Mon compte
    Napoléon
    Note moyenne
    4,3
    185 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Napoléon ?

    26 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    8 critiques
    3
    7 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Antarès
    Antarès

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Considéré a juste titre comme un chef-d'oeuvre du cinéma mondial, le Napoléon "vu" par Abel Gance n'a pas eu la carrière qu'il aurait mérité. Fresque qui se voulait colossale Gance, ne fit que le premier de six volets prévus initialement par manque d'argent. Sorti en 1927 à l'aube du parlant, acclamé a sa sortie, oublié quelques mois après. Gance n'aura de cesse de le remanier quitte a littéralement détruire le film.

    Film déroutant par plusieurs aspect. La durée, colossale, à sa sortie entre 5heures et 9heures pour la version la plus longue. La folie qui s'en émane, du simple figurant aux personnages principaux complètements absorbés par leurs rôles, que dire d'Albert Dieudonné, le Napoléon le plus "vrai" jamais vu (qui devint fou par la suite, il aurait été enterré dans le costume de Napoléon en s'étant pris lui même pour la réincarnation de l'empereur). Gance ne recule devant rien et c'est en ce sens que les figurant jouent leur rôle à merveille, l'effet foule/folie collective y est très bien rendu que ce soit pour les séquences Club des Cordeliers, de la Convention, la bataille de Toulon, la campagne d'Italie,...

    Le plus frappant reste la démesure du projet. Les moyens techniques/effet spéciaux formidables (qui semblent parfois plsu réaliste qu'actuellement) crées juste pour ce film, de caméras a dos de chevaux, à des guillotines en passant par le tryptique final et les surimpression. Tout cela surpasse tout ce qui s'est fait dans le cinéma. Gance insuffle une aura à son film en ne cherchant nullement à dépeindre un Napoléon réel mais "SON" Napoléon, un homme idéalisé, quasiment parfait, guidé dans le film par tout un tas de symboles.

    Et pourtant malgré une fidélité historique un peu bafoué il n'en reste pas moins que dès le première minute du film le Napoléon de Gance fascine et nous absorbe. Si l'histoire est remaniée le film a néanmoins la mérite de dépeindre la Révolution comme rarement cela a été fait (et en ce sens l'histoire de napoléon durant cette période trouble nous en apprend un peu plus sur un napoléon encore inconnu a cette époque).
    carbone144
    carbone144

    91 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2014
    Film muet de 5h30 en trois parties. Il ne faut pas s'attendre à des miracles par rapport à ce que le futur a apporté au cinéma. Abel Gance le savait lui-même, cherchant sans cesse à peaufiner, améliorer et compléter son film dans les décennies futures. Mais cette recherche de créativité, il l'a commencé dès le tournage de Napoléon. Il est particulièrement dynamique, parfois nerveux, bourré de plans ingénieux, de contrastes entre plans larges et plans rapprochés qui permettent notamment de bien distinguer les visages des différents personnages. Certains sont vraiment hallucinants (Napoléon lui-même et Robespierre !) L'intérêt de voir ce film aujourd'hui tiendra donc essentiellement de son étude et son impacte sur l'histoire du cinéma. On peut regretter que Gance n'ait pu traiter l'épopée napoléonienne au delà de 1796, son oeuvre s'arrête aux débuts de la campagne d'Italie, un peu brusquement. En revanche, l'histoire profondément explorée de Bonaparte pendant la Révolution gagne tout son intérêt pédagogique. Cette période étant sans doute la moins connue du grand public sur Napoléon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Tout le monde qui s'intéresse un tant soit peu au monde cinématographique a entendu parler du "Napoléon" d'Abel Gance, l'un des derniers succès du cinéma muet sorti en 1927. Sous l'influence de DW Griffith et notamment du film "Naissance d'une nation", Gance désirait développer six films centrés sur le Petit Caporal afin de raconter l'incroyable vie de celui qui fut Empereur. Outre son "Austerlitz", sorti en 1960, avec Pierre Mondy dans le rôle de Napoléon (film qui, malgré son budget faramineux n'a pas eu le succès escompté), on ne peut pas dire que Gance ait tenu sa promesse concernant ses six films. Son plus connu, donc, est ce "Napoléon" qui, encore de nos jours, attise la curiosité des cinéphiles. On comptabilise pas loin de 19 versions différentes de ce long-métrage (FF Coppola, lui, estime le nombre à 23!) dont la dernière en date, produite par Coppola d'ailleurs, dure 5h30. C'est sur cette dernière version que je vais m'attarder. Certes, 5h de film muet, ça peut paraître long. Très long. Toutefois, durant les quatre premières heures, on est littéralement scotchés devant la vie et les batailles menés par Napoléon (Albert Dieudonné). Commençant durant sa jeunesse et son éducation difficile à cause de sa différence culturelle par rapport aux autres élèves, les 45 premières minutes se concentrent sur les jeunes années de Bonaparte. Par la suite, les trois heures qui suivent relatent les événements de la Révolution Française tout en faisant le rapport avec les activités du Petit Caporal, de son retour en Corse jusqu'au siège de Toulon. Durant ces quatre premières heures, Gance fait de son long-métrage une oeuvre épique et passionnante, même si le personnage de Napoléon, loin d'être fidèle à l'Histoire, est fantasmé par le réalisateur qui en fait une icône dès les premières minutes. La vision qu'a Abel Gance de Bonaparte est celle d'une figure, quasiment divine, liée à la puissance et à la gloire de la France. On peut être d'accord ou non avec ce point de vue, quoi qu'il en soit, ces quatre heures, en matière de réalisation, de mise en scène, sont très avant gardistes. Gance était en avance sur son temps en matière de réalisation et ça se voit. Usage de trois caméras pour agrandir l'image, et ce 25 ans avant le CinémaScope, invention de ce qui sera appelé le "split screen", montage rythmé, "Napoléon" est une véritable oeuvre visionnaire. Dommage que la dernière heure, se focalisant sur les amours entre Napoléon et Joséphine de Beauharnais soit en décalage avec le reste. A partir de cette dernière partie, le rythme n'est plus là et des longueurs se font ressentir. Dommage. Dommage aussi que la conclusion, s'orientant sur la Campagne d'Italie, soit si courte, comme si Gance avait décidé de balayer cet épisode d'une traite, vite fait bien fait. Malgré une dernière heure en décalage avec le reste, ce "Napoléon" reste une pépite dans le domaine du cinéma muet, transformant les débuts de conquête du futur Empereur en véritable fresque épique. Certes, la durée est longue, mais que voulez vous... Quand on aime, on ne compte pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2013
    P'tain, 5 heures et 30 minutes de film mais ça en valait la peine, bien évidemment c'est vieux et presque illisible par moment, mais quand on a un peu de patience on réussit à apprécier ! Bon film, ça me donne bien envie de voir les autres films sur le bonhomme.
    Guillaume182
    Guillaume182

