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    Mortelle randonnée
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    3,2
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    109 critiques spectateurs

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    Gwen R
    Gwen R

    47 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2020
    Quel ennui... ce polar est assez invraisemblable et on n'accroche pas à des personnages caricaturaux pourtant portés par des acteurs charismatiques mais figés dans une posture qui n'évolue pas. Alors reste cette ambiance d'humour noir, ces personnages pantins perdus mais au service de quoi?
    dan d.
    dan d.

    6 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Très bon film année 80 bon suspense bon jeu d’acteur avec une ambiance de nuit particulièrement noir
    Excellent !
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2018
    * Le Genre : ce genre n'existe pas en France. Pourtant à Hollywood c'était un des genres phares. Toute l'oeuvre d'Hitchcock et celle de Mankiewicz en font partie, sans compter de nombreux films de Welles et d'autres. On pourrait appeler cela "le divertissement dramatique" : le genre est fondé sur le plaisir que l'on prend immédiatement au cinéma. Plaisir de l'intrigue, plaisir des décors, de la musique des caractères. Il n'y a pas comme pour le policier pur de réflexion sur le coupable, ou pour le thriller de communion avec l'atmosphère, ou pour la comédie d'adhésion aux situations ou aux répliques qui font rire ou sourire ; pourtant il y a un peu de tout ça avec un certain détachement qui permet de s'intéresser pas seulement à l'intrigue. En tout cas : pas de "message".

    * La réception du film : la critique française fut unanimement défavorable. La pire fut la critique dite "de gauche" qui attendait (à l'époque) soit un message politique fort soit une réflexion formelle dé-constructive. Il n'y a rien de tout ça dans le film mais simplement des acteurs brillants (Adjani, Serrault), une musique formidable (Carla Bey), des décors incroyablement beaux et une image constamment superbe (Pierre Lhomme) et les dialogues géniaux de Michel Audiard. Les critiques ont détesté ce film comme ils avaient haï Barocco (Téchiné, 76).

    * La construction : comme une comète merveilleuse, Isabelle Adjani, actrice beaucoup plus physique qu'on l'accepte généralement en France- c'est-à-dire qu'elle joue de sa personnalité, de sa beauté, de sa démarche, de sa chevelure, de son sourire plus que de sa diction, ce qui ne colle pas bien avec sa prétendue image d'actrice intello - lancée sur un billard rebondit d'une bande à l'autre, d'un fils de la bourgeoisie commerçant bruxelloise à un rejeton de diamantaires de la côte d'Azur, de la haute société balnéaire de Baden-Baden à l'élite artistique romaine pour finir ... dans un snack du 9-2.

    * Serrault : C'est son grand rôle dramatique avec Nelly (Sautet 95). Il impose un style et une statue : celle du père qui ressasse la perte de sa fille de 8 ans en 1962. Il s’oppose à l'étincelante et multiple Catherine (Adjani) qui ressasse aussi de fausses histoires d'un père perdu mais aimé en vrai.
    Le film fut réalisé en deux fois. On en a vu une version courte à la télévision qui est mieux que la version longue du dvd où la dernière partie (de Rome à Saint-Denis en passant par Biarritz) dure trop longtemps. Claude Miller l'a pratiquement désavoué. Serrault n'a toujours dit de ce film qu'un mystérieux "Quelle histoire!!". On ne sait si son personnage "L'Oeil" prend Catherine pour sa fille ou la suit pour se désennuyer de son obsession ou l'aide sans qu'elle le sache pour réaliser ce qu'il n'avait pas fait pour sa fille ... On ne sait pas et cette incertitude même, portée et constamment renforcée par un Serrault en monologue permanent, est le cœur du film.

