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    Regain
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    51 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Le titre résume très bien le film : le regain, au sens propre, est constitué par les herbes qui repoussent dans les prairies après leur fauche et par extension, le retour d’une chose avantageuse qui paraissait perdue ou finie. C’est le thème du film et du roman qui prend son origine dans la désertification de la Haute-Provence et la solitude de ceux qui restent. Ici, à Aubignane (hameau abandonné, reconstitué à la demande de Pagnol), où ne vivent plus que 3 habitants, Gaubert (Edouard Delmont, 54 ans), forgeron qui part habiter chez son fils Jasmin (Charles Blavette, 35 ans), Panturle (Gabriel Gabrio, 54 ans), chasseur et la Mamèche (Marguerite Moreno, 66 ans), veuve italienne (dont le mari est mort en creusant un puits). C’est grâce à elle que le rémouleur Urbain Gédémus (Fernandel, 34 ans), exploitant de façon machiste Arsule (Orane Demazis, 42 ans), de son vrai nom, Irène Charles, chanteuse, ancienne couturière, ayant été violée par des charbonniers, se rend à Aubignane. Le film, aux dialogues savoureux (« Les costumes pour obéir ne sont pas les costumes pour travailler ») et parfois anarchiste, évoquant la liberté et l’autorité [cf. la scène à la gendarmerie entre Fernandel et Robert Le Vigan qui joue un gendarme soupçonneux et retors], est toujours aussi émouvant, sans misérabilisme, ni mièvrerie, au thème universel, même s’il décrit un monde qui a disparu, car il traite des gens simples et leur décence ordinaire, ou common decency de l’écrivain britannique George Orwell (1903-1950).
    gotein
    gotein

    8 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Un film puissant sur la vie dure des paysans de provence magnifiée par la verve de Pagnol et les paysages naturels. L'histoire est belle et on assiste ému à la renaissance d'un village grâce à l'amour d'un homme et d'une femme. Le film possède néanmoins quelques scènes dramatiques qui n'attenuent en rien la fluidité du film. Fernandel dans un rôle à contre emploi est antipathique et égoïste et montre l'étendue de son talent. Gabriel Gabrio bien que convaincant est beaucoup trop âgé pour le rôle (50 ans).
    La scène finale ou le couple sème le blé est magnifique et montre que Pagnol en plus d'être un conteur avait le sens de la mise en scène.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2024
    Un sommet dans les meilleurs films de Pagnol avec un Fernandel prodigieux encore.
    Le réalisateur semble nous faire un final à la « autant en emporte le vent » avec le glorification la terre.
    En cela il devient une véritable ode au labeur et à l’amitié. La femme elle, est une flamme qui ravive la joie au fond des cœurs.
    Tour cela dans une écriture sensible et poétique.
    Franchement magnifique.
    Pascal
    Pascal

    157 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2024
    "Regain" (1937) repose sur un scénario de Pagnol et de Giono et représente ( selon moi) une des meilleures réussites du cinéaste et peut-être même simplement la meilleure.

    Un paysan se retrouve seul dans un village perdu. Le hasard met une femme sur son chemin.

    Sorte d'hommage à la terre, aux valeurs simples, à l'amour aussi, " Regain" a conservé un parfum de la Provence à l'origine de son charme incontestable.

    Au plan historique, il ne faut toutefois pas oublier l'attitude ambiguë de Giono pendant la guerre.

    Les idée véhiculées par le film prendront bientôt un autre sens qu'on aurait tendance à oublier aujourd'hui.

    La maréchaliste " la terre ne ment pas" n' est déjà pas très loin. On notera, les coïncidences de la distribution aidant, que Robert Le Vigan (excellent acteur de second rôle) qui interprète le rôle du brigadier de gendarmerie, connaîtra de sérieux ennuis à la libération.
    Pierre L.
    Pierre L.