    131 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    Après avoir vu ce film il n'y a qu'une chose qui me vient à l'esprit c'est: Waaou! Quel travail!!

    Vous imaginez le réalisateur dans les années 20 lui qui a finit avec des montagnes de bobines pour ce film.

    Il a filmé partout avec le plus strict soucis du détail.

    Il film sur terre, sur mer, dans la neige, à cheval, en bateau.

    C'est impressionnant!

    J'avais déjà vu ce film quand j'étais enfant et j'en avais gardé un souvenir très marquant.

    Je croyais que tout ce que je voyais c'était réellement passé, qu'il s'agissait des faits filmé à l'époque ou ils se sont déroulés hors le cinéma n'existe que depuis une centaine d'années.

    Tout est tellement bien-fait et il y a tellement de figurants, les costumes et les décors.

    Bref, c'est une véritable prouesse.

    Et puis c'est extrêmement bien filmé, je retiens ce magnifique plans panoramique de Napoléon à cheval qui fuit ses poursuivants.

    Ou encore les gros plans sur l'acteur Albert Dieudonne qui a un regard incroyable.
    Ludique: Napoléon était un enfant de la révolution et voulait y étendre ses idées à toute l'Europe.
    Pour qu'il y est une Union Européenne.
    Et puis ensuite il est devenu Empereur.

    Le reproche qu'ont peux faire à Abel gance est peut-être de donner quelques fois avec sa mise en scène une image de sainteté à Napoléon.

    Mais peut importe c'est tellement bien fait, sublime, ludique et spectaculaire que j'en redemande.

    Cinq heures de film qui passe tellement vite.

    Un morceau de l'histoire du cinéma et de l'histoire de France.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    255 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    Napoléon d’Abel Gance est plus qu’un chef d’œuvre, c’est un monument du cinéma, une fresque immense sur un grand personnage de guerre . Ce film de 5h30 réalisé en 1927 suit la jeunesse de Napoléon puis sont ascension jusqu’à la campagne d’Italie. Ayant vu ce film à 14 ans je dois dire que j’ai été fasciné, transporté, par ce film en noir et blanc qui parle d’un grand personnage de l’histoire de France. Le film contient une scène de bataille épique très bien filmée pour l’époque, une séquence où la Marseillaise est chantée qui donne des frissons et l’excellente scène où Bonaparte se retire seul à l’Assemblée Nationale et voit les fantôme des grands hommes politique, une superbe scène. Le meilleur film qui ai traité sur Napoléon.
    Buzz063
    Buzz063

