Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alasky
348 abonnés
3 397 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 24 juillet 2024
La Crise est un film français formidable, truffé de vérités, de messages, d'humour, de tendresse, d'humanité. Film d'une grande modernité plus de trente ans après sa sortie, voire même visionnaire dans ses dialogues et ses idées. La brochette d'acteurs et d'actrices est excellente, et ce film vieillit tellement bien.
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 29 janvier 2022
C'est la crise! Coline Serreau, la cinèaste culte de "Trois hommes et un couffin", dirige en 1992 son sixième long-mètrage pour le cinèma! Une comèdie douce-amère dont elle a ècrit le scènario! C'est tellement bien fignolè que "La crise" a reçu le Cèsar dans cette catègorie! Des dèboires en sèrie pour le paumè Vincent Lindon qui perd dans la même journèe à peu près tout, à savoir son job et sa femme! Sa rencontre avec Patrick Timsit, un compagnon de galère attachant avec lequel il erre dans la capitale, va changer sa vie! Le duo, excellent, se cognent à la crise et nous avec entre petits travers et grands maux de la sociètè! Une nouvelle rèussite de Coline Serreau entre rire et èmotion! Si vous êtes nostalgique des 90's, du bord de Seine au crèpuscule et des dialogues à l'emporte-pièce, vous trouverez votre bonheur durant la projection! Mention à Maria Pacôme qui envoie tout valser dans un monologue d'anthologie...
Un film TGV de bêtise et de vulgarité. A part les 5 premières minutes, on a vraiment l'impression de perdre son temps. Les adultes sont tous plus excités les uns que les autres. Il n'y en a que pour eux. Quant aux enfants, ils sont réduits à faire de la figuration alors qu'ils auraient pu animer le film et le rendre plus vivant. On se demande pourquoi que des petits acteurs à l'époque déjà confirmés comme Dimitri ROUGEUL et Robinson STEVENIN allaient faire dans cette galère. Dans d'autres films où ils étaient mieux mis en valeur, ils ont apporté le succès car leur jeu était des meilleurs. Si on leur avait donné plus d'espace dans le film, assuremment, on se serait moins ennuyés en le regardant. J'ai trouvé ce film tellement lamentable que je n'ai pas gardé l'enregistrement. Si vous aimes les navets, en voilà un !
Une problématique intéressante et encore plus d'actualité aujourd'hui. Le récit est dense, les acteurs connus et moins connus sont bons, et Timsit est très convaincant. Il y a des passages drôles, et le tout est très "agréable" et distrayant malgré que certaines choses soient un peu tirées par les cheveux. Bref avouons qu'on a réussi à traiter un sujet difficile de manière habile et avec le sourire.
Excellente comédie française, critique sur un passage de cap. Le scénario est original, mais c est surtout l interprétation qui crève l écran Timsit et Lindon font un binôme inoubliable avec leurs dialogues ciselés.
C'est un film effréné, presque hystérique, en tout cas assez drôle durant sa première heure où tout le monde court dans tous les sens, tandis que le personnage principal (Vincent Lindon) essaye d'exposer ses problèmes et que personne ne l'écoute (si ce n'est un SDF un peu nigaud : Patrick Timsit). Puis on se dirige ensuite davantage dans un méli mélo teinté de "moraline" sur le devoir d'écouter pour être écouté en retour. Malgré quelque lourdeurs ce film de Coline Serreau reste une assez belle réussite des années 90.
Ça me fait repenser à tous ces repas hypocrites lors de traditions et jours fériés imposés. Quand tout le monde est déjà crevé et au bout du rouleau du fait de devoir survivre dans un système esclavagiste 1). Puis, s’impose des banquets qui n’en finissent pas, des discussions futiles et/ou pseudo socio-économico-politico-intellectuelles où presque personne n’ose être vraiment soi-même, et qui restent très ethnocentriques, que la personne joue son jeu social de droite ou de gauche dite « modérées ». Et, où tout le monde finit par s’engueuler du fait du manque de naturel et de respect, et des excès de tentions et d’alcool… Coline Serreau passe toute cette hypocrisie au vitriol avec génie. Que ça fait du bien ! ;-) :-D 1) « La grande Révolution a rendu les Français rois dans la cité et les a laissés serfs dans l’entreprise » - Jean Jaurès
Quelques petits bons mots qui tirent un sourire et puis après ? Quoi ? Franchement, je suis assez stupéfait de voir comment ces films, que je n’aimais déjà pas trop à l’origine, ont extrêmement mal vieillis. « La Crise » en fait partie.
La crise est un bon film de Coline Serreau. La mise en scène de la réalisatrice est efficace, elle nous plonge rapidement dans l’ambiance, même si le rythme n’est pas toujours bien dosé. Le scénario est les dialogues sont travaillés, le film est intéressant et Vincent Lindon et Patrick Timsit sont très convaincants dans leurs rôles. En clair, on ne s’ennuie pas.
Une très bonne comédie avec un excellent Lindon, et un Timsit "acceptable" (pour une fois) en imbécile heureux. Ce film de Coline Serreau est une satire sociale des plus exquises.
Un film fascinant. D'abord parce qu'il est drôle et rythmé mais surtout parce qu'il est philosophique et pose des questions hyper intéressantes sur notre façon de vivre et d'appréhender autrui. C'est excellent
Avec un titre universel par la multiplicité des crises ou plutôt des exaspérations mises en scène au fil des rencontres du héros (excellent Vincent Lindon au milieu d'un casting maniant haut le verbe) cette comédie dramatique provoque souvent un rire mêlé de connivence et de tendresse grâce à des dialogues percutants de justesse tout en peignant avec pertinence la réalité des relations humaines emplies d'égocentrisme et d'utilitarisme - quoi que l'espoir l'emporte. Au sein des soucis bourgeois et existentiels de privilégiés l'irruption d'un simple hère enjoint à relativiser et à réévaluer ses priorités sans pathos ni didactisme, laissant le choix tant au spectateur qu'au protagoniste de changer de paradigme. Une comédie de moeurs incontournable!
Revu en hommage à Maria Pacôme qui vient de disparaître et content de l’avoir fait. Un bon film social et comique qui n’a pas vieilli. Inoubliable prestation de Maria Pacôme à laquelle il serait injuste de ne pas associer le « pétage de plomb » de Zabou. Ça démarre sur les chapeaux de roue sur un tempo qui illustre bien l’égocentrisme et la course en avant d’une société inhumaine – vingt-cinq ans après… c’est pire ! Les scènes et les travers de nos vies sont à peine caricaturaux. Tout est pertinent et les dialogues sont absolument merveilleux et désopilants. De la grande et fine comédie qui nous fait rire de nos lamentables misères. Dans le dernier tiers du film, la moralisation remplace l’observation et le rythme baisse, la naïveté s’installe et ça devient un peu facile et téléphoné. Mais basta ! Coline Serreau nous a fabriqué un sacré moment de plaisir à voir de temps à autre. Du bel ouvrage.