Point limite zéro
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97 critiques spectateurs

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robert_ginty
robert_ginty

17 abonnés 381 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Bien plus qu'un road movie, Point limite zéro est un témoignage de l'Amérique de la fin des années 60 (contre-culture, libération sexuelle, Vietnam, ségrégation raciale : tout y passe). Le film démarre un peu mollement, mais dès la folle course lancée, ça ne s'arrête pas, avec en prime une bande-son très K-Billy, the super sound of the seventies. Au fil du périple, l'ancrage du film dans son époque apparaît via quelques flashbacks venant apporter des bribes d'informations sur le passé du personnage principal, des rencontres avec divers marginaux, les interventions hautes en couleur d'un animateur radio et des différentes polices d'état poursuivant laborieusement notre anti-héros. Vaut franchement le coup d'être vu.
El Wray
El Wray

64 abonnés 184 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 septembre 2012
"The police numbers are gettin' closer, closer, closer to our soul hero, in his soul mobile, yeah baby !" Parmi les références du road-movie, il y a "Easy Rider", il y a "Two-Lane Blacktop", il y a "Duel"... et il y a "Vanishing Point". Une course-poursuite motorisée d'une heure trente, rythmée par des hits des 70's ? Moi je dis oui ! Le pitch est très simple : Kowalski, un ancien pilote de stock-car, fait un pari insensé qui consiste à convoyer une Dodge Challenger de Denver à San Francisco en un maximum de quinze heures ; Kowalski, poursuivi par la police des différents Etats qu'il traverse, rencontre sur sa route toutes sortes d'individus, dont certains lui apporteront une aide précieuse dans sa course obstinée. Pas de doute, Kowalski est bel et bien un de ces héros cultes du septième art : un très beau personnage, charismatique, symbole d'une opposition à l'ordre établi, prêt à faire n'importe quoi pour rester libre jusqu'au bout... Ainsi, au-delà de ses scènes d'action exaltantes qui n'ont rien perdu de leur efficacité, "Vanishing Point" est un film existentiel, une ode à la liberté poignante, exacerbée par la prestation fiévreuse de Cleavon Little dans son rôle mythique de DJ Super Soul. Little a beau en faire des tonnes, il est impossible de ne pas être ému par cet animateur de radio aveugle habité par la passion, un second rôle indispensable au film dans la mesure où il sert de "faire-valoir" au personnage de Kowalski, en développant un véritable mythe autour de celui-ci. Barry Newman, malgré ses airs de monsieur-tout-le-monde, incarne avec beaucoup de justesse et de prestance cet homme fort de caractère, convaincu que la liberté réside dans la vitesse, principe qu'il décide de suivre en avalant le bitume comme les amphètes pour le plus grand plaisir du spectateur. Un petit regret tout de même : le flash-back concernant la copine de Kowalski, d'un kitsch nanardesque pour le moins surprenant... mais heureusement la déception ne dure qu'une minute. "Vanishing Point" délivre donc un message simple mais saisissant, également prétexte à un film d'action jouissif aux poursuites remarquablement filmées, le tout sur une bande-son vivifiante. Un classique des années 70 admiré par bon nombre de cinéphiles, à commencer par Quentin Tarantino qui lui rendra directement hommage dans son génial "Death Proof". Très grand film !
benoitparis
benoitparis

121 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 mars 2008
Un film tellement de l’époque de son tournage qu’on le voit avec une curiosité très intéressée mais aussi un sentiment d’étrangeté. On pense à « Macadam à deux voies » de M. Hellman, qui a un scénario comparable, une histoire de livraison la plus rapide possible d’une automobile, à travers les Etats-Unis. La vitesse est une sorte de moyen transgressif et morbide de dépassement de soi, d’évaporation du réel traversé, comme du passé subi. On voit des personnages étrangement peu consistants fuir en fait une réalité décevante. Peut être un adolescent est-il le plus à même d’adhérer aujourd’hui à ce genre d’histoire.
Je me fatigue généralement très vite des poursuites éperdues de bagnoles au cinéma, mais ça n’a pas été le cas avec « Point limite zéro ». Donc la réalisation doit être à la hauteur…
Geoffroy B
Geoffroy B

87 abonnés 51 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 avril 2007
Un bon roadtrip transaméricain comme on les aime!
Le réalisateur en profite pour brosser un portrait sans complexe de la société américaine des années 70.
Juste un petit bémol pour la fin du film qui est assez décevante...
Shékiinä .
Shékiinä .

