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weihnachtsmann
1 151 abonnés
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3,0
Publiée le 2 septembre 2018
Une odyssée exotique qui nous fait découvrir de superbes paysages et vivre des aventures romantiques entre les deux héros. On y trouve un certain charme et l’aventure même si elle n’est pas palpitante, est sympathique
Un monument du cinéma qui a plutôt bien vieilli car le personnage central de Katherine Hepburn est finalement très moderne . Même si elle apparaît comme une bigote , c'est aussi une femme de tête , qui pense et organise cet acte de sabotage et de résistance à l'ennemi. Bogard est l'exécutant , mais c'est elle la stratège , sans peur , sans crainte . Même dans la découverte de l'amour elle est très moderne , car son passé de croyante , ne l'empêche pas de se donner corps et âme à l'homme qu'elle a choisi. Il y a aussi le côté historique qui est intéressant, la puissance coloniale de l' Allemagne , que l'on oublie souvent, et le côté documentaire sur la vie en Afrique . Des scènes cultes comme la descente des rapides , Bogard mimant les animaux sauvages , ou la destruction des bouteilles de Gordons. Cette histoire d'amour est aussi très touchante , filmée avec beaucoup de délicatesse. Huston est aux manettes et nous régale de son brio de grand réalisateur.
Un classique du film d’aventures signé John Huston qui repose sur le duo génial Hepburn/Bogart, et nous convie pour une incroyable épopée superbement mise en scène au milieu de décors naturels au cœur de la Tanzanie. Un régal !
Autant une comédie romantique qu'un film d'aventure, African Queen est un superbe spectacle avec des personnages hauts en couleurs. Fuyant à bord d'un bateau, l'arrivée des troupes allemandes, Katharine Hepburn ordonne le vieux loup de mer qu'est Humphrey Bogart, qui en retour lui apprendra à utiliser un gouvernail. L'histoire naissante de ces tourtereaux maladroits et charismatique touche au cœur. Le tout est filmé par l'œil caustique de John Huston et la photo de James Cardiff. Un grand classique suffisamment riche pour passer le cap des ans
Il y'a des films, qui comme çà, sente le souffre et la suie, nous donne à voir la graisse et la crasse, qui transpire d'une sueur que l'on imagine intense et authentique. C'est pourtant à l'intérieur que l'on ressent le plus grand des chamboulement. Une solitude qui en rencontre une autre, forcément il y'a une histoire de dynamite non loin de là ...
The African Queen est une aventure aux airs graves qui s'autorise quelques arrêt vers la comédie, un humour de situation souvent cocasse tant le rapport de force ( et de failles ) est employé. La traversée de cette rivière dite impossible rapproche nos deux loustics et nous comble par la même occasion. Entre la ganache pleine de stigmates du vieux loup de mer et le col haut de la missionnaire un poil bigote, il y'a des étincelles qui allument des brasiers ! Humphrey Bogart et Katherine Hepburn sont tout deux dans une encablure casse gueule pour la course à la stature tel qu'on les observent, on va dire de manière courante. Quoique, des risques il et elle en ont déjà pris au préalable. La tête pleine de " rêves " de cette dernière et les connaissances rustres de ce dernier offre un contraste et une fièvre qui continue d'agir passé les 70 piges de ce film.
John Huston, quand à lui, tire le meilleur de sa source et galvanise à l'aide d'une mise en scène et de décors une démonstration en bonne et du forme de cette Odyssée. Cette scène ou la caméra capte ses fleurs ( et leurs couleurs ) est à mes yeux magnifiques.
Que ce film a vieilli ! D’abord une VF (VO non disponible) vraiment médiocre. Ensuite, ces dialogues infinis entre les deux principaux personnages amenant des longueurs fréquentes. Heureusement, restent les prises de vues de l’Afrique réussies, l’humour lié au vieux rafiot, ensuite l’épisode final relevant l’ensemble. Pour moi, pas mal sans plus.
C'est un film puissant, car son interprétation est magistral, les conditions de tournage dantesque, n'oublions pas qu'à cette période les caméras étaient de grosses boites difficiles à manier, les décors naturelles, les péripéties, et on en revient encore une fois à l'interprétation. Qui mieux que Katherine Hepburn pour jouer ce rôle, accepter que dans une scène, on lui dise qu'elle n'est pas jolie, mais qu'elle fera une bonne servante de dieu, et Bogart qui remportera l'oscar, lorsqu'il se retrouve torse nu, couvert de sangsues, qu'il tracte son bateau, toute la beauté de ces acteurs, qui ne sont des hommes, pas des superhéros, et qui se dépassent. Toutes les histoires autour de ce film participe à la légende, tantôt léger, tantôt dramatique, tout prouve que ce film est un monument du cinéma, les couleurs sont magnifiques et même si la technique fait parfois défaut; il faut saluer la performance de tous ces artisans du 7ème art.
