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    La Vie et rien d'autre
    Note moyenne
    4,0
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    75 critiques spectateurs

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    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 août 2010
    Ca commençait bien mais je me suis assez rapidement ennuyé. Au final je ne trouve pas le scénario spécialement original.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2009
    Je viens de revoir La vie et rien d'autres en DVD: c'était un de mes films "de chevet". Je suis d'accord avec les critiques plus élogieuses publiées ici, je voudrais ajouter que ce qui en fait un grand film c'est qu'il est EN MEME TEMPS une reconstitution riche et critique de tout un temps historique - à partir de Dellaplane "à toujours dreyfusard" - et une histoire d'amour très fine et enfin très emouvante. Evidemment ça vient aussi des dialogues d'une intensité rare et bravo à Jean Cosmos aussi. Autrefois on aurait oser dire que c'était du realisme tipique à la Lukàcs, ce qui de ma part est très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juillet 2009
    Un chef d’œuvre superbe et bouleversant qui, comme «Joyeux Noël» de Christian Carion, raconte des faits aussi réels que les nombreuses fraternisations entre «ennemis» de la même guerre. Mais là il s’agit d’identifier les quelque 350.000 soldats morts ou disparus, et de choisir celui qui figurera sous l’Arc de triomphe ! Le décor est si vrai qu’on croirait le film tourné en 1920. Bertrand Tavernier campe ses personnages : le commandant chargé d’identifier, avec un matériel sophistiqué les cadavres, superbement incarné par Philippe Noiret — son meilleur et son plus grand rôle —, une aristocrate, fille de sénateur, en limousine avec chauffeur, qui prétend avoir priorité pour retrouver le corps de son mari, remarquablement jouée par Sabine Azéma, et une modeste jeune femme, Alice — Pascale Vignal — qui cherche le corps de son fiancé, sans appui ni soutien. Tout autour les vautours qui s’offrent à aider les endeuillés pour leur soutirer de l’argent. Les acteurs sont si parfaitement habités par leur personnage, le décor est une reconstitution si méticuleuse qu’on a l’impression de se retrouver sur la Marne, en Champagne dont le vin fut irrigué du sang des victimes. En 1945, on trouvait encore toutes sortes de débris de la Guerre 14-18, fusils, casques, douilles, dans les champs. L’idée de mettre en scène cet épisode peu connu de l’identification des morts et du choix du «soldat inconnu» est un trait de génie de Tavernier. La scène stupéfiante de la sélection du choix du cercueil a été reconstituée à l'identique, dialogues compris. Tavernier a eu bien du mal à trouver des producteurs pour réaliser son film, mais il a eu le soutien de René Cleitman. Le sujet lui tenait à cœur et, sans céder aux effets — il n’en avait pas besoin, le sujet suffisait —, comme s’il s’agissait d’un reportage, il en a fait un chef d’œuvre, qui illustre de façon bouleversante le mot d’Anatole France : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les pour les industriels ».
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2009
    Encore un très bon film de Tavernier malgré le fait que comme beaucoup de ses films, on a le sentiment d'un certain inaboutissemment à la fin. Le sujet est original et instructif, la mise en scène de très bonne facture et les interprètes excellents, Philippe Noiret en tête bénéficiant de très beaux dialogues qui semblent avoir été écrits pour lui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2009
    Que dire... Si ce n'est que c'est un des plus beaux films qui existent. Philippe Noiret est au sommet de son art, émouvant et beau dans son rôle ; il fait se serrer le coeur de sincérité et d'émotions. Sabine Azéma est parfaite. François Perrot extrêmement drôle. C'est la force de ce film cynique et plein d'esprit, touchant et historiquement très intéressant pour la réflexion qu'il apporte.