    * Conclusion : Beaucoup de critiques (pas les mêmes qu'en 83) pensent aujourd'hui qu'il s'agit d'un des meilleurs films français. Pour moi, avec ses quelques faiblesses (Guy Marchand en est une), c'est celui que je préfère avec Barocco (qui, pépite du même genre, ne bénéficie de Serrault, ni du grand Samy Frey mais du même diamant adjanien).
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2018
    Dans son livre souvenir paru en 2007 où il passe en revue chacun des films qu'il a réalisés, Claude Miller ne trouve pas de mots assez durs pour qualifier sa déception à propos de "Mortelle randonnée" qu'il avait réalisé juste après l'immense succès et reconnaissance critique de "Garde à vue" qui avait permis à Michel Serrault et Guy Marchand de récolter chacun un César. En revoyant le film, on ne peut malheureusement qu'être d'accord avec l'analyse critique de Claude Miller mais aussi saluer sa lucidité à postériori sur la qualité de son travail. Effort de franchise d'autant plus méritoire que le film se trouve paré aujourd'hui d'une aura que la critique de l'époque n'avait pas prédit, loin s'en faut. Fortement inspirés par un roman de l'écrivain américain Marc Behm, Audiard père et fils se lancent dans une adaptation qui projette le spectateur dans une enquête morbide à travers toute l'Europe balnéaire menée par un détective de seconde zone devenu une sorte de fantôme depuis que sa femme a disparu il y a de longues années avec sa petite fille qu'il n'a jamais revue. En perte de repères et dévoré par ses obsessions, Louis Beauvois dit "L'Œil" par un processus d'identification soudain va assimiler une jeune femme meurtrière à sa fille disparue. Le sujet motive fortement les deux hommes frappés sept ans plus tôt par la mort d'un frère et d'un fils. Michel Audiard ami avec Michel Serrault (ayant lui aussi perdu une fille) le contacte pour tenir le rôle du détective à la dérive. La tentation de reconstituer l'équipe gagnante de "Garde à vue" est trop tentante, provoquant l'entrée très rapide dans le jeu de Claude Miller. Charles Gassot jusqu'alors spécialisé dans la production de spots publicitaires fait pour l'occasion ses premiers pas dans le cinéma. Il donne donc carte blanche à Miller pour ce qui s'annonce à coup sûr comme un succès. Le problème comme l'écrit lui-même Claude Miller viendra de sa propre lecture du scénario qui sera très différente de la tonalité que voulait lui conférer Jacques Audiard dont on peut imaginer connaissant sa carrière actuelle qu'il avait en tête quelques idées de mise en scène. Mais Claude Miller grisé par le succès de "Garde à vue" n'écoute personne et s'éloigne immédiatement de l'aspect rugueux et âpre voulu par le jeune scénariste pour mieux pénétrer la psychologie des deux personnages au profit d'une recherche esthétique inspirée de la vague anglaise qui est en train de déferler sur Hollywood avec les frères Scott, Alan Parker et autre Adrian Lyne. Une recherche esthétique portée en France par Jean-Jacques Beineix ("Diva" en 1981, "La lune dans le caniveau" en 1983), Luc Besson ("Subway" en 1985, "Le Grand bleu" en 1988) à laquelle Claude Miller qui est avant tout un cinéaste intimiste a cru pouvoir un moment se rattacher en raison des qualités esthétiques de "Garde à vue" portées aux nues par la critique. De cette incompréhension sortira un film que Miller qualifiera d'hermaphrodite. Aujourd'hui tous les défauts qui ont pu être masqués par l'engouement du moment pour le casting et l'éblouissement provoqué par la sublime photographie de Pierre Lhomme sautent aux yeux. Michel Serrault pour la première fois semble comme désincarné sans personne pour lui renvoyer la balle et les boursouflures du jeu d'Isabelle Adjani ne sont pas compensées par sa plastique que Claude Miller prend visiblement plaisir à magnifier. La version longue qui n'est pas à conseiller renforce encore l'impression de tourner les pages d'un catalogue de scènes filmées comme sur papier glacé. Jacques Audiard qui imaginait toute autre chose sera bien sûr furieux quand il verra le film à sa sortie. Cette erreur de parcours n'obère en rien la courte filmographie de Claude Miller qui contient au moins quatre films très importants que l'on ne peut que recommander : "La meilleure façon de marcher" en 1976, "Dîtes-lui que je l'aime" en 1977, "Garde à vue" en 1981 et "L'effrontée" en 1985.
    Estonius
    Estonius

