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    Napoléon
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    Alolfer
    Alolfer

    132 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    Napoléon de Abel Gance, est sans aucun doute la plus grande oeuvre du Cinéma ! Une fresque monumentale ! Durant 7h, Abel Gance nous fait part de sa passion, de son ingéniosité et de son talent ! Tout d'abord, l'histoire suffit à elle même : on est plongé direct dans un passé, comme-ci, on vivait les souvenirs de Napoléon. Sa mise en scène est révolutionnaire, mais également unique ! A chaque minute du film, Abel Gance propose des tonnes idées, pour alimenter le film ; Les 20 dernières minutes sont d'une prouesse inégalés à ce jour : un bonheur visuel, jusqu'à émouvoir par tant de beauté. La restauration de ce film est au niveau de son réalisateur : Une prouesse dingue et un travail extraordinaire. Malgré sa longue durée, on retient de nombreuses scènes comme sa fin, mais notamment le siège de Toulon, qui est, une des meilleures scènes du film.

    Je pourrai en parler pendant des heures, mais le mieux, c'est de profiter chaque instant, que ce film ait pu avoir une version définitive. Abel Gance aurait été fier, par le travail de la restauration.

    Regret éternel que Abel Gance, n'ait pas pu continuer son épopée par manque de moyens. Mais même si le film représente 20% de sa pensée, cela reste un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Inégalable et chef d'oeuvre incontesté
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    39 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2024
    Le projet faramineux et ambitieux d'Abel Gance de raconter la vie de Napoléon s'arrête, faute de moyens, après 5h33 d'un récit épique, au début de la campagne d'Italie. On est, malheureusement pour Gance, bien loin du compte et son "Napoléon" aurait dû s'intituler, sans ironie, "Bonaparte". A la fin du film, je ne peux m'empêcher d'imaginer le film-fleuve magistral que le cinéaste aurait produit s'il l'avait pu, et je ne doute pas qu'il aurait basculer dans le cinéma parlant.

    Je me suis lancé dans ce film au long cours par devoir et curiosité de cinéphile et je laisse le soin aux historiens du cinéma de relever tout ce qui a pu caractériser la virtuosité, les prouesses et les innovations de Gance. Pour ma part, j'admets volontiers que le mode narratif de ce film muet ne m'a pas happé. (Notez bien que le dernier "Napoléon" de Ridley Scott m'a paru bien en dessous et bien bien mauvais malgré sa technologie.)
    Le coloriage des scènes (rouge pour les séquences violentes, jaune pour ce qui a trait à la Révolution, violet pour une séquence de bacchanale...et la nuit de noce de Napoléon et Joséphine) m'a même paru une fausse bonne idée dans la mesure où la copie du film est beaucoup plus agréable dans un noir et blanc classique

    Le film s'ouvre sur la fameuse et longue bataille de boules de neige à Brienne dans laquelle Abel Gance détecte déjà les talents militaires de tacticien et de meneur d'hommes de l'adolescent Napoléon Bonaparte. C'est, dans sa candeur et sa réalisation, une des plus belles séquences du film à mon sens. Il y a une volonté affirmée de montrer un jeune cadet prédestiné à la gloire.
    Abel Gance ne cache pas plus longtemps son admiration pour Napoléon qu'il n'hésitera pas à filmer plus tard, en Corse, comme un messie que la France attend, en dépit qu'il n'est encore qu'un modeste capitaine de l'armée. Gance filme son héros comme une figure hiératique que son génie place au dessus de la mélée. Pour autant, le cinéaste n'ignore pas la Révolution qui suit son cours et il filme de larges scènes relatives à Danton et à Robespierre (une vraie gueule de psychopathe!), au épisodes de Thermidor et de Vendémiaire.