    Merci, Monsieur Tavernier. Vraiment, merci. Ces deux heures dix de bonheur tournent en boucle dans ma tête comme un doux refrain de joie mélancolique.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Enquête sur l'origine du fameux "soldat inconnu", une lâcheté pour gommer les autres, innombrables "morts pour la patrie" à la guerre de Quatorze, sortez ou je tire... Oeil de lynx de Tavernier, à travers le portrait d'un officier honnête mais écoeuré de ce que sa fonction exige. Tout le contraire de funèbre, ce film a donné le vertige aux producteurs (ils trouvaient que c'était remuer la m...). Quoi qu'il en soit, depuis le ministère de l'identité nationale sarkozyste, il reprend du galon... Ce n'est pas guerrier (aucun combat interminable comme dans "Conan le Barbare" par exemple) et on est aidé par la petite intrigue injectant du romantisme, jamais trop non plus car tempéré par la relative fidélité des militaires : houleuse intrigue donc, infinité de détails historiques autour de l'administration des disparus, le tunnel aux abords de Verdun, cette usine épargnée par l'ennemi, etc. Une reconstitution cinématographique saluée par des éminences comme reflétant au plus juste l'endroit ainsi que les événements de 1920. Certes un peu troufion au début, "La digue du...", mais ça s'humanise, on en bave et on festoie dans le cadre des recherches autour de la table à reliques, les personnages sont à vif... Scénario plein de profondeur grâce à une pointure de la télé repérée par Bertrand Tavernier, le méticuleux Jean Cosmos. Jargon du coin repris, pur bonheur, ainsi que cet orchestre de dixieland avec Zanini... Duchaussoy en grinçant supérieur, le regretté Noiret déchiré entre devoir et penchants, Azéma hors de ses fréquents rôles de minaude, ici en suffragette de milieu privilégié, fondante sous la voilette malgré ses raideurs, bien mise en valeur par une caméra de peintre. Outre la matière qu'il dispense sur un pan de notre Histoire, ce film devient en 2009 "un excellent Tavernier" !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2008
    Intéressé par la Grande Guerre, Bertrand Tavernier réalise un diptyque avec «La Vie et rien d’autre» (France, 1989) et «Capitaine Conan». Si le second est une plongée déliquescente et éffrénée dans la mort, le premier éveille une lueur d’espoir vers un retour à la vie. A la fin de la première guerre mondiale, l’Armée française s’occupe à reconnaître les cadavres et à chercher les corps disparus. Perpétuellement installé dans un lieu inapproprié, le commandant Dellaplane (Philippe Noiret) s’attèle à la lourde tâche qui occupe les survivants d’une guerre et poursuit les recherches de cadavres. Sur son passage, il fait la rencontre de deux femmes, provenant de milieux très différents mais dont il tombe amoureux. Attaché à la mort par le souvenir qu’il conserve de la guerre et par le travail qu’il doit effectuer pour l’Etat, Dellaplane se rattache à la vie par le biais des sentiments. Tout le cinéma de Tavernier se résume à retrouver l’indice de la vie au travers des émotions. Le parcours que trace le film (grâce à d’immenses décors, des mouvements de caméra aussi impressionnant qu’ils le seront dans «Capitaine Conan» et la musique tragique d’Oswald d’Andrea ) permet d’accomplir un retour à la vie, un surgissement vital des émotions aussi essentielles que celles de l’amour. Ce sentiment renait grâce à une bourgeoise et une jeune serveuse. Toute deux à la recherche de leur époux/fiancé, elles trouvent en Dellaplane la figure sur laquelle transférer leur affection. De même Dellaplane, plongé sans cesse dans des lieux qui ne lui correspondent pas et dans des situations qui le rappellent à l’effroi de la guerre, transfère sur les deux femmes son besoin de vie. Trois ans plus tard, Tavernier réalise «La Guerre sans nom», le documentaire-somme où d’anciens soldats de la guerre d’Algérie témoignent quatre heures durant de leurs souvenirs. Un autre moyen pour la mémoire de percer au grand jour. «La Vie et rien d’autre» réussit l’exploit de glisser de la mort à la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 novembre 2008
    Tout simplement magnifique : scenario, dialogues, acteurs, mise en scène, plans... C'est drôle, émouvant et Philippe Noiret trouve ici son plus beau rôle : BOULEVERSANT !!
    Freaks101
    Freaks101

    147 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    A travers une belle mise en scène feutré et une photographie aux teintes hivernales, Tavernier fait passer quelques fâcheuses vérités sur la première guerre mondiale. Situant son action après la guerre, il pointe du doigt le commerce cynique des monuments historiques, l’utilisation méprisante des troupes coloniales, le racisme ordinaire au sein de l’armée (surtout pas de « nègre » pour le soldat inconnu) les liens commerciaux plus qu’ambigu que certain industriel entretenaient avec l’ennemi.