    3 400 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2017
    Un thriller déroutant magnifiquement interprété et passionnant malgré ou en raison de son côté tordu. Adjani est impériale, Serrault en pleine période faste est fabuleux mais a comme qui dirait quelques problèmes de diction de temps à autres. Quelques seconds rôles fabuleux notamment Stéphane Audran qui n'hésite pas à casser son image ou Geneviève Page en patronne d'agence de détective. A noter une petite erreur de scénario spoiler: pour la mort de Sanmy Frey, comment cet aveugle qui entend tout aurait-il pu commettre cette erreur qui lui fût fatale ?
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    279 abonnés 2 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2017
    Obscure et mystérieuse, cette Mortelle Randonnée donne l'occasion à Claude Miller de faire à nouveau appel à Michel Serrault, toujours impeccable, en détective obsédé par une Adjani magnifiée façon icône dans quasiment tous les plans. Entre un père sans fille et une fille sans père, le film déroule une traque silencieuse et obstinée, un itinéraire meurtrier à l'esthétique glaciale et aux lenteurs calculées. Plutôt bien fait (même si, cette fois, la verve d'Audiard manque par moments d'inspiration), ce polar se suit d'un bout à l'autre, en dépit d'une issue hautement prévisible, et parvient à maintenir un intérêt constant.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Lorsque l’as des détectives est las de sa solitude, l’enquête sur une séductrice meurtrière devient une échappatoire à la perte de sa fille.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 418 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Un film qui a ses amateurs et ses détracteurs que Mortelle randonnée, film qui peut-être déconcerte car il n’est pas tout à fait ce que l’on attendait. Il n’en reste pas moins qu’après Garde à vue Claude Miller signe un film que j’ai trouvé réussi, bien qu’imparfait.
    Imparfait car finalement l’histoire est assez plate. Hésitant entre le drame et l’humour noir, Mortelle randonnée est surtout accrocheur par son mélange déconcertant, son style, rare dans le cinéma français, très froid parfois et traversé de temps à autre de dialogues qui frôle le surréaliste ! A mon sens, ce métrage est un film d’ambiance, avec une certaine profondeur, à l’évidence, mais l’histoire reste trop diluée pour réellement saisir le spectateur. La narration manque de fluidité à cause de scènes trop déconnectées les unes des autres. Les ellipses temporelles sont difficiles à saisir, pourtant j’imagine bien qu’il y a du temps qui s’écoule, bien plus que quelques jours. Il y a aussi des passages pas très clairs, principalement ceux mettant en scène Guy Marchand. Sans doute le livre est-il plus explicite, et Miller semble peu s’être concentré sur l’enquête, au fond, virant vite vers le film dramatique plus classique, et revenant à l’enquête dans la dernière partie. Si je ne peux que saluer l’exercice de style, il en résulte une histoire alambiquée pour ne pas dire tarabiscotée trop artificiellement.
    Le casting est porté par un Michel Serrault toujours excellent, avec un personnage plutôt bien écrit. Il livre une prestation investie et de qualité, ceux qui l’apprécient devraient vraiment être sensibles à son jeu délicat et toujours parfait dans le registre dramatique, avec une pointe de causticité marquée. Face à lui Isabelle Adjani, veuve noire charmante dont la prestation est finalement assez furtive. On la voit rarement plus de 30 secondes de suite à l’écran, elle va, elle vient, elle apparait et disparait, c’est assez étonnant ! De très bons seconds rôles viennent agrémenter le film, même si l’utilité de tous ne m’a pas sauté aux yeux ! Cependant Guy Marchand est comme souvent, très convaincant.
    Sur la forme Claude Miller emballe un film sombre et inquiétant. Climat glacé, triste, photographie blafarde, c’est une esthétique que le réalisateur maitrise bien généralement, et elle est ici utilisée à propos. Elle souligne le scénario, insiste sur sa noirceur et son côté désespéré. C’est sans doute sur la forme que Miller réussit le mieux son métrage, sa mise en scène étant de belle facture, et une bande son intéressante se faisant entendre régulièrement. Mortelle randonnée est un film très propre, qui me rappelle par bien des aspects, Garde à vue, si ce n’est que l’on n’est plus dans un huis-clos.
    En conclusion Claude Miller signe un bon film. Certes il y a des lacunes sur le fond, sur le scénario, Mortelle randonnée ne m’a pas autant convaincu que Garde à vue, il n’en reste pas moins que c’est un film froid réussi et qu’il appartient au haut de la filmographie du réalisateur. 3.5
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Grosses incohérences.Film lent et assez ennuyeux.J'ai vu la reprise: Le voyeur avec Ashley JUDDS: c'est beaucoup mieux !! La vieille mentalité française a encore frappé !
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Film soporifique, répétitif, sans réel scénario; et si invraisemblable que l' on se demande si le réalisateur prend ses spectateurs pour des demeurés.. . Dommage pour Serrault, bon acteur, habitué toutefois à jouer dans des navets (Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, Moi y’ en a vouloir des sous, La Cage aux folles, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, etc... et la liste est longue). Il n' y a rien d' infernal dans cette poursuite, et on s' y ennuie ferme!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Une tragédie aux accents comiques, sombrement subtile et prenante. Une mise en scène inventive de Claude Miller, magnifiquement interprétée par Michel Serrault et Isabelle Adjani, sans parler des seconds rôles épatants, bien aidés par les dialogues de Michel Audiard. Le tout porté par la musique envoûtante de Carla Bley : UN CHEF-D'OEUVRE !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 164 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2016
    "Qui décide du destin d'un enfant?"
    Avec cette phrase l'homme désabusé et privé de sa vie de père commence le film avec une désillusion sur la vie très prononcée.
    "Elle a tué deux hommes, mange des poires et lit Shakespeare". Cela pourrait être une question difficile posée à un cinéphile mais c'est ainsi qui va décrire pour la première fois sa "fille". C'est un policier torturé et psychologique très intense dans son cheminement intérieur. L'intrigue se déploie comme une pieuvre mais garde en son centre cette dualité père-fille très maladive et qui dévoile un mal-être bouleversant. La fin est gigantesque dans le pathétique et la douleur. Énorme Serrault et Adjani.
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    Michel Serrault et d'Isabelle Adjani sont au top de leur talent, mais cette histoire, sorte de road movie avant l'heure est bizarre et ennuyeuse.
    pierrre s.
    pierrre s.

    436 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    L'exemple type du film qui a tout pour plaire (Michel Serault, polar) et qui malheureusement tombe à plat...
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2014
    Un détective croit reconnaitre sa fille dans une tueuse qu'il espionne. C'est un film décalé, dans la marge avec beaucoup d'humour noir mais aussi du sentiment. Celui d'un père pour une fille qu'il n'a pas connue. La liberté d'Adjani étonne et subjugue, elle est formidable comme souvent. Les actions s'enchainent à vive allure, avec une implication croissante du détective, extraordinaire Serrault, qui nous émeut et nous choque, nous amuse aussi. C'est un des meilleurs films de Claude Miller qui en a pourtant réalisés de très bons. Un régal avec une musique de Carla Bley parfaitement adaptée au film.
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