Il est interessant de constater la réaction des gens, "les autres", face à un film dont la violence dépasse les limites... D'abord longtemps censuré, Henry choque, écoeure, dérange... Mais pourquoi? Force est de constater que les censeurs ont toujours eu des rapports ambigus avec la violence... Comme si il leur appartennait de décider ce que doit voir ou ne pas voir le public... Une vraie dictature cinématographique... Heureusement, on arrive toujours à retrouver des oeuvres indispensables décrivant la psychologie de ces "malades" ainsi que leurs meurtres... De ce point de vue, "Henry" est un film-documentaire indispensable où l'on suit, impuissant, à l'existence misérable de 2 types complètement détruit qui vont "s'occuper" à leur manière pour se donner une raison de vivre... Dans ce remarquable film, on y voit leur "réalité" à eux, dont les scènes de violence réalistes frôlent l'insupportable voire le comique... Voilà une grande oeuvre, à découvrir... Ce film montre clairement ce qu'est la violence, la jouissance qu'ont les agresseurs face aux souffrances de leurs victimes... Entre horreur et comique de situation, ce film est tout simplement la "bible" cinématographique des films de serial killer...
Très bon film du tout d'abord à son excellente mise en scène et son réalisme. On est loin du tueur en série diabolique genre hollywood mais dans la pur vérité, celle de monstres des temps modernes, McNaughton a réussit son pari, nous faire à moindre prix.
Des meurtres, encore et toujours des meurtres... Plein de cadavres. Super, qu est-ce qu'on s'éclate! L'histoire est lointainement inspirée de la vie de Henry Lee Lucas et de son ami et amant Otis, mais plutôt que d'en tirer une véritable biographie, l'auteur nous narre les escapades de 2 abrutis qui prennent leur pied en assassinant des innocents, le tout sans aucun suspense ni intrigue, avec en prime des dialogues au ras des pâquerettes. Ce film est absolument sans intérêt.
Un film très intéressant sur certains points mais qui à mon avis à très mal vieillit et ne peut donc pas faire autant d'effets de nos jours qu'il a pu en faire lors de sa sortie. Dommage.
Film d'une noirceur abyssale, auquel on peut faire l'analogie avec un autre film de serial killer glauque réalisé 6 ans plus tôt, le bien nommé Maniac de William Lustig. Henry... est une œuvre à la croisée des genres, injectant à la fois une approche dramatique - les relations que tissent les 3 protagonistes principaux -, sociale - la déchéance sociale des personnages - et gore - les scènes de meurtres très malsaines. Il est difficile d'éprouver du plaisir en regardant ce film aux vues de la violence dégagée accru par l'aspect documentaire de la mise en scène et l'interprétation magistrale de Michael - Henry - Rooker (Je vous conseille d'ailleurs fortement de voir le film en VO pour la voix rauque de l'acteur). Si le film arrive à ce point à nous dégoûter de cet enchaînement de meurtres et de violence gratuite, c'est qu'il réussit son objectif à nous immerger dans les bas-fonds de la société américaine faite de pauvreté, de viol et de violence. Le metteur en scène n'établit aucune distance entre les personnes et les spectateurs. Voilà la grande force de ce film.
Ce film est plutôt vieux, je ne traiterai donc pas de la qualité filmographie, des décors ni de la réalisation. De toute manière il y a déjà beaucoup a dire sur le scenario. dès le début c'est plutôt, on pense donc que ça va commencé a un moment donné mais non, on s'ennuie durant tout le film. finalement henry n'est pas le seul serial killer du film, sont pote l'est aussi, et limite plus que lui. les scènes de meurtres sont inutiles, nulles, affligeante même. ils ne font que tuer des gens de différentes façon a chaque fois, ce qui n'est pas plaisant pour le spectateurs qui aime (en tout cas c'est mon cas) quand il y a une répétition, une technique de meurtre, un modus operendis quoi. surtout qu'il est stipulé au début du film que c'est une œuvre fictive, et bien j'y aurai mis plus de sang et plus de rebondissements. Au final ce film est ennuyeux, a eviter.
Il y a longtemps que je voulais le voir. Je n’ai pas été déçu. Un de ces films gore et violent comme on en fait plus. Et le portrait sans concession et sans complaisance d’un tueur en série traumatisé, bien évidemment, par son enfance. Le film fait très daté années 80, mais d’entrée on est pris par l’effroi et le suspens. Pas de surprise, cela se finit comme on le prévoyait, même après que son chemin semble s’adoucir un peu grâce à une femmespoiler: ...qui finira dans une valise bien sûr... Glauque et noir à soughait, un film qui a bien mérité son statut de culte.
Avec "Henry, portrait d'un sérial killer", on peut ranger la morale au placard et se glisser le temps du film dans la peau d'un tueur en série. C'est évidemment violent, sombre et dérangeant mais malheureusement aussi redondant. Le scénario fait du surplace, se répète et ne creuse pas assez l'aspect psychologique de son personnage principal. Pourtant, malgré cela, l'ensemble reste globalement efficace notamment grâce à un excellent casting (Michael Rooker en tête) et une solide réalisation.
Une bonne série B qui n'a pas trop mal vieillie mais manque d'un supplément de profondeur pour le rendre marquant.
Inspiré de la vie du serial killer Henry Lee Lucas, le portrait réaliste et cru, à l’ambiance bien glauque, d’un homme malade dont le seul remède est de tuer, porté par l’interprétation glaçante de Michael Rooker
Que voilà un thriller fascinant sur les serial-killers. loin de toute emphase ou bien de toute glorification crasse, du voyeurisme BCBG ou bien de la fascination malsane pour ce type de personnages, J. McNaughton nous livre un film tétanisant, dérangeant, désagréable, déstabilisant. Son "héros" est une ordure, qui tue par plaisir (le fameux traumatisme de l'enfance apparaît plus comme une tentative de justification à la véracité douteuse) et qui peu à peu contaminer un ami. Il en résulte une chronique impitoyable, qui se déroule au sein d'un environnement où prédomine la précarité, le manque d'éducation et surtout l'absence d'empathie. Visuellement, ce film tourné en 16mm peut paraître assez vulgaire voire bâclé mais il n'en est rien, les images crasseuses n'empêchant pas le talent de metteur en scène de McNaughton d'exploser. Des idées brillantes, éclairantes, des effets gore un peu trop appuyés parfois mais une mise en abyme terrifiante au sein d'un esprit malade, avec un M. Rooker incroyable dans le rôle titre. Un grand film du genre, plus réaliste dans sa mise en forme que les classiques du genre qui suivront, qui dérange et nous interroge sur la nature du Mal. Culte, indispensable et magistral, un choc ! D'autres critiques sur