    D’ailleurs cette quête du soldat inconnu vire à la farce burlesque par moment.
    Pourtant tout cela passe avec élégance et tact, à travers l’interprétation irréprochable des acteurs, et une histoire sentimentale touchante. « La vie et rien d’autre » relève presque du tour de force.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2008
    Un film absolument génial. Sombre, errant, mélancolique. On se croirait à l'armée. Les acteurs sont totalement sublimes (et j'appuie sur le sens, littéraire, du mot "sublime"), Philippe Noiret tout en finesse et Sabine Azéma très bien dirigée. Les personnages sont profonds et épaissis d'un noir opaque, lézardé de lumières et d'espoirs. La guerre est finie, la France a remporté la plus grande victoire de son histoire, et pourtant, quel désastre. Nous sommes en 1920, alors la guerre, on ne la voit pas. Mais on la comprend. On découvre le chaos sans nom qui lui a succédé, et comment alors ne pas laisser son esprit se remplir de hantises inspirées par cette horrible boucherie. C'est l'histoire d'une société française démolie et éparpillée, de vies qui se reconstruisent sur du vide, de personnages détruits et à la recherche perpétuelle de l'essentiel, eux qui ont tout perdu, sauf elle, la plus indicible et la pus belle de toutes les lumières : la vie. Et rien d'autre.
    yoyoseb
    yoyoseb

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Reconstitution méticuleuse de l'ambiance et des décors de l'époque, jeu précis des acteurs, mise en scène fluide et dépouillée. Rien à dire d'un point de vue formel.
    Le film est esthétiquement parfait et historiquement intéressant mais il s'en dégage parfois une légère impression d'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2007
    Grand, très grand Noiret dans un film qui prend son temps, tout son temps, merci Tavernier de nous laisser le temps sans nuire au rythme cependant... Dommage que tous les comédiens n'articulent pas suffisamment, ce qui donne des dialogues qui échappent à l'oreille parfois. Dommage, car toutes les scènes font mouche. Belle reconstitution qui laisse aussi le temps... d'imaginer ce que ça a pu être...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2007
    Ce film est une pure merveille. Dans des décors dépouillés, l'immédiate après guerre, deux fortes personnalités se rencontrent, s'affrontent, s'apprivoisent et s'aiment avec l'urgence qu'éprouvent ceux qui ont vécu l'horreur du conflit.
    Sabine Azéma y est lumineuse et Noiret grandiose. Du très bon Tavernier ou du moins à mon goût.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 décembre 2011
    Mouais, ce n'est pas du très grand Bertrand Tavernier...Après l'âge d'or du cinéaste ( tous ses films co-écrits avec Jean Aurenche: L'Horloger de Saint Paul, Le Juge et L'Assassin et bien sur Coup de Torchon...), La Vie et rien d'Autre s'affirme comme étant un film mineur dans sa filmographie. Philippe Noiret n'est pas trop mauvais, mais son jeu est emphatique, et même parfois téléphoné. Sabine Azéma joue plus d'une façon théâtrale que cinématographique, elle n'est pas vraiment crédible: ainsi, le film souffre de son interprétation un peu trop démonstrative. L'idée originale de Jean Cosmos est plutôt intéressante, mais le scénario n'est quant à lui pas vraiment captivant: deux femmes ( dont l'une est institutrice ) repartent à la recherche de leur mari aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale. L'atmosphère du film de Tavernier rappelle les romans de Zola ( on pense à Germinal ), et l'intrigue fait songer au roman de Sébastien Japrisot: Un long Dimanche de Fiancailles...Un petit Tavernier sans grande envergure. Dommage.
    Caine78
    Caine78

    6 657 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Un bon film, bien mis en scène et retracant une période intéressante. Azéma et Noiret sont bons, mais ce film est glacial. Il ne s'en dégage quasiment aucune émotion, et c'est vraiment dommage car cela provoque du même coup une certaine lenteur a certaines scènes, et même parfois un certain ennui. Dommage.
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