Derniers Avis : Danse avec les loups - Page 17

Une vision courageuse des Etats-Unis, pour un américain.

La version longue dure-t-elle trop longtemps? Non, je ne dirais pas cela. Autant j'ai failli m'endormir devant les 3 heures de l'Apocalypse Now Redux de Coppola, autant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde durant les 3h45 du bien nommé Danse avec les Loups. Je dirai en revanche que cette durée est très mal répartie: l'élément perturbateur du récit aurait dû arriver avant la moitié du film, et non au début de la troisième heure...Un film lent mais prenant; long mais beau. Des paysages magnifiques, une photographie paisible, une musique harmonieuse (notamment le thème du loup): autant vous dire qu'au départ le film fonctionne presque uniquement grâce aux images et au son. Pourtant le spectateur se prend au jeu puis commence à être envouté par ce spectacle, à s'attacher au personnage principal, à découvrir avec curiosité cette culture indienne. Cette rencontre entre deux peuples, deux cultures, deux civilisations, deux mentalités, s'avère déborder d'humanisme et d'humanité. La caméra de Costner filme avec virtuosié et une certaine poésie cet Orient sauvage, nous livre des plans d'une beauté naturelle assez époustouflante. C'est un fil conducteur, et surtout un fil rouge qui manque finalement au scénario. Qu'importe! C'est beau, c'est sincère, on en demendait pas plus. On a droit à de grandes (et trop rares) scènes épiques (la chasse au bison notamment), à des grands moments humanistes (toutes les scènes entre les Indiens et le protagoniste, en fait) ainsi qu'à des séquences mémorables de poésie (je pense à ces inoubliables scènes où apparaît ce loup). Puis vient, bien trop tard, l'événement perturbateur qui donne (enfin) une tension dramatique palpable au récit. Pourtant, aussi émouvante que soit cette dernière heure, le souffle épique n'explose à aucun moment. La faute en est à Jonh Barry, qui, s'il parvient à charmer nos oreilles avec ces airs à la flute, ne nous livre aucune partition épique digne de ce nom, et à Kevin Costner, qui manque clairement de mégalomanie lors des deux scènes de batailles. Là encore, peu importe: on ressort marqué de ce film, écoeuré de la colonisation, de l'impérialisme, et on se surprend même à regretter ces temps où l'homme vivait en harmonie avec la nature. Après, faut pas avoir du mal avec les clichés, sinon on sera irrité par ce brave-gentil-soldat-poète-rêveur-humaniste-ami-de-la-nature-et-de-l'homme-charmeur-galant-qui-finit-dans-les-bras-de-la-plus-belle-femme-du-village, indigné des crimes de son armée, qui change de camp et finit par affronter ses ancients camarades. Ce schéma narratif a été reprise plusieurs fois par la suite, en cela Danse avec les Loups est un film culte. Avec Avatar, vous avez la version blockbuster. Avec le Dernier Samouraï, la version épique (la meilleure, à mon avis). Avec Danse avec les Loups, la version contemplative.

Une épopée flamboyante au coeur de l’Amérique,accompagné par un scénario très bien écrit, permettant aux spectateur de supporter les 3h44min de film, et par une réalisation inspirée. Le film mérite, je pense, ses 7 oscars.

Absolument parfait! Un pur chef d'œuvre a voir et revoir inlassablement! Le meilleur rôle de Kevin Costner.

Une histoire d'une rare beauté, à la rencontre d'un peuple.

Deux heures de réflexion sur soi-même et sur les autres, qui laisse un sentiment de tristesse au vue de l'histoire.

L'un de meilleurs films, à ne pas manquer.

En 1990, Kevin Costner décide de passer derrière la caméra pour un western épique, très long mais incroyablement bouleversant. Dès lors, il va prouver au monde qu'il est un grand metteur en scène en plus d'être un très bon acteur et son adaptation du roman "Danse avec les Loups" de Michael Blake va tout simplement devenir l'un des meilleurs westerns vus sur un écran et le meilleur tournant autour de la Guerre de Sécession... Jamais un western n'aura été aussi immersif, aussi naturel et aussi réaliste. Costner aime la nature et le prouve avec des plans contemplatifs bouleversants, des costumes et autres décors criants de vérité tandis que les Sioux (d'habitude présentés comme des sauvages ou tout simplement les ennemis des cow-boys) sont ici des êtres simples et enjoués dont le spectateur va immédiatement tomber amoureux au même titre que notre protagoniste principal, héros de guerre affecté dans un fort déserté. Ce personnage attachant va très vite s'accommoder à son nouvel habitat paumé en pleine nature et va encore plus aimer les Indiens qu'il va par hasards rencontrer, créant un véritable lien d'amitié jusqu'à rejoindre leur tribu. Le temps d'adaptation et d'acceptation est long mais passionnant grâce à un rythme parfait, des plans fantastiques et quelques scènes plus légères pour ne pas dire humoristiques qui détendent l'atmosphère générale tout en conservant le sérieux du sujet. Costner s'impose autant devant que derrière la caméra, sa mise en scène éblouissante allant de séquences calmes et hypnotisantes en scènes d'action toutes aussi maîtrisées (la chasse aux bisons, l'attaque des Pawnees...). De plus, dans un souci du détail rare, il engage un casting parlant le véritable Lakota, la langue des Sioux et déniche même des acteurs alors inconnus mais autrement talentueux comme Graham Greene, Rodney A. Grant, Mary McDonnell ou encore l'effrayant Wes Studi, futur Geronimo dans le film de Walter Hill. Agrémenté de scènes mémorables et d'une tendresse remarquable contrastant souvent avec la dureté d'autres, Danse avec les Loups est une totale réussite, une épopée humaine magnifique portée par une réalisation exemplaire, des acteurs au diapason et une musique bouleversante, en particulier l'inoubliable thème de John Barry. Bref, un chef-d'œuvre comme on en voit peu.

