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Votre avis sur Un cadavre au dessert ?
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ManoCornuta
Il y a vraiment du beau linge à l'affiche, de l'absurde à tous les étages et la volonté clairement affichée d'égratigner en s'amusant les clichés de la littérature policière. Cela nous vaut quelques réjouissantes prestations et deux ou trois répliques cinglantes du plus bel effet, mais les effets comiques ont un peu souffert du temps qui passe, sans même parler d'une mise en scène académique et d'une partie finale qui cumule rebondissement sur rebondissement mais en donnant le sentiment de ne pas aller tout à fait au bout de sa logique.
Un huit clos à l'ambiance macabre soignée, sorte de parodie des plus grands enquêteurs de romans policiers à la A. Christie. Surfant sur l'absurde, quelques réparties bien senties, une farce au dénouement à rebondissements. Toutefois, le récit s'effiloche, le trait est trop souvent appuyé et l'ensemble lasse.
Ca part tambour battant, une multitude de clins d'œil à l'ambiance Agatha Christie et puis ça s'essouffle cruellement à mi chemin. Quitte à réunir les meilleurs détectives du monde autour de la table, il aurait fallu que l'intrigue soit à la hauteur ! Malheureusement le film finit en eau de boudin et on ne s'amuse plus du tout.
L'évolution du Whodunit et la reconnaissance pointue de ses codes dans la culture populaire ne pouvaient conduire qu'à sa critique la plus acerbe. Beaucoup s'y sont tentés, mais Un cadavre au dessert est un joli précurseur. En parodiant des figures légendaires de la littérature policière, Robert Moore créer un vivier au potentiel comique illimité, on s'amuse comme des fous à voir ces grands détectives tournés au ridicule par des interprètes s'amusant à grossir les traits de leurs personnages. La farce ne se limite pas à ça, les meilleures blagues ne proviennent pas que de la dérision du genre. La demeure génère des idées comiques merveilleusement capillotractées, il ne se passe pas une scène sans entendre une bonne dizaine de jeux de mots raffinés. La logique du Whodunit est poussé jusqu'à ses retranchements les plus absurdes amenant à une conclusion aussi ridicule que les travers dans lesquels il s'est engouffré. Deux défauts, la résolution est aussi décevante qu'elle ne le dénonce en plus d'arriver de nulle part, le film ne garde son unicité que dans son thème provocateur. Le deuxième défaut, c'est beaucoup trop court ! Délicieux !
Le générique donne le ton de cette comédie loufoque portée par un casting irrésistible qui se plait à tourner en dérision les caractéristiques emblématiques de ces détectives mythiques à travers le récit d'un Murder by Death où allégations diverses, péripéties plaisantes et faux coupables absurdes s'enchaînent dans un rythme soutenu sans sombrer dans un imbroglio trop invraisemblable pour autant. Un bien agréable divertissement!
Tonique comédie à l'humour absurde, avec un scénario et des répliques cocasses et subtiles, le tout servi par une bochette d'acteurs exquis. Un Cadavre au Dessert est une parodie jubilatoire des films policiers. Le film a mal vieilli, quelques gags sont vraiment des plus grotesques mais dans l'ensemble cela reste plaisant à voir.
Une partie de Cluedo jouée sur un plateau de Mad... Mel Brooks mettant en scène "Mais qui a tué Harry", ou Woody Allen s’attelant à "10 petits négres"; "Un cadavre au dessert", est un peu de tout cela, et même un peu plus, ce long métrage loufoque et déjanté que l’on doit au réalisateur Robert Moore (dont ce sera quasiment le seul film notable) met en scène une brochette d’enquêteurs tous inspirés de polars célèbres (manque néanmoins, et c’est bien dommage les pendants de Holmes et Watson, qui, pourtant bien présents à l’origine ne seront malheureusement pas retenus lors du montage final) et interprétés par un magnifique plateau de stars, dont David Niven, Peter Falk, Maggie Smith, Peter Sellers, Truman Capote, Eileen Brennan, Alec Guiness, ou encore Elsa Lanchester (l’inoubliable "Fiancée de Frankenstein").
Rarement réalisateur aura eu la chance de rassembler autant de têtes d’affiches, et, qui plus est pour une comédie, somme toute plutôt modeste.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce cadavre au dessert qui se déguste avec gourmandise et qui ne se prends jamais au sérieux (jusqu’à l’affiche ainsi que le générique du film conçus par Charles Addams, le papa de la "famille Addams"), nécessite néanmoins une certaine capacité à accepter et surtout comprendre l’humour absurde.
En un mot, jubilatoire !
Rarement réalisateur aura eu la chance de rassembler autant de têtes d’affiches, et, qui plus est pour une comédie, somme toute plutôt modeste.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce cadavre au dessert qui se déguste avec gourmandise et qui ne se prends jamais au sérieux (jusqu’à l’affiche ainsi que le générique du film conçus par Charles Addams, le papa de la "famille Addams"), nécessite néanmoins une certaine capacité à accepter et surtout comprendre l’humour absurde.
En un mot, jubilatoire !
Dommage ! Ça partait si bien ! Une intriguez délicieusement délirante, des détectives privés irrésistibles et un manoir hanté bien mis en valeur. Dommage que la dernière partie s'effondre dans un méli-mélo de révélations grotesques et trop vite dévoilées qui privent le spectateur d'un grand moment de créativité cinématographique !