    Gance déploie de gros moyens, une foule de figurants, des costumes à foison, et en définitive, les capacités techniques de l'époque et la qualité de la copie ne rendent pas grace à la mise en scène d'envergure de Gance. Ainsi, l'homérique bataille du siège de Toulon, sous la pluie et dans la boue, est un des moments forts du film dont on ne ressent pas l'intensité faute de sons et d'images harmonieuses.
    Toutefois, l'utilisation, dans la toute dernière partie du film, à l'aube de la campagne d'Italie, d'une image en triptyque est impressionnante; elle donne une largeur aux scènes qui annonce le Cinémascope; elle multiplie aussi les points de vue de l'action, renforçant l'impression d'épopée et accentuant la puissance allégorique recherchée par Abel Gance, exalté par son patriotisme et par son hagiographie.

    Observons, pour l'ironie de la chose, que ce sont les anglais qui ont restauré le film...
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    114 abonnés 334 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    Ai vu « Napoléon » d’Abel Gance à la Cinémathèque de Paris. 7h30 de projection d’un film muet mythique de 1927 dans une copie totalement neuve et inédite avec une bande son toute nouvelle de Simon Cloquet-Lafollye, qui doit aussi au succès de cette projection mémorable. En 1927, Abel Gance avec ce projet pharaonique posait définitivement sur l’écran toutes les lois de la grammaire cinématographique ainsi que des innovations extraordinaires pour l’époque. Plans séquences filmés à plusieurs caméras, superposition d’images, montage clipesque (dont c’est énormément inspiré Jean-Luc Godard), prises de vue aériennes, coloration (alors que le cinéma en couleur n’existait pas encore), épopée hollywoodienne dans des décors immenses, caméra subjective (sur un cheval, sur un bateau, sur une balancelle…) cinémascope (avec trois images sur le même écran). 7h30 d’émerveillement, de larmes au bord des yeux, de rires car Abel Gance sait alterner les scènes historiques et l’humour décalé… 7h30 où j’ai eu envie de crier « Bravo » à la fin de plusieurs séquences devant tant de génie, d’innovations, de perfection. Il n’y a pas une scène devant laquelle je me suis dit « Ah tient ! Coppolla, Scorsese, Godard, Lurhman et tant d’autres n’ont absolument rien inventés… ils avaient juste vu « Napoléon » d’Abel Gance ». Cette journée mémorable m’a fait frissonner tout autant que ma première fois à l’Opéra. J’ai été émerveillé et ému pendant 7h30, tout en ayant conscience que je me souviendrai de ce jour jusque’à la fin de mes jours. Abel Gance a une vision presque christique de Napoléon dont nous suivons le parcours de l’enfance (mémorable scène de bataille de boules de neige qui augure bien sûr l’avenir) jusque’à la bataille d’Italie. Le réalisateur sait mettre en scène la foule, le peuple, l’armée d’une façon épique et sans précédent. Le travail phénoménal de restauration est absolument époustouflant. Et l’autre grand maitre de la journée est Simon Cloquet-Lafollye qui a travaillé sur un puzzle musical d’une cinquantaine d’oeuvres du répertoire classique de Mozart à Penderecki, le tout enregistré par l’Orchestre et les Choeurs de Radio-France où les symphonies de Gaubert, Godard, Schmitt, Mahler, Magnard, Schubert, Beethoven s’enchainent superbement aux images en leur donnant une dimension encore plus homérique. Une expérience folle qui me laisse des images indélébiles et une joie de spectateur incommensurable.
    stans007
    stans007

    24 abonnés 1 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2024
    Très délicat de mettre une note à une œuvre cinématographique aussi ancienne - même après 14 ans de restauration sous la direction de Georges Mourier . Un chef-d’œuvre du cinéaste français créateur de « La roue », film idolâtre et parfois pompeux, avec ses scènes improbables (Brienne), ses effets spéciaux (superposition d’images) et ses...longueurs (on pouvait s’en douter pour une œuvre qui dure en tout près de huit heures) dont l’interminable retour de Corse à la voile. Au bout des quatre premières heures on termine sous une pluie battante... le siège de Toulon ! L’excellent Albert Dieudonné convainc ou mate les foules – favorables ou hostiles - avec son regard d’aigle... Une œuvre monumentale, des kilomètres de pellicule, des techniques de pointe, interrompue par une faillite qui retarda sa sortie et fut trois ans plus tard entravée à l’export par l’apparition du parlant
    Antarès
    Antarès