Le cinéma contemplatif dans toute sa splendeur, le seul western écologique pacifiste, et avant tout un classique comme on n'en fait plus.
Un des tout seul film ou il n'y a absolument rien à redire, chapeau à Kevin Costner, c'est l'oeuvre de sa vie.

Plus qu'un Western , danse avec les loups est une fabuleuse aventure humaine , une ode à la nature et à la liberté pleine de poésie. Cela reste la plus grande réussite de K Costner

il est des films qui resteront a jamais, difficilement surpassable dans l émotion, l épique, l oeuvre historique, on en ressort chamboulé .ceux qui veulent un film d action style braveheart passez effectivement votre chemin, ici on prend son temps de savourer cet univers, les paysages,les coutumes, la construction des relations.Ne pas hesiter a se farcir la version longue :)

Certes, Kevin Costner n'hésite pas à se donner le beau rôle et ne nous épargne pas quelques moments de grandiloquence épique. Certes, le film dure presque quatre heures, et nous donne parfois l'impression de nous perdre dans le no-man's-land dont il est question. Mais je dois dire qu'il y a quelque chose qui se dégage de ce film et lui confère une aura captivante à laquelle il est bien difficile d'échapper. Certains appelleront cela du réalisme, d'autres de la poésie. Quoi qu'il en soit, je pense m'avancer sans risque en qualifiant ce quelque chose par la mention qui lui convient le mieux: du talent. Un talent indéniable qui se manifeste aussi bien dans la photographie majestueuse que dans la justesse des interprètes et la philosophie écologico-pacifiste (un tantinet naïve, je vous l'accorde). Un talent qui confère à Danse Avec Les Loups toute sa dimension épique et rend au western ses lettres de noblesse.

Film fort poétique dans son histoire, ses personnages et ses décors. Un peu long mais on passe tout de même un agréable moment.

Un pseudo western magnifique somptueux harmonieux poétiques etc tant de superlatif a mettre aux crédit de ce chef d'oeuvre du 7éme arts. Kevin Costner nous plonge dans un récit fantastique. Ce film raconte l'histoire d'un lieutenant John Dunbar gravement bléssé est muté dans un avant poste, seul en attendant les renforts avec pour seul compagnie son cheval Cisco et un loup sauvage qu'il nomme chaussette (à cause de ses pattes)qu'il éssaie d'apprivoisé. Les décors sont somptueux des acteurs très convainquants( les acteurs indiens sont de VRAIS indiens). Un grand classique de film d'aventure western.

j ai ete pousser par un ami pour le voir et je n ai pas ete decu quel lecon d humaniter et de repect enver le genocide indien .

plus qu'un film, un poème en harmonie avec la nature, une histoire d'amour, rien n'est exagéré ni de trop, Kevin costner éblouissant tant devant que derrière la caméra, les sioux, beaux, fiers, nobles et le visage pale pétri de ses contradictions capable et témoin du meilleur, comme du pire

Film beaucoup trop rivé au schéma: les gentils et les méchants. Dans les années 50 les gentils étaient les blanc, actuellement ce sont les indiens. Au final c'est toujours aussi ridicule. Ah! pour ce film y a une variante y'a des trés gentil indiens (les sioux) et des trés méchants indiens. Ca brise complètement le message mérité de réhabilitation. Je rappele au passage qu'historiquement les sioux sont une tribu de l'est repoussé vers l'ouest par les blancs et qui ont CHASSE les tribus indiennes qui habitaient sur place. Leur installation dans les plaines est à peine plus ancienne que celle des blancs. Et oui la vérité est souvent plus subtil. Regardez "un homme nommé cheval" cela est moins onirique mais tellement plus subtil plus profond.