Chargé aux amphétamines, Kowalski fonce en bolide à travers les USA, déterminé à rejoindre San Francisco avant un ultimatum, et à ne pas s'arrêter devant les injonctions des forces de l'ordre. Au même titre qu'un "Easy Rider", "Vanishing Point" fait partie des films de la contre-culture de la période fin 60's/début 70's. En effet, il ne s'agit pas ici d'une intrigue classique de chantage, menace, ou braquage. L'intérêt du scénario est justement qu'il ne donnera jamais d'explication sur les motivations réelles de Kowalski à se lancer dans cette fuite en avant. Des bribes de flashback dévoileront quelques éléments sur ce protagoniste mutique, laissant entrevoir un désir de liberté, un dégoût du système, un nihilisme, voire un côté suicidaire. Mais aucune piste ne sera privilégiée, laissant au spectateur le loisir de l'interprétation. A ce niveau, la scène finale a largement fait débat ! Au-delà de ce fond étonnant, "Vanishing Point" bénéficie de courses poursuites haletantes et sans temps mort. Elles s'inscrivent dans la mode de l'époque d'intégrer des poursuites en voiture dynamiques, très loin des projections statiques sur écran. Tournées dans de très jolis décors naturels, souvent désertiques, elles sont toutefois accompagnées d'une BO soul/rock sympathique. "Vanishing Point" est donc une sorte de road movie frénétique et atypique, qui n'a pas volé son statut de film culte.
Un véritable film jubilatoire entre Duel et Easy Rider, agrémentée de courses-poursuites monstrueuses entrecoupées de scènes tellement kitschs et de personnages presque grotesques qu’elles en sont devenues cultes. Une vraie maitrise de la mise en scène et du suspens pour un film culte des années 1970.
Pas mal du tout (!), même si "trop" ennuyant... Quoi que dans le genre, mieux vaut (re)voir par exemple LA COURSE A LA MORT DE L'AN 2000, bien plus passionnant et plus jubilatoire !! Puis comme le dit Kitano, et sans autre comparaison : POINT LIMITE ZERO est nettement supérieur au BOULEVARD DES BAVARD(E)S de Tarantino, cela va sans dire !
Scénario minimaliste, une longue course-poursuite tout au long du film, un peu redondant certes mais vraiment intéressant. On finit par s'attacher aux péripéties de Kowalski même si l'acteur principal manque un peu de charisme.
Un film vraiment ancré dans son époque, ça sent les années 70 de partout. Dans la bande son, les costumes, les coiffures, les bagnoles, mais surtout l’état d’esprit. Il dégage une envie libertaire, avec en premier lieu son personnage principal Kowalski, vétéran de la guerre, décidé à mener sa vie comme bon lui semble et à ne pas se plier à des lois qu’il ne reconnaît pas. Bien sûr ce sont les cascades en voiture qui sont le cœur du films et ces dernières sont réussies. Entre ces scènes le film souffre de quelques temps morts car les flashbacks notamment sont loins d’avoir tous le même intérêt. Mais on sent la sincérité de la chose, et l’envie de briser les conventions de l’époque.
Film culte pour beaucoup, "Point Limite zéro" est un road-movie représentatif du cinéma américain des années 70, Kowalski, le personnage principal dont on ne sait pas grand chose se contente de foncer à toute allure vers l'horizon sans trop savoir où il va quitte à foncer droit dans le mur. Le film est inscrit dans son époque et est en fait une course-poursuite d'une heure et demie ponctuée de rencontres et de superbes paysages. Parfois on peut se demander l'intérêt du film mais on se laisse porter et la mise en scène est très efficace.
Point limite zero est un film d’aventure moyennement réussi de Richard C. Sarafian. Bien que divertissant, le long métrage ne réussit pas à toucher le spectateur et le scénario aurait peut être mérité d’être un peu plus recherché. A noter cependant que les acteurs comme Barry Newman, Cleavon Little ou encore Dean Jagger sont corrects dans leurs interprétations et qu’on passe un bon moment devant le film.
Kowalski, véritable chevalier de la route, roule à tombeau ouvert sur le son de Super Soul. Son but ? Denver/San Francisco en une trentaine d'heures... Cousin boosté au speed d'Easy Rider, Vanishing Point propose d'extraordinaires scènes de poursuite sans négliger une critique sociale et plus largement une réflexion libertaire propre au cinéma américain des années 70.
Voilà un film qui ne peut pas plaire à tout le monde. Pour la simple et bonne raison; ce film est essentiellement composée d'une seule course poursuite, de bout en bout. Pas de quoi divertir tout le public. En plus, la raison de cette course poursuite est distillée lentement au cours du film, par petit bout , façon puzzle. Cela finit par lasser un peu! Et en plus cette fin! Quelle fin! Je l'ai trouvée complètement stupide, une queue de poisson. Et pourtant, on aurait pu imaginer bien d'autre chose! Tant pis, dommage. A voir par les inconditionnels du genre et les fans de Dodge clagenger SRT, l'héroïne du film!
Attention, film culte ! Pas étonnant que Tarentino en ait fait un de ses films de référence et que Mad Max en ait pompé plan pour plan certaines scènes. J'ai découvert ce film en 77 à 14 ans et j'avais le souvenir d'une claque et d'un premier émoi cinématographique. A la deuxième vision, tout s'éclaire. Ce qui frappe, c'est la virtuosité de la réalisation en parfaite osmose avec cette histoire de cheminement autant psychologique que "routier". Les scènes de poursuites importent peu même si elles sont totalement réussies ; ce qui compte ce sont les rencontres, les flash backs et surtout la description des USA des 70's très moderne et sans concession, . Cette oeuvre est un choc, réalisé par un certain Sarafian, metteur en scène totalement mesestimé.
Magique ! Les paysages traversés à toute vitesse, Kowalski, Super Soul, les marginaux de tous poils, l'idée de liberté à travers la vitesse sur route déserte, le flash back et les informations distillées au compte goutte qui nous font comprendre l'errance du héros, les drogues, la musique, les années 60-70...... tout est magique !......... "vitesse signifie liberté de l'âme" un hymne à la liberté dans une société de plus en plus corsetée, étouffée........ une course poursuite haletante et désenchantée.......