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chrischambers86
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4,0
Publiée le 14 mars 2021
Tirè d'un fait rèel, c'est sans doute l'une des meilleures oeuvres de Martin Ritt! L'histoire d'une pionnière des seventies qui va, contre vents et marèes, fabriquer un syndicat! Ambitieuse, fière, indèpendante, Norma Rae est du nombre des ouvrières bossant dure dans une usine de textile! Elle voudrait tellement trouver un moyen d'amèliorer les conditions de travail mais elle ne peut se consacrer entièrement à cette quête car elle a deux gamins à èlever et tente de surmonter la dèsertion du père de son fils et le dècès de son mari! Pour ce film social militant, il ne fallait pas une actrice, il fallait Sally Field! Formidable de dètermination, elle porte à bout de bras le mètrage et remporte l'Oscar de la meilleure actrice, ainsi qu'un Prix d'interprètation fèminine au festival de Cannes 1979! Travail exemplaire d’une comèdienne qui a parfaitement rendu l’èvolution intèrieure de son personnage! Engagè et terriblement humain, c'est un film qui vous donnera un vrai coup de fouet revigorant avec une sincèritè et une niaque à toute èpreuve! Les mots de Ron Leibman destinès à Sally Fields dans le final sont pour le coup inoubliables...
J'ai toujours eu tendance à considérer Martin Ritt comme une sorte d'ersatz d'Elia Kazan (ils ont souvent abordé le même type de sujet !!!) ; sa mise en scène manque singulièrement de puissance et souffre aussi terriblement de mollesse. "Norma Rae" ne fait que le confirmer, en particulier pour ce qui est de la mollesse qui provoque parfois franchement l'ennui. Pour la puissance, on ne peut pas dire non plus qu'elle brille par sa présence mais arrive tout de même à pointer son nez lors de la seule séquence vraiment inspirée du film où la protagoniste réussit à convaincre un à un les ouvriers d'arrêter la production. Une bonne idée de mise en scène, au tout début, est à signaler aussi quand on entend une chanson douce et agréable "It Goes Like It Goes" pour ensuite plonger brutalement dans un environnement loin d'être réjouissant, celui qui va nous accompagner tout au long du film. Mais l'ensemble vaut certainement beaucoup plus pour l'interprétation forte de Sally Field qui parvient à maintenir l'intérêt malgré les gros défauts de l'ensemble ; ce qui était très loin d'être évident. Ce film est clairement plus à voir pour son actrice, et éventuellement pour son sujet véritable témoignage d'une époque, que pour sa réalisation.
Le culte-symbole à voir absolument, à propos d'1 mouvement contre l'injustice dans la culture du coton contre les riches "red-necks" plutôt primaires du sud des USA; les clichés sont évités & au lieu de représenter une joyeuse lutte syndicaliste comme c'est svt le cas un combat solitaire dangereux nous est montré - de + le héros est une femme -: rare + courageux...
Bien qu'il s'agisse apparemment d'un pure fiction, ce film m'a plu pour sa dimension réaliste. En effet, l'héroine Norma Rae est loin d'être parfaite !
Une belle leçon de civisme,d'engagement politique. Un beau portrait de femme aussi. "Norma Rae"(1979),film scandaleusement méconnu ou simplement oublié,traite pourtant du sujet majeur du syndicalisme. Dans une petite fabrique de textile de Caroline du Nord,les ouvriers sont surexploités,mal payés,mal considérés. Un délégué syndical juif en provenance de New York va tenter de les sortir de leur apathie généralisée. Seule une femme le suivra dans ce combat... Cette femme,c'est Norma Rae,la trentaine,2 enfants en bas étage,un mari mort dans une bagarre,des amants hargneux à la pelle,un père étouffant. Mais comment dissocier Norma Rae de Sally Field? L'actrice est bouleversante ici,avec un tempérament de battante,mais aussi une grande vulnérabilité. Comme son personnage,elle ne veut pas que survivre dans ce trou perdu. Elle veut vivre. En défendant avec ardeur tous ces ouvriers,en tombant amoureux du délégué tout en faisant que leur relation reste platonique,Norma se redécouvre femme. Un message puissant et optimiste. Le film en lui-même,mis en boîte avec sérieux par le régulier Martin Ritt,à pris des rides,et pâtit d'un rythme drôlement irrégulier. On peut aussi aisément deviner les événements à l'avance. Ce qui n'empêche pas la scène des machines arrêtées à la découverte du mot UNION,d'être toujours aussi poignante.
Un beau portrait de femme engagée; Le rôle de Sally Field superbe de bout en bout dans la vision du quotidien comme dans les scènes d'engagement social.
Un très bon film social. Martin Ritt nous offre un nouveau film engagé, qui dénonce ici l'exploitation de certains types d'employés. La lutte est rude est belle, et on suit ce combat avec beaucoup d'intensité et d'émotions, surtout que les personnages sont très attachants. Enfin, a noter la magnifique interprétation de Sally Field en mère courage. A voir.