58 abonnés 678 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 novembre 2012
Un film qui met en scène un homme devenant la cible à abattre, alors qu'il veut juste se faire un petit trip dans le Colorado au volant de sa caisse ; quoi de mal à ça sachant que les routes sont désertes. Les médias (Super Soul est marrant) et la population s'y intéressent avec intérêt, comme si c'était un spectacle. Ça montre, une fois de plus, que les médias en font parfois tout un plat pour pas grand chose. J'ai adoré regarder Point limite zéro. C'est largement mieux que Easy Rider, et encore plus stimulant que de voir La Formule 1 (ironie). C'est un film qui a inspiré, je pense, bon nombre de road movie, dont Mad Max et Boulevard de la mort (un personnage le cite en référence d'ailleurs). Les scènes de poursuites donnent le tournis et sont bien mises en scène ; les diverses rencontres délirantes et humoristiques sur la route font du bien et apportent des moments agréables au film (car trop d'action tue l'action) ; la bande originale est pas mal du tout, il y a des jolies petites chansons soul, country, rock ; les paysages sous ce soleil éclatant font envie, en plus d'y voir les années 70 sous une certaine nostalgie aujourd'hui avec la contre-culture, l'ambiance hippie, et les visages filmés de ces inconnus.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 janvier 2010
Film mythique.

Kowalski le dernier esprit libre , le demi-dieu, le superpilote du golden west.
AMCHI
AMCHI

6 119 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 25 août 2015
Pas si sensass que ça, cette hymne à la liberté et la vitesse s'avère plutôt un hymne à l'ennui ; je savais très bien que je ne verrais pas un chef-d'oeuvre du 7ème Art mais je ne pensais pas que l'ennui serait ce que je ressentiras le plus en regardant Point limite zéro. Vite lassant les course-poursuite dans le désert non rien d'extra ; reste la 2nde partie plus réussie du film ou le héros fait des rencontres sur sa route, la B.O. est sympa aussi. Mais dans l'ensemble Point limite zéro m'a déçu, ce n'est pas le film excitant et déjanté que je m'étais imaginé.
Starwealther
Starwealther

82 abonnés 1 238 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 24 octobre 2012
Le film culte de Tarantino n'est pas aussi bon qu'on pourrait le croire! C'est sûr c'est nettement mieux que Fast and Furious mais il faut quand même beaucoup aimé la bagnole. C'était une époque, les lignes droites dans la désert Californien, la vitesse, les hippies et leur liberté sexuelle. Un film qui se laisse très bien voir, la BO Soul est excellente.
Gustave Aurèle
Gustave Aurèle

152 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 août 2017
Pas de scénario mais le film captive par sa peinture d'une certaine Amérique des années 70, bande-son à l'appui.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 035 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 8 février 2021
Point limite zéro est un film de poursuite du début des années 1970 et il peut être facilement relié à d'autres films du même genre (ou de genres similaires). De son prédécesseur Easy Rider il emprunte la morne beauté de l'Amérique occidentale, une structure où la vie sur la route est ponctué de rencontres emblématiques mais vagues. Comme Duel de Spielberg il est minimaliste dans sa forme. Cela pourrait rendre le film plus philosophique si ce n'est la totale invisibilité de son concept central. La liberté ne peut être définie comme le droit de brûler d'énormes quantités de pétrole à des vitesses dangereuses pour la vie. Il semble que l'une des façons dont notre héro est persécuté et de tenter de l'empêcher de conduire en état d'ivresse. On pourrait dire que ce film se déroule sous le faux manteau du contre-culturalisme tout en nous vendant les mêmes rêves que n'importe quel produit hollywoodien pour grand public. Pourtant sans justification philosophique il s'agit d'un film sans point ni but dont le personnage central agit sans aucune motivation rationnelle...
Bigg
Bigg

10 abonnés 213 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 16 août 2009
Un film très kitsch mais qui garde quand même beaucoup de charme. Les courses-poursuites à l'ancienne sont réussies, et heureusement car elles constituent la majorité du film. Il y a bien une critique de la société et une quête de la liberté mais dans le genre, on a vu mieux.
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 631 abonnés 7 639 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 février 2021
Kowalski est chargé de conduire une Dodge Challenger R/T de Denver à San Francisco. Il parie de faire le trajet (soit 1250 miles / 2000 km) en 15h. Il s’engage alors dans un périple le faisant travers le Colorado, l’Utah, le Nevada jusqu’en Californie, avec la police à ses trousses, bien décidé à ne jamais décélérer et passer en dessous des 200km/h afin d’arriver dans les temps pour honorer son pari.

