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Votre avis sur Henry, portrait d'un serial killer ?
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Film assez glauque où les meurtres sont présentées d'une manière presque banale. La fin apporte aussi son lot de surprises. On reste tout de même loin des classiques du genre.
Longtemps interdit où censuré "Henry..." s'est immédiatement forgé une réputation de film hors norme quasi-documentaire à petit budget sur les serials killer. Réputation méritée même si le film n'a rien d'un documentaire et ne fait que s'inspirer de faits réel mais il le fait avec un tel réalisme, une telle froideur et une telle cruauté que cela choquera tous les fans du CSA. ici pas de tueur rationnel où élaboré caricatural , henry est un paumé qui tue uniquement par dépit et pour se soulager. Michael Rooker est saisissant, lui qui est désormais cantonné aux seconds rôles trouvais pour son premier film le rôle de sa carrière.
Sans doute l'un des films de psycho-killer les plus célèbres de l'histoire du cinéma. Lorsqu'on le situe dans le contexte de l'époque, je peux le comprendre sans difficulté : scènes violentes et très graphiques, nombreuses agressions sexuelles
spoiler:
(parfois même commises par un frère sur sa sœur)
, meurtre d'enfant... Malgré cette surenchère d'effets gores, violents et perturbants (en comptant un début long où l'on ne voit que des cadavres), il manque quelque chose, peut-être dans le jeu des acteurs, qui nous maintient dans une certaines distances. Aussi, l'absence de plongée dans la psychologie du meurtrier joue également. De ce fait, je n'étais pas totalement plongé dans l'univers malsain du film (peut-être n'est-ce pas plus mal après tout ^^). Il n'empêche que je garderai en mémoire deux scènes, vraiment efficace dans le fond comme dans la forme, pendant longtemps.
, meurtre d'enfant... Malgré cette surenchère d'effets gores, violents et perturbants (en comptant un début long où l'on ne voit que des cadavres), il manque quelque chose, peut-être dans le jeu des acteurs, qui nous maintient dans une certaines distances. Aussi, l'absence de plongée dans la psychologie du meurtrier joue également. De ce fait, je n'étais pas totalement plongé dans l'univers malsain du film (peut-être n'est-ce pas plus mal après tout ^^). Il n'empêche que je garderai en mémoire deux scènes, vraiment efficace dans le fond comme dans la forme, pendant longtemps.
Henry, qui dépeint la relation ambivalente entre les deux amants Henry Lee Lucas et Ottis Toole, trahit allègrement la réalité. L'œuvre décrit toutefois avec une précision terrifiante la psychologie des tueurs en séries et leur détachement de la réalité par leurs passages à l'acte d'une froideur sans nom. Avec son approche quasi documentaire, Henry est une vraie réussite du genre, soutenu par des interprètes irréprochables.
Avec "Henry, Portrait of a serial killer", John McNaughton a essayè de montrer la violence dans sa brutale et immonde rèalitè! Pour son premier long-mètrage, il s'inspire de l'histoire vraie de Henry Lee Lucas, serial killer qui avoua plus de trois cents meurtres dans le parti pris du quasi-documentaire qui en fait l'opposè d'un film gore! A priori plutôt sympa dans la vie de tous les jours, Henry tue aussi sans ètats d'âme lorsque l'envie le prend! Dans une ambiance des plus morbides, il enchaîne les scènes chocs pour une descente aux enfers qui a connu de nombreux dèmêlès avec les censures française et amèricaine! Plus qu'un film culte, un èlectrochoc, une expèrience limite dont on ne sort pas indemne grâce à l'interprètation inquiètante de Michael Rooker! Ames sensibles s'abstenir...
Bien glauque, ce qui est une qualité car au moins l'ambiance est là. "Portrait d'un serial killer", un titre assez trompeur car finalement le portrait est torché en cinq minutes : quand la fille le cuisine sur son passé, et ensuite quand il explique à son pote comment échapper à la police. Le film est assez violent, comme prévu, mais rien en tout cas qui mérite une polémique. La qualité de l'image est dégueulasse, ce côté cheap est renforcé par la musique has-been et certains trucages honteux (quand le bonhomme se fait énucléer). Le film en lui même n'a rien de passionnant, vous pouvez aisément le regarder tout en repassant vos chaussettes. La fin est excellente, mais j'ai dû la visionner deux fois pour être sûr d'avoir bien compris.
Yves G.
J'avais raté à sa sortie début 1991 "Henry portrait of a serial killer".
A l'époque, j'étais jeune, chevelu, polard et léotardien.
Le film ressort plus de vingt ans plus tard, auréolé d'une réputation sulfureuse.
Il s'inscrit en effet à la frontière de deux époques. La fin des années 80 voit le crépuscule du film d'horreur américain : "Vendredi 13", "Freddy", "Massacre à la tronçonneuse" ne peuvent plus être regardés au premier degré. L'heure sera bientôt à la parodie : "Scream", "Scary Movie" ...