    30 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2024
    Revu à Utopia tournefeuille dans le cadre du cycle Marcel Pagnol. Une fresque sociale dans un coin reculé vers Manosque.L histoire d’un village qui se meurt, les péripéties de son dernier habitant qui le fera revivre, reFernandel avec Orange Demazis.
    Excellents tous les deux. Et l occasion de découvrir la pittoresque Foire de Manosque en 1937. Un film de 2h30 superbe!
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Le roman de Jean Giono que Pagnol met en scène est un hymne à la terre et à la fécondité. Fécondité de la femme et de la terre qui redonnera peut-être vie au village d'Aubignane agonisant.
    Seul y subsiste le chasseur Panturle jusqu'à ce que survienne l'arrivée d'Arsule (Orane Demazis) au bras de son amant de fortune, le rémouleur Gédémus (Fernandel)...
    Le film de Pagnol n'est pas une comédie "marseillaise". C'est un drame paysan, dans le pays de montagne de Giono, aux accents allégoriques et poétiques auquel le décor d'Aubignane en ruine et l'aridité d'une Provence sans pittoresque ajoutent un caractère lyrique au confins du fantastique. Et l'histoire d'Arsule et de Panturle est belle, tout autant par sa célébration du "regain" que par son expression de la vie rustique, du travail des champs, des moeurs paysannes.
    Fernandel, dans le rôle épisodique de Gédémus, apporte au sujet sa part de comédie et compose un personnage peu commun dans sa filmographie d'alors en raison de l'ambivalence de son personnage et des attitudes, sous l'apparence de la bonhomie et de la cocasserie, méprisables à beaucoup d'égards.
    La mise en scène n'est pas ici, comme souvent chez Pagnol, déterminante. La valeur du film se mesure essentielllement à la saveur des personnages (et des comédiens) et à leur force dramatique, à la richesse des dialogues et à la beauté du sujet.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2023
    D’après Giono et sur une musique d’Arthur Honegger, avec un Fernandel qui n’en fait pas trop, une Orane Demazis moyennement convaincante et le prolifique Gabriel Gabrio (3 films par an), un joli conte provençal sur la renaissance d’Aubignane, hameau déserté et créé pour les besoins du film. Un charme désuet avec rémouleur et foire de Manosque, des paroles devenues intolérables « Charbonnier, enfant de garce, faux nègre ! » ou « Quand on n’a pas de femme, on n’a pas de chemise » ou « C’est une femme : elle est avare », de la poésie « Le premier grain de blé, c’était toi », gentiment anar avec une charge contre des gendarmes particulièrement obtus ou « Les costumes pour obéir, ce n’est pas des costumes pour travailler » et des scènes mémorables comme l’engueulade du chef de famille. Un bon classique produit par Marcel Pagnol.
    Pierre L.
    Pierre L.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2023
    Un merveilleux film touchant dans lesquels les valeurs d humilité, de générosité, de bonté sont mis a l honneur. Tellement loin de notre société.... jeu d acteur magistral et simple en meme temps, mise en scene géniale, un film à voir et à faire voir...
    Y Leca
    Y Leca

    29 abonnés 979 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Un Pagnol bien trop lent et bien trop long. Ode à la terre et à la femme, il n'égale pas ses autres films. Fernandel est presque à contre emploi dans un rôle antipathique, le jeu théâtral habituel d'Orane Demazis est irritant, le meilleur est encore Gabriel Gabrio en force de la nature paisible.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 204 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2021
    Peut-être le chef-d’œuvre de Pagnol, "Regain" est également le plus sec, le moins méridional de ses films. Non que la Provence n'y tienne un rôle central mais nous sommes ici loin de tout folklore, à l'image de cette garrigue désolée battue par les vents, parcourue par Arsule et Gedemus. Adaptation d'un roman de Giono, qui travailla aux dialogues, le long-métrage dépeint la désertification rurale et les difficultés des petites gens avec une acuité sans pareille.
    En outre, la campagne et ses paysages abandonnés, magistralement filmés, sont un des personnages majeurs du récit.
    Dans un rôle secondaire, "La VIgue" nous régale par son jeu décalé et quasi burlesque.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    107 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Grandeur du cinéma français avec ce film restauré en 2018 par la Compagnie Méditerranéenne de Film. L'amour de la terre, la transmission, l'élévation de l'âme dans des valeurs nobles, nourries de force, de conviction et d'amour. La simplicité, le courage, la solidarité, la beauté du pain, l'humilité. Des plans beaux et sobres, des dialogues comme une ode à la vie, des collines et des arbres qui ne tiennent qu'à renaître et des travellings bouleversants. Un final digne de L'Angélus de Millet et un chef d'oeuvre impérissable comme un film de John Ford.
    Pseudofile
    Pseudofile