On pourrait facilement comparer le film de Richard C. Sarafian à Easy Rider (1969) de Dennis Hopper. Tous les deux ont été réalisés en pleine période dite du Nouvel Hollywood et tous les deux aspiraient à dépeindre la fin d’une époque, avec ces héros en quête de liberté et ce refus de la loi. Cependant, Point limite zéro (1971) dépeint aussi l’envers du décor de la contre-culture, avec ces hippies en marge du système, qui ne représentent plus rien mais continuent toujours et encore de se shooter aux benzédrines (amphétamines, speed), tout comme le héros du film.

Kowalski est un personnage haut en couleurs mais qui parlent peu. Si bien que l’on doit attendre que le film veuille bien égrainer quelques informations le concernant pour que l’on comprenne qui il est et ce qui peut bien l’animer. Vétéran de la guerre du Vietnam, ancien pilote de course et surtout, ex-policier, Kowalski devient un antihéros qui, au volant de son bolide, se rappelle les grands moments de sa vie.

Richard C. Sarafian nous restitue un somptueux road-movie contestataire, magnifié par des paysages à perte de vue (la montagne, les plaines, le désert, …). Le film enchaîne les km et semble ne jamais vouloir s’arrêter. Le réalisateur nous entraîne au cœur d’un voyage pessimiste, filmé quasi de façon documentaire (il n’y a qu’à voir comment il filme la population locale, les figurants en arrière-plan). On se laisse prendre au jeu avec une réelle aisance, comme pris en tenaille au cœur de la crise existentielle du héros.

Une fuite désespérée, un mal-être & une quête identitaire qui vont se solder par une fin nihiliste avec laquelle le héros trouvera enfin la liberté tant rechercher (du moins, à sa façon). Une œuvre remarquablement mise en scène et force est de constater que 50 ans après, ce film n’a rien perdu de sa superbe, toujours aussi puissant tant dans le fond que dans la forme.

A noter enfin, qu’il existe un remake éponyme (1997), un téléfilm avec Viggo Mortensen dans le rôle-titre.

► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
NeoLain
NeoLain

5 239 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 mai 2013
Pied au plancher un homme ex-flic et pilote et de stock-car, prend la décision folle de relier Denver à San Francisco en moins de quinze heures. Sous une ambiance Thelma & Louise de loin bien sur car l'histoire est tout autre et un zest flagrant d'Easy Rider mais ici c'est une bagnole, je m'attendais à mieux mais je garde un bon souvenir car le film lance un message ultra pop, de liberté, et l'esprit d'un homme qui n'arrive pas a trouver sa place.
this is my movies
this is my movies