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Considéré a juste titre comme un chef-d'oeuvre du cinéma mondial, le Napoléon "vu" par Abel Gance n'a pas eu la carrière qu'il aurait mérité. Fresque qui se voulait colossale Gance, ne fit que le premier de six volets prévus initialement par manque d'argent. Sorti en 1927 à l'aube du parlant, acclamé a sa sortie, oublié quelques mois après. Gance n'aura de cesse de le remanier quitte a littéralement détruire le film.

    Film déroutant par plusieurs aspect. La durée, colossale, à sa sortie entre 5heures et 9heures pour la version la plus longue. La folie qui s'en émane, du simple figurant aux personnages principaux complètements absorbés par leurs rôles, que dire d'Albert Dieudonné, le Napoléon le plus "vrai" jamais vu (qui devint fou par la suite, il aurait été enterré dans le costume de Napoléon en s'étant pris lui même pour la réincarnation de l'empereur). Gance ne recule devant rien et c'est en ce sens que les figurant jouent leur rôle à merveille, l'effet foule/folie collective y est très bien rendu que ce soit pour les séquences Club des Cordeliers, de la Convention, la bataille de Toulon, la campagne d'Italie,...

    Le plus frappant reste la démesure du projet. Les moyens techniques/effet spéciaux formidables (qui semblent parfois plsu réaliste qu'actuellement) crées juste pour ce film, de caméras a dos de chevaux, à des guillotines en passant par le tryptique final et les surimpression. Tout cela surpasse tout ce qui s'est fait dans le cinéma. Gance insuffle une aura à son film en ne cherchant nullement à dépeindre un Napoléon réel mais "SON" Napoléon, un homme idéalisé, quasiment parfait, guidé dans le film par tout un tas de symboles.

    Et pourtant malgré une fidélité historique un peu bafoué il n'en reste pas moins que dès le première minute du film le Napoléon de Gance fascine et nous absorbe. Si l'histoire est remaniée le film a néanmoins la mérite de dépeindre la Révolution comme rarement cela a été fait (et en ce sens l'histoire de napoléon durant cette période trouble nous en apprend un peu plus sur un napoléon encore inconnu a cette époque).
    Albert
    Albert

    9 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2024
    J'ai vu la moitié de la partie 1 : Enfin un film dans lequel il y a ce qu'on peut appeler de la musique, le napoléon est super, candeur, noblesse grandeur dans son jeu, quelques bons dialogues, la scène de la marseillaise est très émouvante, mais malheureusement il y a constamment des longueurs monstrueuses, c'est simplement un film d'une autre époque pas la faute de qq1 en particulier mais au bout de 2H on a plus l'impression d'être à un concert qui s'éternise plutôt que devant un film alors oui le film vaut le coup mais je vous conseille d'attendre une sortie dvd ou vod parce qu'au moins vous pourrez accélérer dans les longueurs !
    Cadreum
    Cadreum

    3 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2024
    Napoléon d’Abel Gance est un feu sacré, une œuvre où le cinéma s’élève au rang de prophétie visuelle. Sous la main d’un visionnaire, l’écran devient un champ de bataille où les émotions, les idées et les techniques s'affolent et s’embrassent. C’est un monument où chaque image abonde, vibre de vie, où chaque scène exhale la grandeur et la fragilité de l’histoire humaine.

    Ce film n’est pas une simple chronique, mais une ode au cinéma total, où chaque aspect visuel, sonore et narratif, participe à la grandeur de ce monument.

    Du langage révolutionnaire de la polyvision, où trois écrans s’étendent pour embrasser l’immensité du champ de bataille, à l’intimité d’un regard, Gance pulvérise les frontières de la narration traditionnelle. La caméra ne se contente pas de regarder, elle vit : elle vole à dos de cheval ou à balançoir.