Bonne surprise. Film engagé tendance gauchiste et pro-grève ce qui a déjà le mérite d'être étant donné qu'il s'agit d'un film hollywoodien. Sally Field qu'auparavant je n'avais jamais trouvé transcendante dans ses films, perce ici littéralement l'écran. Quelques longueurs toutefois mais à voir tout de même.
On peut s'étonner de l'époque où se situe ce film (1978) par rapport à l'histoire du syndicalisme au XXème siècle. Il est pourtant basé sur des faits réels datant de 1974 en Caroline du Sud. "Norma Rae" est donc un film militant à la gloire des syndicats sur les conditions de travail dans les usines textiles américaines. Celui-ci sonne le crépuscule du syndicalisme, qui s'apprête à subir les assauts de la mondialisation à partir des années 80. 30 ans après ce film, la filière du textile américain tout comme en Europe n'existe plus face au marché asiatique. Toujours est-il que le film est fort et donne à Sally Field son plus grand rôle, récompensé par des prix d'interprétations à Cannes, aux Oscars et aux Golden Golbes. Sa performance magistrale dans ce film, montre que l'actrice a été trop souvent sous exploitée dans sa carrière.
Vers la fin des années 70, les grands studios hollywoodiens eurent l’idée incongrue de produire quelques films qui traitaient de la classe ouvrière et du syndicalisme : « F.I.S.T. » avec Stallone, « Blue collar » le premier film de Paul Schrader, et enfin « Norma Rae » de Martin Ritt. Le film valu même un oscar à son actrice principale. Par la suite arrivèrent les années Reagan et le triomphe de l’ultra libéralisme. On ne vit quasiment plus d’ouvriers sur les écrans américains. Pourtant ces trois films sont excellents, et prouvent que l’on peut captiver le public avec une histoire qui a pour toile de fond des conflits sociaux dans une usine. « Norma Rae » fait même dans l’optimisme à la Capra, sans pour autant cacher les aspects rude et cruel du travail ouvrier. Reste qu’avec la mondialisation l’usine de textile de Norma aura probablement été délocalisé dans un pays d’Asie, malgré la victoire de ses luttes syndicales.
Martin Ritt cinéaste américain connu pour sa proximité avec la défense des injustices sociales présenta " norma rae" au festival de cannes en 1979 et permit à Sally Field de remporter le prix d'interprétation féminine.
L'action est située au début des années 70 dans un état du sud des usa et raconte comment une section syndicale fut créé dans une usine de textile malgré l'opposition de ses dirigeants.
Sally Field porte avec justesse et brio le film sur ses épaules dans son rôle d'employée battante qui ne s'en laisse pas compter.
Ritt parvient pendant une grande partie de son opus à soutenir l'intérêt pour son sujet.
Parvenant à une grande fluidité dans sa mise en scène ( sauf peut-être dans certaines scènes situées dans la dernière demi-heure), il parvient à réaliser un film simple sans être simpliste, qui se rattache au courant du cinéma américain progressiste et contestataire.
Certes, il n'atteint pas la perfection des meilleurs films de Capra ou à celle des " raisins de la colère " de Ford, mais " norma rae" tient toujours le coup plus de quatre décennies après sa réalisation.
Certains exégètes du courant du new Hollywood ont parfois minoré l'intérêt de " norma rae", ( qui obtint un succès public), en regard à " blue collar" de Paul Schrader, sortit la même année qui passa, lui, plutôt inaperçu.
Le point de vue me paraît discutable car les deux films, selon moi, valent franchement la peine d'être connus par les amateurs du cinéma du patrimoine.
Inspiré d’une histoire vraie, ce film de Martin Ritt retrace l’engagement syndicaliste d’une femme ouvrière dans une industrie de textile au cours des années 1970 aux Etats-Unis. Si l’histoire est poignante et restitue parfaitement le contexte social, culturel et économique de l’époque, il convient de reconnaitre que la mise en scène du réalisateur reste bien fade et sans grand dynamisme. Seul le jeu sobre et sincère de Sally Field (qui obtient l’Oscar de la meilleure actrice en 1980 pour son rôle) donne un peu de dramaturgie à cette épopée. Bref, un portrait qui manque de piment.
Voici un film engagé comme on en tournait dans les années soixante-dix. Les films traitant des conditions de vie de la classe ouvrière sont devenus rares et, à ce titre, Norma Rae fait figure de document historique. On y voit notamment dans quelles conditions épouvantables travaillent des femmes qui approchent les soixante-dix ans dans l'un des pays les plus riches du monde. Le film est porté par l'actrice Sally Field qui compose un superbe personnage. Norma Rae est néanmoins à la fois un peu mou et trop didactique. Il est permis de penser aussi que les patrons d'une entreprise du Sud profond ne céderaient pas aussi facilement et emploieraient des méthodes encore plus violentes face à une tentative du personnel de s'organiser. Malgré une volonté de réalisme évident, tout n'est pas toujours crédible. Norma Rae figure en dépit de ses défauts parmi les classiques du film social militant.