    8 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Ce long film pastoral est agréable à suivre mais je le considère comme une œuvre mineure dans la filmographie de Marcel Pagnol,. C’est bien écrit, avec les valeurs inamovibles propres à son auteur, mais les personnages manquent de développement. Le dé»roulement est en mode optimiste avec peu de personnages mauvais, à part le brigadier-chef, application d’une bureaucratie bornée et militarisée, et dans une moindre mesure Belline probablement plus franche que méchante, et le rémouleur qui travaille dur certes mais est aussi un profiteur.
    A noter au niveau trivia le nom du magasin « Au Gaspilleur » prémonitoire du mode de vie tel qu’on le définirait aujourd’hui.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Le film est scindé en deux, la première est pessimiste et tragique (vieillesse, solitude, désertification, violence aux femmes...) où on voit un Fernandel incarné un homme mesquin comme rarement il en aura joué. La seconde partie est empreint d'optimisme, qui prône des valeurs aujourd'hui oubliées (travail, solidarité, amour, pardon,...), avec des séquences touchantes qui tireront sans doute la larme à l'oeil. Giono + Pagnol offre une oeuvre pleine de justesse et d'humanité. Les acteurs sont remarquables, d'un Fernandel antipathique à l'émotion de Orane Demazis en passant par l'émouvant Edouard Delmont. A voir, à revoir et à conseiller.
    Site : Selenie
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    Voilà un film remplit de bons sentiments mais aussi quelques moins bons! Le scénario est très simple, rustique voire, campagnard quoi, mais superbement rendu par les dialogues (même si certain mots dans la bouche de paysan tel que le héros me semble un peu inapproprié). Ce film sent bon l'entre-deux guerres. Nous plonge dans les racines de la paysannerie de l'époque, qui savait rester humble et travailleuse. Tout est bon, rien n'est à jeter.
    A noter, qu'ici, Fernandel n'a pas le plus beau rôle même si dans l'adversité, il sait garder une certaine grandeur d'âme.
    A voir absolument par tout cinéphile et par tout les amateurs de films simples.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    A mes yeux, Regain est le plus beau film français : la vie et l’humanité à l’état pur. Regain, c’est le renouveau de la vie à la campagne, la renaissance d’un village. Un bourru sédentaire, dernier homme d’Aubignane, en Provence, va prendre une femme nomade et travailler la terre. Les acteurs sont bien choisis : Gabriel Gabrio est le parfait costaud gaillard, travailleur au cœur tendre. Orane Demazis est talentueuse ; elle méritait l’oscar de la meilleure actrice. Fernandel, bien que jouant le bonhomme malicieux, paresseux et égoïste, apporte de l’humour au film, un humour pince-sans-rire. Et Edouard Delmont émeut dans son rôle du vieux forgeron, humble, travailleur, mais impuissant devant la vieillesse. Ce film développe de nombreux thèmes : la vie, l’amour, la gentillesse, la campagne, la nourriture, le travail, l’honnêteté, la vieillesse et la mort. Les scènes que je trouve les plus belles sont celles du pain chez les amis paysans et celles avec le vieux forgeron Gaubert. La musique originale d’Arthur Honegger m’emporte loin, très loin, dans ce monde rural parfait qu’elle dessine. La scène finale des semailles manuelles en couple est poignante, peut-être la plus belle fin de film. Un film de Pagnol d’après un roman de Giono. Que demander de mieux ? Toute ma reconnaissance à MM. Giono et Pagnol, génies de la Provence, de la littérature et du cinéma. Un inconvénient possible : la nostalgie de ce vieux monde paysan, sain et moral, peut vous susciter la révolte contre le monde actuel, pollué et amoral. (C’est mon cas).
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