Le scénario d’ « African Queen » se voulait des plus sérieux, puisqu’il était tiré d’un roman d’aventure très dramatique. Mais la magie s’installa entre les deux acteurs et cette grâce muta le film en comédie, tout en restant un film d’action. Malgré la difficulté de tourner en technicolor (le matériel de l’époque était très imposant) au Kenya, ce choix du réalisateur rend les scènes crédibles : la chaleur et la sueur collent vraiment les vêtements sur la peau, sur une rivière remplis de crocodiles avec au passage des moustiques très présents, des sangsues et le bruit perpétuel de la jungle. Ce côté hyper réaliste (James Gray aurait bien fait de s’en inspirer pour sa jungle dans « Lost City Of Z ») apporte une force supplémentaire au récit et à la conversion réciproque de ce couple improbable. La superbe photographie de Jack Cardiff rend parfaitement les sentiments contradictoires, mais amusant, des protagonistes en évitant l’abus de plans larges ou de gros plans, il préfère notamment le plan américain, plus global, mais pouvant se montrer tout aussi expressif quant à l’expression des sentiments. Ainsi ce film d’aventure, vaguement patriotique (prétexte que Rose utilise pour masquer sa vengeance, face à un Charlie pas du tout concerné par la guerre), est surtout une comédie sentimentale. Dans ce registre on retiendra aussi des officiers allemands que le Francis Blanche de « Babette s’en va-t’en guerre » n’aurait pas reniés. Avec ses rebondissements incessants entrainant une débrouillardises constantes (le dépannage est un grand moment, aussi peu crédible que sympathique) le ton du film se situe quelque part entre « L’oreille cassé » (mais sans indiens ni révolution) et de « Tintin au Congo », sauf que Tinin ne s’est jamais envoyé Milou (ni le contraire). Première comédie pour Humprey Bogart (avec un oscar à la clé) et formidable association avec Katharine Hepburn. Première comédie également pour John Huston et un bijoux de plus.
Une classique du cinéma américain qui fonctionne parfaitement par la qualité de son scénario et du couple d'acteur qui le servent. Certes, 50 ou 60 ans plus tard, à l'heure des effets spéciaux, il accusé son âge, notamment avec ses dialogues explicatifs et un peu mièvres... mais cela fonctionne encore. Peut être sera t'il repris, à l'instar du certains classiques ?
Un classique du film d'aventures. Si le film a vieilli il garde un charme certain. Il correspond à l'âge d'or de Hollywood et met en vedette deux immenses stars des années 50 : Humphrey Bogart et Katharine Hepburn. Leur duo fonctionne à merveille et fait la force du film. On suit donc le périple d'un marin alcoolique (Humphrey Bogart) et d'une vieille fille bigote (Katharine Hepburn) qui descendent un fleuve africain sur un petit bateau nommé "l'african queen". Leur objectif est d'aller faire sauter un navire de guerre allemand (nous sommes en pleine première guerre mondiale). Le voyage sera l'occasion pour ces deux personnages que tout semble opposé de se découvrir. Un film qui nous replonge dans un cinéma d'une autre époque et qui reste un plaisir à revoir.
Afrique, 1915. A bord de, l'"African Queen", un petit bateau à vapeur, un homme et d'une femme descendent la rivière pour fuir les allemands. Si la rivière reste droite et calme, ils ne risquent pas grand chose car ils ont tout ce qu'il faut de provisions. Mais il faut alimenter la chaudière et faire face au climat, aux animaux en tous genre et bien d'autres péripéties réalistes. Très réalistes ! Les acteurs auront donnés de leur personne ! Et entre deux amusements, en auront bien bavés ! Lisez l'anecdote sur H. Bogart et l'eau... ! :) J'ai beaucoup aimé les dialogues un peu ridicules parfois mais parfait lorsque les personnages spoiler: se rencontrent et tombent sous le charme l'un de l'autre . Jusqu'au bout, le duo Bogart / Hepburn est sensationnel ! Très bien vu, le final !
Alors que la Première Guerre Mondiale éclate, la sœur d'un missionnaire britannique se retrouve piégée dans la partie allemande de l'Afrique Centrale. Elle fuit alors sur l'embarcation de fortune d'un mécanicien roublard. "The African Queen" débute comme un drame sur la guerre de 1914 vu des colons, avec quelques scènes sombres, mais mue rapidement en film d'aventure très sympathique. Toute l'intrigue est centrée sur le couple Humphrey Bogart / Katharine Hepburn, particulièrement attachant et amusant. Il joue un débrouillard indépendant et hirsute, qui cache un gentleman plus ou moins courageux. Elle campe une bigote qui ne connait rien de la vie, en apparence rigide, mais qui ne manque ni de détermination ni de force. C'est avec beaucoup d'humour et de rebondissements que John Huston traite de ce tandem et de leurs péripéties. On salue les effets spéciaux très corrects pour l'époque, et les jolies couleurs et décors naturels (le film a en partie été tourné en Ouganda et au Congo, chose rare à l'époque) qui donnent à l'ensemble un charme exotique. Un beau film d'aventure.
Un charme désuet qui n'est pas pour déplaire. Un tournage en Afrique qui reconstitue parfaitement le début du 20ème siècle dans cette Afrique découpée comme une tarte par les colons bourrés de bons sentiments religieux. Le duo est merveilleux et on retrouve comme à son habitude une Katharine Hepburn forte et sensible ainsi qu'un Bogart drôle et classe dans toutes les situations. Le charme opère encore et toujours.
John Huston, Katarine Hepburn, Humphrey Bogart forment le mémorable trio de cette odyssée africaine qui foisonne d’anecdotes à l’instar du remaniement scénaristique orchestré en cours de tournage par le cinéaste, influencé par les rires, la complicité et l’amitié entre les deux stars sur le plateau. Le film dont l’aventure se fait inopportunément dévorer par la romance des deux protagonistes n’en demeure pas moins un classique hollywoodien et valu au charismatique Bogey un Oscar.