    77 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Oeuvre monumentale et très ambitieuse, le film de Gance originellement prévu en six parties dépeint la jeunesse puis l'ascension du personnage jusqu'à la campagne d'Italie alors que Napoléon n'est encore que Bonaparte.
    La vision de Gance est très hagiographique, présentant Napoléon comme un personnage juste, un génie militaire, un visionnaire en avance sur son temps et un homme providentiel sauveur de la France et de la Révolution. Si le scénario n'est pas dans l'ensemble le point fort du film, qui souffre même d'une courte baisse d'intérêt lorsqu'il s'attarde trop sur la vie privée de son héros, il a la bonne idée d'inventer totalement certains passages (la rencontre avec Rouget de L'Isle et la fameuse bataille de boules de neige qui ouvre le film) pour appuyer son propos avec une vraie cohérence. L'histoire prend également la peine de varier le ton, passant du récit épique à des touches mélodramatiques et des passages comiques.
    En revanche, ce qui fait la force et l'importance du film, au-delà de son côté superproduction à grand spectacle, c'est la facture expérimentale de la mise en scène de Gance, qui était indéniablement un très grand formaliste. Le cinéaste tente toutes les expériences techniquement possibles à l'époque. Il crée des plans originaux en plaçant sa caméra sur un canon, un cheval ou une balançoire. Il n'hésite pas non plus à filmer certaines séquences de façon à devoir les projeter sur trois écrans simultanément, inventant d'une certaine manière le split screen et annonçant le cinemascope.
    La séquence la plus impressionnante est la reconstitution dantesque de la prise de Toulon, où Gance offre une bataille aux proportions épiques. Gance a l'intelligence de ne pas se contenter de longs plans larges pour impressionner par les moyens dont il dispose et son nombre de figurants mais place au contraire sa caméra au coeur de la bataille, suivant les soldats sous la pluie et dans la boue, collant au plus près de l'action avec sa caméra (on pourrait presque parler de caméra à l'épaule par instants).
    Le film bénéficie aussi d'un montage modèle, notamment lors de la séquence en montage parallèle où Gance associe la tempête maritime avec la tempête qui secoue la Convention ou par son usage habile d'un découpage extrêmement rapide par moments, comme comme de la séquence finale ou des images du film reviennent sous forme de flashs lorsque Napoléon, contemplant la campagne italienne, contemple à la fois son passé et son avenir.
    Plume231
    Plume231

    3 908 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2012
    Allez 330 minutes de plans en caméras portés, de caméras qui font du cheval, de caméras qui font de la balançoire, de caméras qui se font même guillotiner, de split screen, de montages rapides...bref un foisonnement technique de très gros malade. Et au-delà de l'aspect technique qui en fait déjà une des oeuvres les plus importantes du cinéma, le message d'Abel Gance est très clair : Napoléon est un homme de destinée pas de psychologie. C'est le sauveur de la France, il a changé la face du monde, point barre... Et il faut le prendre comme cela, fermer sa gueule et se laisser porter par la puissance lyrique du tout. J'avoue une p'tite préférence pour les séquences révolutionnaires, super-puissantes, en particulier une scène de très grand cinéma : le montage parallèle où pendant que le futur empereur est pris dans une tempête au sens propre, la Convention est prise dans une au sens figuré sauf que cette dernière sera moins clémente que l'autre. Albert Dieudonné était prédestiné pour le rôle-titre. On a pas l'impression de voir Albert Dieudonné jouer le rôle de Napoléon Bonaparte mais de voir Napoléon Bonaparte jouer son propre rôle, trop fort. Seule très grosse pointe de regret, que contrairement à l'Histoire avec le sien, Abel Gance n'ait pas réussi à mener son Napoléon jusqu'à Sainte-Hélène. Et cela constitue certainement une des choses dont le Septième Art est le plus orphelin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 septembre 2008
    Chef d'oeuvre pour l'époque mais aujourd'hui cela reste assez brouillon tout de même.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    Même en musique, le film traine en longueur. Ainsi l'épopée napoléonienne, aussi romancée et emprise de légende soit-elle dans ces images d'Abel Gance, n'est guère passionnante à regarder.
    AMCHI
    AMCHI

    5 849 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Je m'attendais à du grand cinéma mais je dois dire que j'ai été assez déçu par le Napoléon d'Abel Gance. Ayant vu la version restaurée qui est devenue parlante mais le doublage est mal fait et gâche le charme du muet de plus le début du film commence non pas par la jeunesse de Bonaparte mais par l'année 1794 et c'est assez interminable, Albert Dieudonné incarne parfaitement Bonaparte mais pour le reste je trouve que c'est un film qui a mal vieilli.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top