    Le montage rapide, audacieux, s’impose comme une respiration haletante qui donne corps à l’urgence et à l’immensité du récit. Les surimpressions, comme des rêves surgissent d'un génie, où se mêlent passé, présent et futur, magnifiant l’épopée tout en dévoilant les tourments intérieurs du héros.

    Chaque innovation technique est au service de l’émotion, chaque audace visuelle porte la marque d’un cinéma qui ne se contente pas de représenter, mais cherche à transcender. Le gros plan scrute l’âme des personnages, tandis que les panoramas embrassent l’infini, soulignant à la fois la grandeur de l’homme et son insignifiance face à l’histoire.

    Gance fait de son film une fresque totalisante où la lumière, l’ombre, le mouvement et le son s’unissent dans une symphonie visuelle inégalée. Napoléon est une épopée, mais aussi une réflexion sur le pouvoir, le destin et l’humanité. En réinventant la grammaire du cinéma, Abel Gance ne se contente pas de raconter une histoire ; il fait du cinéma lui-même un art héroïque, un cri, une vision.

    Ce film n’est pas qu’un hommage à un homme ou à une époque, mais une déclaration d’amour au septième art, un appel à repousser les limites, à rêver au-delà de l’écran. En cela, Napoléon n’est pas seulement un chef-d’œuvre : c’est un manifeste.
    monCinemajm07
    monCinemajm07

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2024
    Quelques longueurs en début de film et sur la fuite de corse vers la France sur un petit navire
    Une fresque hist très intéressante
    Komodorr
    Komodorr

    133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2023
    Ayant vu déjà de nombreux films muets, certains avec un peu de difficulté mais appréciant la plupart je me suis lancé, à l'aube de la sortie du Napoléon de Ridley Scott avec Joaquim Phoenix dans ce fameux Napoléon d'Abel Gance. Pas toujours facile à suivre, notamment lorsqu'il s'agit de politique j'ai apprécié ce film de 5h30 qui part de la jeunesse de Napoléon dans une pension à son ascension grade par grade jusqu'à la campagne d'Italie; je regrette d'ailleurs que la suite ne soit pas traitée avec sa prise de pouvoir , l'Egypte, son couronnement, ses autres batailles, le code civil, l'administration etc... car cela aurait pu être magistral. C'est un peu ce que ma note sanctionne, cela avec les longueurs qui aurait pu servir à voir ces passages de la vie de l'Empereur plutôt que des scènes dirons nous plus intimistes. Sinon nous revivons de grands moments de sa vie et d'histoire parfois avec de l'humour, on apprend des choses, on rencontre des personnages qui ne sont pas forcément connus; l'acteur qui l'incarne est très bon et crédible. Malgré sa longueur, il est rythmé par de la musique militaire/populaire et classique qui accompagne certaines scènes épiques emplies de patriotisme, effectivement pour l'époque ce film est une prouesse et ravira tous les férus d'Histoire et de Napoléon (1ere partie ! ) .
    ares renov Ares
    ares renov Ares

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Que dire de la première version d'Abel Gance que j'ai vu il y a 30 ans extraordinaire c'est ce mot qui me vient à l'esprit extraordinaire. Jamais on a touché l'esprit napoléonien l'esprit bonapartiste. Le Bonaparte est exceptionnel il est réel il est sans égal et il nous fait passer des moments merveilleux, auprès d'un grand esprit revolutionnaire Abel Gance est vraiment le plus grand des génies qui a touché Napoléon dans l'esprit. Elle nous a touché tous au cœur. J'ai hâte de voir la nouvelle version.
    Jean-Marie Bourgeois
    Jean-Marie Bourgeois

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    Début de la première partie est trop long et trop lent puis cela devient captivant : c’est une fresque historique.
    Le film traité en détail la révolution et les débats de l’assemblée.
    On voit en détail combien la France était tombée bien bas et dans l’anarchie totale et violente lors de la révolution.
    Napolitain tout fédéré.
    Vu en 2parties(donc 2fois) 3h40et 3h20
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