Avis sur La Rivière de la mort

Ce curieux western qui se rapproche beaucoup d’un film de guerre est dérangeant par sa morbidité et la violence permanente qui règne à l’extérieur comme à l’intérieur de la patrouille. Il commence d’une façon insolite telle qu’elle ne se rencontre pas dans le genre, se poursuit avec des épisodes d’une grande cruauté et se termine comme le titre l’indique sans que pourtant l’on ait vu l’ombre de Custer. Le rôle de Marie Windsor est épouvantable, elle tient des propos inadmissibles et puis disparait du film. C’est par contre une des plus belles prestations de John Ireland qui est quasiment admirable dans son acceptation de ce qu’il considère comme la ‘’Fatalité’. Le manque de moyen s de ‘’Little big Horn’’ est gênant car les passages de chevaux au pas n’en finissent plus de même que les discussions. C’est le type même du western psychologique pesant. Les combats sont violents mais peu nombreux, l’impact des flèches prend une place importante mais heureusement sans dramatisation excessive. C’est un film qui donne le rôle principal à la mort, ce qui le rend intéressant et rare mais dont on sort meurtri.