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Plume231
3 882 abonnés
4 639 critiques
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1,0
Publiée le 26 août 2012
Au niveau de la mise en scène, c'est l'esthétisme d'un mauvais roman-photo style sixties avec un doublage digne d'un épisode de "Derrick" ; même Jean-Louis Trintignant donne l'impression de s'être mal doublé lui-même. Pour l'intrigue, le réalisateur a juste pompé sur "Les Diaboliques" d'Henri-Georges Clouzot donc aucun risque d'être stupéfait par des rebondissements que l'on voit venir depuis longtemps. Insignifiant est le premier mot qui vient à l'esprit après la vision de ce film totalement indispensable.
Avec Lenzi derrière la caméra on n'est pas assuré d'avoir toujours un bon film et malheureusement Si douces, si perverses n'est pas un thriller très réussi. Déjà le suspense ne se fait ressentir à aucun moment, l'intrigue est plutôt ordinaire (bien que dans les mains d'un bon réalisateur Si douces, si perverses aurait pu être un thriller efficace) pour les amateurs du genre avec cet homme ayant une maîtresse puis sa femme qui veut le tuer mais en fait... pour le reste faut voir le film. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyé devant Si douces, si perverses mais je n'ai tiré nul plaisir à le regarder. Le seul véritable point positif du film c'est la prestation de Jean-Louis Trintignant.
Ce jeu de dupes ( carrément une machination ) a vieilli , mais il séduira les amateurs de cinéma a l ' italienne comme moi ....et puis j ' aime bien Trintignant .
13 699 abonnés
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1,0
Publiée le 12 décembre 2012
Ce bon vieux Umberto Lenzi nous entraîne dans un thriller esthètique dont les audaces ne sont que des pètards mouillès! Si douces, si perverses Erika Blanc (l'italienne) et Carroll Baker (l'amèricaine) où la gente masculine aimerait bien être à la place de Jean-Louis Trintignant! L'une est sa femme dans le film, l'autre sa maîtresse! Triste rèsultat, illuminè malgrè tout par deux magnifiques comèdiennes qui ne peuvent sauver l'ensemble avec une impression de dèjà-vu! Trintignant compense les faiblesses du scènario en se baladant en voiture de luxe sur les Champs-Elysèe de la fin des annèes 60! Quoi d'autre ? Pas grand chose, une sombre machination qui passe et puis s'en va, laissant la mise en scène de Lenzi sur pilotage automatique via la dernière sèquence! Ah, les promesses tenues avec un tel titre et un tel casting...
Le film a beau commencer très doucement, à la limite du mélodrame, on est bien dans un giallo. C’est une production italienne, servie par une distribution internationale, et dont l’histoire se déroule à Paris. Avec une galerie de personnages peu reluisants, des meurtres, et une pointe d’érotisme (pratiquement toutes les superbes actrices se dévêtissent à un moment ou un autre). Dans l’esprit et le scénario, « Cosi dolce… cosi perversa » fait un peu penser aux « Diaboliques » de Clouzot. Avec cette histoire de tromperie, de mari menacé, des doutes sur le devenir d’une victime, et quelques rebondissements sympathiques. On a d’ailleurs le droit à une deuxième moitié assez relevée passé le début longuet. Mais là encore c’est bien un giallo, dont les effets de style n’ont rien à voir avec les 50’s et sont amusants (zooms rapides, gros plans sur des mains gantées, éclairages colorés…). Côté acteurs, ils incarnent tous des ordures. Horst Frank campe un déglingué comme il en a l’habitude. Carroll Baker et Erika Blanc des femmes troubles. Tandis que Jean-Louis Trintignant étonne, car derrière la placidité du comédien se cache un personnage très volage et plus filou qu’il n’y parait. Détail amusant, son personnage s’appelle Jean Reynaud ( !), et son nom sera clamé à de nombreuses reprises ! Un giallo qui se lasse regarder sans mal.
On veut y croire pourtant on ne peut que constater qu'on a affaire à un navet. la bagarre Trintignant, Horst Frank convaincra sans doute les derniers sceptiques.
Un thriller vraiment décevant, le scénario est bien imaginé mais mal traité. La réalisation trop typée et les interprétations parfois à la limite du ridicule.
Version édulcorée des diaboliques... un casting plus ou moins adapté avec juste Trintignant qui joue le Play boy et des actrices assez inconsistantes. Un scénario assez convenu des dialogues relativement plats ... bon enfin ce n est pas du très grand cinéma au regard du manque de crédibilité qui passe dans ce film surtout au regard des situations de chaque personnage. Alors on peut se contenter de se retrouver dans les années 60 avec cette intrigue improbable ... et puis c est tout.
Incroyable navet. Scénario totalement incohérent vaguement plagié des Diaboliques, dialogues ultra-plats, bande son hyper ringarde, comédiennes inexpressives qui ressemblent à des poupées Barbie version sixties, mise en scène du niveau d'une sitcom. Même la présence de Trintignanr ne permet pas de lui accorder une demi étoile. Honteux.
À voir surtout pour les quelques scènes de nues des actrices principales, et les vues de Paris de l'époque. Un triangle amoureux filmé de manière très classique, avec des scènes sentimentales traditionnelles ronflantes.