A la frontière de ces deux époques, le film de John Mac Naughton creuse un sillon qui s'annoncera très fertile : la plongée dans la psyché d'un serial killer, le film d'horreur psychologisant.
Un film qui ne cherche pas à faire peur par l'accumulation de scènes terrifiantes, mais plutôt à comprendre les ressorts psychologiques d'un serial killer.
Et du coup un film autrement plus terrifiant lorsqu'on arrive à la conclusion qu'il n'y a rien à comprendre, que cette violence est gratuite, et que rien ne l'arrêtera.
"Henry, portrait of a serial killer", s'était heurté à une censure intransigeante qui avait retardé sa sortie pendant plus de 4 ans (le film date de 1986 mais ne sort qu'en 1990 aux États-Unis). La raison en est dans son amoralisme. Pas un seul représentant de l'ordre n'apparaît, qui entraverait la folie meurtrière de Henry.
On ne sait quasiment rien de lui, sinon qu'il aurait fait de la prison pour avoir assassiné sa mère dans d'obscures circonstances.
Il partage un appartement minable dans la banlieue de Chicago avec un compagnon de cellule, guère plus équilibré que lui, et avec la sœur de celui-ci, qui a la mauvaise idée d'en tomber amoureuse. Le film est construit sur la tension dramatique créée par d'un côté le déchaînement de violence gratuite dont on sait Henry capable et de l'autre la candeur de sa colocataire dont on redoute qu'elle connaisse une issue macabre.
La conclusion du film sera à la hauteur des craintes qu'on avait nourries. Gore, macabre, désespérante.
Un film culte.
A l'époque, j'étais jeune, chevelu, polard et léotardien.
Le film ressort plus de vingt ans plus tard, auréolé d'une réputation sulfureuse.
Il s'inscrit en effet à la frontière de deux époques. La fin des années 80 voit le crépuscule du film d'horreur américain : "Vendredi 13", "Freddy", "Massacre à la tronçonneuse" ne peuvent plus être regardés au premier degré. L'heure sera bientôt à la parodie : "Scream", "Scary Movie" ...
A la frontière de ces deux époques, le film de John Mac Naughton creuse un sillon qui s'annoncera très fertile : la plongée dans la psyché d'un serial killer, le film d'horreur psychologisant.
Un film qui ne cherche pas à faire peur par l'accumulation de scènes terrifiantes, mais plutôt à comprendre les ressorts psychologiques d'un serial killer.
Et du coup un film autrement plus terrifiant lorsqu'on arrive à la conclusion qu'il n'y a rien à comprendre, que cette violence est gratuite, et que rien ne l'arrêtera.
"Henry, portrait of a serial killer", s'était heurté à une censure intransigeante qui avait retardé sa sortie pendant plus de 4 ans (le film date de 1986 mais ne sort qu'en 1990 aux États-Unis). La raison en est dans son amoralisme. Pas un seul représentant de l'ordre n'apparaît, qui entraverait la folie meurtrière de Henry.
On ne sait quasiment rien de lui, sinon qu'il aurait fait de la prison pour avoir assassiné sa mère dans d'obscures circonstances.
Il partage un appartement minable dans la banlieue de Chicago avec un compagnon de cellule, guère plus équilibré que lui, et avec la sœur de celui-ci, qui a la mauvaise idée d'en tomber amoureuse. Le film est construit sur la tension dramatique créée par d'un côté le déchaînement de violence gratuite dont on sait Henry capable et de l'autre la candeur de sa colocataire dont on redoute qu'elle connaisse une issue macabre.
La conclusion du film sera à la hauteur des craintes qu'on avait nourries. Gore, macabre, désespérante.
Un film culte.
Un petit peu long, certes, mais un potentiel énorme. Les acteurs sont tous à la hauteur (félicitation Michael, je ne pensais pas que tu t'en sortirais aussi bien), et l'histoire, bien que maintenant un peu classique dans le genre, fonctionne tout à fait. Bonne étude de la psychologie des personnages, et une violence âpre et réaliste, pour du documentaire. Les amateurs devraient pouvoir l'apprécier.
Librement inspirée de la misérable existence du serial killer Henry lee Lucas et de son collègue Ottis Toole, ce film joue la carte de la crudité et de l'authenticité avec un brio certain. La vie pitoyable de ces êtres en marges détruits de l'intérieur et dominés par une violence qui leur donne l'impression de regagner l'estime d'eux même qu'ils ont perdue alors qu'elle les anéantie encore plus, est bien rendue. L'esthétique misérabiliste est en l'occurence un plus. Un bon film, glauque et déprimant à souhait.
Très deçu par ce film car je m'attendais à largement mieux. Le film n'est vraiment pas fidèle à la vrai vie d'Henry Lee Lucas car il était déjà amant avec Otis et il ne l'a aucunement tué. Et puis quelques détails ont sautés ou été réadaptés de sorte que le film reste beaucoup plus accessible. Je suis d'accord, le film est malsain, super glauque avec quelques scènes assez chocs mais je ne vois l'interêt d'avoir un peu dénaturé le vrai Henry Lee Lucas. Un film qui aurait été nettement mieux si il n'y avait pas eu ce problème de scénario pour moi.