736 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 29 juin 2017
(...) D'un point de vue narratif déjà, on nous présente le personnage via son véhicule puisque le héros n'apparaît pas tout de suite à l'écran. Il semblerait surtout que l'on commence par la fin avec un barrage routier mis en place par la police tandis que le véhicule, qui est celui du héros, se rapproche au loin (plan magnifique par ailleurs). L'homme, coincé, fait demi-tour, s'isole, hésite, se demande bien comment il va s'en sortir. Puis il repart au volant de son destrier d'acier et file vers son destin, croisant une autre voiture, noire celle ci et l'image se fige. Nous sommes un dimanche matin en Californie, et d'un coup, la voiture blanche disparaît (le "vanishing point" qui donne son titre original au film) et quand l'image reprend vie, on suit désormais la voiture noire qui nous ramène deux jours avant, à Denver dans le Colorado. Alors déjà, autant vous dire que j'ai été happé direct par ce qui est sans doute l'un des raccords les plus inventifs et significatifs que j'ai vu dans ma vie de cinéphile ! (...) Et là, le film prend corps. D'un côté, on a le parcours de Kowalski, sa course folle qui permet au scénariste de nous faire revivre les moments marquants de son passé (via de courts flashbacks ou bien via la lecture de son dossier par les policiers de la route) et de l'autre, on a cet autre personnage qui va "dialoguer" avec lui via la musique ou bien la cibie. C'est d'ailleurs là où je trouve que l'utilisation de la musique est vraiment intéressante, intervenant  régulièrement de manière soit intradiégétique (Kowalski est branché sur KOW, la radio du Soul Surfer) ou bien extra-diégétique (le son vient de l'extérieur parfois et accompagne la course), avec régulièrement des raccords entre les deux. Bref, le film est très malin et finit par nous en dire plus avec quelques plans bien choisis que via une voix-off envahissante (surprenant quand on sait que le scénariste est avant tout un romancier). Ensuite, il y a la multitude de citoyens croisés par Kowalski, ce qui en fait un film représentatif de cette époque. Entre le vieux qui a fait du désert son espace de vie (superbes décors au milieu de la Vallée de la Mort), la troupe d'évangélistes reconvertis en espèce de secte (plan ultra biblique et pertinent du "gourou" en chef qui remet les serpents en liberté), les hippies du désert, le couple d'auto-stoppeurs un peu gays et un peu roublards, l'automobiliste qui défie Kowalski dans une course folle bref, Sarafian et son scénariste Guillermo Cabrera Infante ne cherchent pas à donner de leçons ou à énoncer une quelconque vérité, ils font le portrait amer, contrasté et surtout symbolique d'une Amérique des 60's, celle du triomphe du rêve américain, qui vient de se réveiller en plein cauchemar. On se retrouve donc face à un road movie qui lorgne forcément du côté du western mais aussi du film porte-étendard d'une génération frustrée et démobilisée, qui ne se reconnaît plus dans ce monde en perdition. Un film passionnant, hyper prenant, mené pied au plancher avec quelques plans en caméra embarquée vraiment époustouflants. Un film de poursuite qui a des choses à dire, à défendre et à faire entendre, porté par un acteur au charisme magnétique (et imposé par le studio de la Fox face au réalisateur qui lui, voulait plutôt prendre Gene Hackman !!). Les dialogues ne sont pas exceptionnels mais le film l'est par la grâce de certains plans plus parlants, qui multiplient les symbolismes et qui impose sa vision. Un classique culte à découvrir sans tarder ! La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com
ConFucAmuS
ConFucAmuS

552 abonnés 964 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 août 2019
Point Limite Zéro n'est pas l'emblème du nouvel Hollywood, à la différence de son comparse Easy Rider (1969).
Mais bizarrement, je ne peux m'empêcher de le voir comme un aussi puissant chant du cygne pour l'ère hippie, broyée dans le sang et le conformisme.
Les deux films suivent la trajectoire de marginaux qui s'enfoncent dans l'Amérique pour y trouver des réponses. Mais là où les gus du film motorisé de Dennis Hopper se perdaient dans un pays rongé par les luttes intestines (Amérique profonde vs contre-culture), l'anti-héros semble le fuir.
Lancé dans un défi, visant à relier en voiture Denver et San Francisco en 15 heures, Kowalski semble impossible à arrêter. Ni la police à ses trousses, ni l'attention médiatique, ni les affres de son passé ne le détourneront de son objectif. Mais finalement, quel est son objectif?
Rouler et ne jamais s'arrêter? Défier l'autorité? S'offrir un dernier ride de liberté? Parcourir les idéaux en ruine d'une génération perdue?
Et c'est là que Point Limite Zéro s'élève pour devenir une référence indémodable. D'un concept si simple, Richard C. Sarafian tisse l'odyssée d'un héros libertaire cultissime dans les paysages d'un pays coincé entre idéologie réac et utopie mutilée.
À mesure que Kowalski longe la nation d'est en ouest (comme les pionniers presque deux siècles avant lui), alors que ses souvenirs apparaissent comme des flashes ornant les panoramas, c'est la construction d'une légende que filme Sarafian.
Une légende fabriquée par les médias (en l'occurrence, un animateur de radio qui aide Kowalski). Une légende qui finalement élève/réduit le destin d'un homme à un message. Mais est-ce finalement le vrai sens que veut donner Kowalski à son voyage? On ne le saura jamais.
En juxtaposant le début et la fin de Point Limite Zéro, le réalisateur nous permet d'assister à la naissance d'un mythe (qui laisse s'évaporer le réel) et nous expose sa simple vérité. Mais arrivé à ce final (direct, beau, poignant), y-a-t-il encore une différence entre les deux?
Point Limite Zéro mérite bien son aura. Pour la grande beauté de sa réalisation. Pour son discours expurgé de la moindre lourdeur littéraire (qui aurait pu être de mise, vu le propos). Pour la belle gueule cabossée de Barry Newman. Pour sa bande originale fantastique.
Et évidemment pour cet élan de pure liberté qui traverse le film. Qui l'érige autant qu'un Easy Rider parmi les grands symboles d'un Hollywood en pleine période de renaissance artistique.
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