit, cette satire politique évidemment en rapport avec la campagne présidentielle de Clinton de 1992 devrait mal vieillir. D'une part, parce que Clinton devient un personnage de l'Histoire et d'autre part, parce que les français ne me semblent pas intéressés par l'activité sexuelle des hommes politiques. En conclusion, je mets 3 étoiles pour ce film qui n'a pour seul mérite de nous éclairer sur le fonctionnement du monde politique américain.
Sous couvert d'une fable satirique Mike Nichols nous plonge dans les coulisses d'une campagne présidentielle à l'américaine où les coups bas, les manipulations et les mensonges vont prendre une tournure plus sérieuse quand il va falloir assumer les dérapages extra-conjugaux du prétendant à la présidence. D'abord amusant, voir jouissif, le film vire doucement vers un côté plus dramatique abordant au fil des minutes quelques idées sur le racisme, les libertés individuelles ou la pauvreté... Les performances des acteurs sont un plus non négligeable, Travolta est un Clinton/Stanton charmeur, Emma Thompson touchante, et Kathy Bates est une conseillère inénarrable. Un bon moment. Site : Selenie
Henry, un jeune activiste idéaliste, décide de rejoindre la campagne présidentielle du gouverneur Jack Stanton, charismatique candidat à la nomination du parti démocrate. En pénétrant dans son antre, ses idées naïves seront mises à mal ! Mike Nichols signe là un drame pertinent et intéressant sur les primaires américaines, où coups bas et et manipulations médiatiques sont légions. Par ailleurs, le film se laisse agréablement suivre par des spectateurs européens souvent largués par le complexe système de nomination outre-Atlantique. "Primary Colors" souffre cependant de quelques faiblesses, telles un protagoniste qui n'a finalement pas grande utilité et qui permet surtout au spectateur de s'impliquer dans l'action, et le jeu un peu étrange de John Travolta. Semblant osciller entre premier et second degré, l'acteur rend son personnage de politicien difficile à cerner, car l'on ne sait jamais vraiment quand il est sincère, même avec ses proches. Peut-être était-ce là l'objectif de Mike Nichols, d'autant plus que le film est fortement calqué sur Bill Clinton ! On repérera en revanche Emma Thompson très convaincante en ersatz d'Hillary Clinton, mais c'est surtout Kathy Bates qui vole la vedette dans son rôle d'ancienne activiste devenue détective privée détonante. Signalons que "Primary Colors" fut un échec à sa sortie, avec un budget de plus de 60 millions de dollars. La concomitance entre la sortie du film et la médiatisation de l'affaire Monicas Lewinsky y est sans doute pour quelque chose !
D'autres films ont déjà traiter ce thème à différentes époques, comme La Dernière fanfare ou Que le meilleur l'emporte. Ici, le démocrate joué par John Travolta, n'est pas sans rappeler un Bill Clinton, bon orateur, il se veut proche du peuple, mais ne nous y trompons pas sa seule ambition, c'est la présidence. Il est intéressant de voir tout ce petit monde qui gravite autour de lui, comment s'articule sa campagne et jusqu'où, ils sont prêt à aller pour défendre leur candidat. Belles promesses pour des causes perdues, humanisme pour flatter les égos, dans cette partie d'échec, on pourrait croire que les faiblesses de ces hommes politiques, ne sont renforcer que par la femme qui les soutiennent, prêtes à accepter l'inacceptable, à aller encore plus loin, le loup n'est pas forcément celui que l'on croit, et Emma Thompson est parfait dans ce rôle. Le pouvoir rend fou, et tous sont pris dans ce tourbillon, le film démontre avec tristesse que les belles espérances sont vite ensevelis sous l'ambition de vaincre. Parfois relevé, parfois bavard, le film n'arrive jamais à trouver son rythme.
Un casting solide. John Tavolta sous une inspiration Bill Clinton et Emma Thompson pour Hilary Clinton marche à merveille et les prestations sont touchantes. Le scénario est éfficace de la joie, des peines, des inquiétudes, on ne quitte pas ce couple qui se donne corps et âme pour un pays.
Il ne s'agit pas d'un film historique, ni de quelque chose de très politiser mais bien d'une satire de l'univers politique américain. Le casting aide bien le sujet. Mike Nichols n'y va pas de main morte mais ne force jamais le trait, il essaye de rester sur le ton de la comédie. Une réussite et les 2h20 de durée passe sans problème.
Nichols oublie pendant un moment de nous donner les outils pour comprendre son film, mais ce n'est pas grave car il est déjà passé spécialiste du grand spectacle politique. Saisissant directement l'ultracompétence décadente qui rend jouissifs ces films où les États-Unis parlent de leur propre système, il maîtrise tout si bien qu'il ne s'embarrasse pas de transitions d'arrière-plan : on verra des liaisons se construire et du sous-entendu déborder, mais pour lui c'est accessoire. Refusant d'expliciter les sentiments et laissant notre sens d'observation boucher les trous, il pousse son film dans ses retranchements, et ça marche.
Sans personnages principaux, Primary Colors fait vivre le frisson des intrigues gouvernementales jusqu'à nous faire poser les mêmes questions que devant un journal : qui se cache derrière le visage des hommes de pouvoir ? Quelques idoles médiatiques en caméos et voilà construit un des décors qui va temporairement faire vibrer l'histoire et transformer tous ces Hommes en pions pour notre plus grand plaisir.
Ce genre de décors (ou "chapitres" si l'on préfère), tous motivés par un obstacle à franchir, il y en aura au moins quatre, dont trois sont au minimum bons (le premier étant un brouillon) et dont un est érigé au sommet de l'excellence par Kathy Bates, écrasante de charisme au point d'effacer Travolta, et même (brièvement) Emma Thompson.
Tout cela justifiait déjà que je considère Primary Colors comme un bon film, mais il glane un point bonus dans ce que Nichols saura faire également dans La Guerre selon Charlie Wilson : manipuler le spectateur. Car derrière sa quête un peu naïve (menée d'ailleurs par le rôle un peu trop typé "charmant débutant" d'Adrian Lester) d'une politique que les idéaux tiennent encore à cœur, il ne donne pas de réponses définitives.
On comprendra que même si l'on croit tout savoir de ces protagonistes qui nous distraient pendant deux heures, la vérité n'éclatera qu'au dernier moment. Alors on hésite à se laisser séduire par tel ou tel beau discours : a-t-il été écrit juste pour faire joli ou bien est-ce un signal qu'il faut changer de camp ? Rien ne reste vrai longtemps chez Nichols, et c'est ce qui rend son cinéma épatant.