Nombreux enquêteurs invités dans un manoir où se produisent meurtres et tentatives de meurtres. Tous ont un lien avec leur hôte. Cela ressemble au jeu "Cluedo". L'humour est très moyen ! Alec Guinness est méconnaissable et le casting réussi et prestigieux ! Mais je n'ai pas beaucoup aimé les personnages ni le jeu des enquêteurs. Il y a évidemment des surprises jusqu'au bout mais c'est trop caricatural.
Une savoureuse comédie bien british qui cultive à fond l'humour noir, le burlesque. Il faut évidemment le prendre au 2ème degré, mais personnellement j'ai passé un très bon moment de détente, c'est totalement désopilant !
Robert Moore n'était pas un grand habitué du cinéma pour la simple et bonne raison qu'il a essentiellement oeuvré pour la télévision. Et parmi ses trois contributions cinématographiques figure « Un cadavre au dessert », film qui parodie ouvertement les cinq détectives les plus connus au monde. Moore ne manque pas d'imagination et sème des gags un peu partout. A titre d'exemple, la sonnette de la demeure où se retrouvent les détectives est à se plier en deux puisqu'il s'agit du cri d'une femme que l'on est en train d'assassiner. Et ce n'est qu'un exemple, je le redis, il y a bien d'autres gags. Autant vous prévenir tout de suite, si vous cherchez quelque chose de cohérent avec un fil conducteur bien solide, ce n'est pas ici que vous trouverez ça. Ce qui compte, c'est le délire. Mais en fait, c'est tellement le délire que tu sais plus où donner de la tête. En gros tu captes que dalle à l'histoire, tu comprends rien au dénouement, mais t'en as carrément rien à cirer, c'est ça qu'est bon. Et j'oubliais le plus important : le casting. Comment ne pas parler d'un casting comme celui-là ? Peter Sellers, Alec Guiness, Maggie Smith (une des plus grandes actrices britanniques, même si elle s'est fourvoyée dans les derniers Harry Potter), David Niven, Truman Capote, Ellen Breenan et Peter Falk (alias le lieutenant Columbo), rien que ça ! C'est pas tous les jours que l'on a la chance de voir une telle brochette d'acteurs s'éclater autant avec un plaisir aussi manifeste. Pour finir, tout ne fonctionne pas, la parodie est un genre hyper casse-gueule et très exigeant malgré les apparences. Mais ce serait vraiment dommage de snober ce film.
Vraiment trop lourdingue, trop kitsch (loin du so british) et pourtant je suis un fan de Mel Brooks et des Marx Brothers. De plus le film n'en finit pas de démarrer, ce qui fait qu'on se lasse très vite.
Complètement loufoque et énigmatique.On tourne en rond et en rond.Maintes fois on pense avoir découvert la solution et maintes fois on se trompe. Les personnages sont tous un peu hors du commun avec leurs secrets peu à peu dévoilés. L'ambiance un peu oppressante est omniprésente et on prend plaisir à essayer de démêler le vrai du faux..et inversement. Les rebondissement sont nombreux ce qui fait que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer.
L'histoire est donc palpitante et très entraînante.
Le casting est fantastique par ailleurs.
L'expression "Méfiez-vous des apparences" va parfaitement pour ce film.
L'histoire est donc palpitante et très entraînante.
Le casting est fantastique par ailleurs.
L'expression "Méfiez-vous des apparences" va parfaitement pour ce film.
Délicieusement kitch ! Ce film est un ovni du cinéma. C'est une comédie loufoque ; elle oppose les meilleurs policiers et détectives privés du monde. Ambiance train fantôme. Dialogues déjantés. Mais attention, cette fresque est une bêtise déroutante. Peter Falk est excellent dans la caricature de lui-même.
soniadidierkmurgia
Dans les années 1970 les détectives les plus célèbres de la littérature anglaise comme Sherlock Holmes , Miss Marple ou Hercule Poirot sont remis au goût du jour par les studios dans des productions de prestige réunissant le plus souvent autour d’une vedette en vogue d’autres plus ou moins sur le retour qu'il faut essayer de rentabiliser encore malgré leur succès déclinant. Certains grands réalisateurs se lanceront dans l’affaire comme Sidney Lumet pour une adaptation soignée du "Crime de l’orient Express" d’Agatha Christie (1974) ou encore Billy Wilder pour une vision tout à fait personnelle et iconoclaste de « La vie privée de Sherlock Holmes » (1970). La veine sera prospère jusqu’au début des années 1980 puis finira par lasser par son manque d’originalité. « Un cadavre au dessert » de Robert Moore réalisateur de télévision américain propose la réunion parodique des cinq plus grands détectives au monde de Miss Marple à Charlie Chan en passant par Hercule Poirot, Sam Spade ou Nora et Nick Charles. Seul Sherlock Holmes un moment envisagé manque à l’appel. L’humour décalé est recherché à tout prix tombant malheureusement parfois à plat les acteurs donnant l’impression à certains moments de ne pas jouer de concert faute d’une direction trop relâchée de la part de Robert Moore. On peut malgré tout être amusé par certaines bonnes répliques le plus souvent attribuées à Peter Sellers qui semble sur ce coup le plus en verve. Une suite sera donnée deux ans plus tard où seuls James Coco et Peter Falk alors en pleine période Columbo seront de la partie.
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