Ambiance poisseuse, image ternie, violence (trop ?) proche de la réalité, bande son hypnotique... Faux documentaire (Henry n'a jamais fait équipe avec un certain Ottis, librement inspiré du célèbre tueur cannibale Ottis Toole) ou réelle évocation de la vie d'un serial killer, ce film vous transforme en témoin n°1 du quotidien monotone et terrifiant d'un tueur en série (ici Henry Lee Lucas), de ses meurtres impulsifs (le vendeur de télé) ou vitaux (les nombreuses femmes, dont on ne voit jamais l'acte en lui-même mais le résultat) jusqu'aux relations qu'il entretient avec son "ami" Ottis et sa sœur. Une œuvre extrêmement marquante, viscérale qui marqua les débuts de Michael Rooker sur le grand écran. Dommage que John McNaughton n'ai jamais retrouvé cette "patte" dans sa carrière future.
S'inspirant du tueur en série Henry Lee Lucas, ce film retrace l’itinéraire d'un des plus grands et des pus abjectes meurtriers des USA.
Une des choses qui frappent dans ce film c'est l'approche quasi documentaire avec une photographie clinique qui donne au film une atmosphère morbide et sordide.
Le réalisateur a fait le choix de ne prendre aucun parti, et de ne montrer aucun manichéisme ni moralisme, juste de relater avec réalisme le quotidien de ce serial killer tel qu'il l’était.
Une des choses qui frappent dans ce film c'est l'approche quasi documentaire avec une photographie clinique qui donne au film une atmosphère morbide et sordide.
Le réalisateur a fait le choix de ne prendre aucun parti, et de ne montrer aucun manichéisme ni moralisme, juste de relater avec réalisme le quotidien de ce serial killer tel qu'il l’était.
Premièrement, ce film n'est pas un faux documentaire, contrairement à ce que l'on pourrait éventuellement croire. Le narrateur n'est pas le serial killer comme dans American Psycho ou C'est Arrivé Près De Chez Vous, ce qui fait que le spectateur témoigne de l'action avec un certain détachement. D'autre part, on est plutôt entre le thriller et le film d'horreur : certaines scènes sont quand même gore, même si elles sont peu nombreuses. D'ailleurs, c'est à cause de problèmes de censure que le film n'a pu sortir que quatre ans après sa production. Ensuite, Henry, Portrait D'Un Serial Killer est un film à faible budget dont la forme reste assez brute. La prestation de Michael Rooker s'accorde bien à son personnage. La musique est également un bon élément : le thème principal a été repris par certains groupes de metal comme Malevolent Creation sur Retribution ou Fantômas sur Director's Cut. Sur le fond, le film a le mérite de s'autoriser pas mal de choses (inceste, crimes à la chaîne, et même une fin sur un ton un peu décalé) et ne fait aucun compromis. Toutefois, on tombe parfois dans certains clichés un peu faciles du psychopathe. En cela, ce film ne porte pas vraiment de réflexion comme un drame et pencherait plutôt vers un simple portrait de l'horreur. Sans être un chef d'oeuvre, Henry, Portrait D'Un Serial Killer est un film qui va droit au but et qui reste assez original.
Avec un budget de départ ridicule, un jeu d'acteurs amateur, des plans qui sont tournés à la va-vite. L'histoire paraissait intéressante mais le film est une très grosse déception. Le scénario est bourré d'erreurs, a part les personnages : il n'y a presque pas une chose de vrai qui est présente dans la vie de Henry Lee Lucas. Cette réalisation était censée racontée son histoire et pourtant beaucoup d'éléments sont faux dans cette "biographie". L'intrigue est inexistante. Le seul objectif de ce film c'est de choquer en montrant du sexe et de la violence gratuite. Franchement ce film ne me plaît pas du tout !
Un film à voir, mais il faut prendre des précautions. Si l'on décide de le regarder, je conseille aux spectateurs d'avoir vu des films choquants auparavant, car celui ci bat tous les record de réalisme et d'atrocité.
Le film de McNaughton est froid, violent, choquant, réaliste et très importants. Il sort du lot, en effet, la réalisation est sobre, pas de plans compliqués, mais les meurtres sont parfois hyper violents. Un film choc. La fin est remarquable. Comment peut on être fasciné à ce point par les tueurs en série? C'est la nature humaine!
Le film de McNaughton est froid, violent, choquant, réaliste et très importants. Il sort du lot, en effet, la réalisation est sobre, pas de plans compliqués, mais les meurtres sont parfois hyper violents. Un film choc. La fin est remarquable. Comment peut on être fasciné à ce point par les tueurs en série? C'est la nature humaine!
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