Cela commence comme une farce poétique, cela part dans tous les sens, on parle vite, on gesticule, on est dans un hymne au cinéma Italien, mais aussi aux maitres du burlesques, les Buster KEATON et autres. On se demande où on va, et on espère que les ressorts du film ne sont pas que ceux là, car cela devient vite épuisant. Puis le film prend un rythme plus lent, plus enclin à nous attirer vers lui, et nous entraine dans les pires moments de la guerre. Mais le propos de Benigni n'est pas de faire un film de guerre, il n'est pas là pour dénoncer la guerre, il n'est pas là pour dénoncer l'horreur des camps, même s'il les suggère; non il est là pour nous conter une fable, et nous dire qu'il y a toujours de l'espoir. La relation qui s'installe entre le père est le fils est poignante, bien sûr il faut se laisser porter par ce jeu entre l'homme et l'enfant, il ne faut pas trop s'attarder sur la vraisemblance de la situation. Il faut se laisser émouvoir par certaines scènes, et voir le film pour ce qu'il est, un divertissement.
La vie est effectivement belle après avoir vu ce film qui ne peut que nous émouvoir. Une autre façon de nous montrer cette période tragique qui est la guerre. Une réalisation sans fausse notes et un génialissime Roberto Benigni. A voir absolument
Une comédie historico-dramatico-burlesque. Roberto Benigni joue à la perfection de son caractère loufoque pour traiter d'un sujet aussi sérieux que le sort des juifs dans l'Italie fasciste. Les deux parties, celle de la rencontre et celle du jeu de rôle dans le camps de concentration, sont des exemples d'humour absurde, mélangeant rencontres improbables, quiproquo et comique de situation Bien sûr que la réalité historique est escamotée et essayer de faire rire dans le contexte de la shoah (surtout en présentant une version aussi édulcorée des camps) peut déplaire. "La vie est belle" est donc un pari osé de la part de Benigni mais que l'on peut considérer comme réussi, à partir du moment où on le regarde comme une fable poétique. Bon l'omniprésence à l'écran de l'acteur-réalisateur, sa volubilité et son débit de paroles sont lassants sur la durée mais c'est son style et cela a aussi contribué à la publicité du film.
Je n'ai absolument jamais autant été émue devant un film. Braavo monsieur Begnini ! Et que dire du môme ! Il aborde le sujet le plus délicat qui soit mais avec finesse et sans se répandre sur ce que l'on voit en permanence dans les films niais du genre
"La vie est belle" , un film de Roberto Benigni et avec Roberto Benigni réalisé en 1998, un très bon film bien entendu, bien réalisé, belles images, belle photo, scénario en béton, une envergure historique, une durée généreuse et un jeu d'acteur un peu trop énergique ... Roberto Benigni occupe toute la place, c'est fatiguant, gesticulant, bavard et le film est clairement construit par lui, pour lui et autour de lui. Le doublage n'arrange rien, il est toujours délicat de passer de l'italien au français, il convient toujours mieux de regarder les films en V.O. Malgré ce sur-jeu La vie est belle, demeure un très bon film.
Digne d'un petit Charlie Chaplin avec ses mimiques, ses gaffes et sa maladresse, son côté drôle et son côté mélancolique, Roberto Benigni nous offre ici un pur moment de bonheur. Des scènes superbes, cultes, et d'une grande tendresse qui contraste avec les horreurs des camps... Ce film retrace la plus grande tragédie du XXème siècle, avec tant de brio, de poésie, de finesse et d'excellence que le souvenir que l'on garde de ce film est merveilleux... une fable humaine qui m'arrache les larmes à chaque fois et qui nous prouve que "la vie est belle" !
Roberto Begnigni signe un film à la fois personnel et magistrale avec toujours le rires dans les yeux, autant que l'émotion. Simple, et décalé : La Vie est Belle va vous transpercer le cœur.
L'humour et l'amour comme seuls remèdes à la plus monstrueuse des horreurs humaines. Un film que tout jeune ou futur papa devrait avoir vu pour garder le cap quoiqu'il arrive ! Un hymne à l'espoir et à la joie d'être père même face à l'inéluctable !
La vie est belle est un excellent Film Narratif , La personnalité du père est juste excellente et le jeu d'acteur suit aussi . Un indispensable pour beaucoup , et ils ont raison.
Ce film et juste génial ! Si vous ne l'avez pas vu je vois le conseil car ce film vous fait ressentir tellement d'émotions ! Il m'a fait rire et pleuré à la fois. Mon film préféré personnellement.
Un chef d'oeuvres rempli d'émotions ! spoiler: Le père qui fais passer le camp de concentration pour un jeu à son fils et lui sauve la vie à la fin, magnifique.
Il ne peux pas être mauvais car on le regarde tel qu'on regarde une peinture. C'est un chef d'oeuvre !
Dans son autobiographie publiée en 1964, Chaplin déclara que s’il avait connu l’horreur des camps et l’extermination des Juifs, il n’aurait pas pu réaliser " Le Dictateur " et faire de cette horreur une comédie. Pourtant le film de Charlie Chaplin est d'une autre envergure que ce navet révisionniste qu’est le " film comique" de Begnini (Par contre celui ci ne pouvait ne pas connaitre les camps, puisque c'est le sujet principal du navet). Rien que le titre (détourné du film de Capra, qui lui est un chef d’œuvre) LA VIE EST BELLE concernant un film sur l'extermination en dit long.. A fuir comme la peste... Donne une fausse idée aux jeunes sur les horreurs des camps ( de vacances ) !!! Et le pire dans tout cela, au vue de sa note, les moutons suivent !!! En criant au génie, qui plus est... Quand réaliseront-ils qu'ils se sont trompés, surement jamais !
« La Vie est belle » n’est pas la petite merveille que j’attendais en lisant les critiques mais elle reste une œuvre puissante et une ode à la vie. La première partie est presque soulante et son interprète, à trop vouloir en faire, arrive à nous agacer un peu en accaparant tout l’espace : l’histoire, l’écran, le sujet. La seconde partie est plus profonde et beaucoup plus intellectuelle. Roberto Benigni arrive à nous émerveiller dans sa stratégie consistant à cacher la triste vérité à son fils. Ce subterfuge, surfait et totalement impossible dans un camp de concentration arrive cependant à nous faire sourire progressivement. La reconstitution historique est édulcorée et le réalisateur, présente l'antre du Mal comme un conte pour enfants. Cette volonté de dénoncer en donnant un espoir, en affirmant que, malgré ses aléas, la vie reste belle et digne d'être vécue peut émouvoir. Elle a d’ailleurs touché les spectateurs à la sortie du film. Guido ne cesse de porter à bout de bras l'espoir de jours meilleurs, d'une famille à nouveau réunie et de revivre l'amour comme il le conçoit. Et nous, nous nous complaisons à y croire en espérant que son petit garçon, Giosué accepte l’histoire, métamorphosant les camps de déportés en terrains de jeu. Le père allie magie et fantaisie pour masquer sa douleur et l’horreur. Benigni s'efforce de relever la tête devant l’adversité et à continuer le combat pour cacher à son fils tous les détails sordides. Il ne cherche pas à dissimuler les faits, il les déguise, les décore pour les rendre ludiques... Et si sur le moment, vous n'êtes pas totalement convaincus, laissez-vous donc quelques heures pour laisser le charme agir. Vous y verrez alors une belle alchimie, porteuse de sens et d’espoir.