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Un visiteur
3,5
Publiée le 14 février 2013
Enfin un réalisateur qui ose rire un peu sur ce sujet ! Bon, c'est pas toujours hilarant, et ça tombe parrfois à côté, mais l'effort est respectable. Robert Benigni évite ainsi de tomber dans la lourdeur dans laquelle était tombé Spielberg, entres autres, auparavant. Le sujet est donc traité avec intelligence et légèreté, deux qualités qui manquent beaucoup habituellement aux films sur cette période historique. Les dialogues sont écrits avec finesse, encore un fait rare dans ce genre cinématographique. Sinon, je tiens à souligner l'excellente performance de Robert Benigni, dont le duo avec le gosse fonctionne à merveille. Du côté des autres acteurs, celui qui joue le rôle de Bartolemeo est plutôt bon, ce qui n'est pas le cas de l'actrice qui joue la mère, probablement la plus mauvaise actrice du film. Bref, une réussite sur de nombreux points... Cependant, dès que le sujet des chambres à gaz est abordé, le film devient lourd. Les acteurs qui regardent l'horizon, les yeux embués de larmes, le tout avec des violons en fond sonore, ou une petite mélodie lente et sombre au piano... Les ficelles sont trop grosses, et ces quelques scènes font tache dans ce qui aurait pu être un excellent film, proche d'un Chaplin des grands jours. Quel dommage, la première partie du film était tellement parfaite. Il faudra attendre encore un peu pour avoir un chef d'oeuvre tragi-comique sur cette période historique, visiblement. Cela dit, il est regrettable que les critiques négatives adressées à ce film se résument à “on ne peut pas rire du tout”, voire même à des accusations de révisionnisme pour le réalisateur, tout en usant et abusant de termes tout aussi lourds que ceux qui les utilisent...
Voila l'un des plus beaux films que je n'ai jamais vu - mis à part les grands classiques tel que Metropolis ou l'un des Chaplin... Ce long métrage réalisé par Roberto Benigni - il en est également l'acteur - est un conte poétique mélangeant l'amour filial, la farce, la musique et bien sûr "l'art de la caméra". Ce drame se déroule durant la Seconde Guerre mondiale et semble pourtant s'être passé dans un recueil de poème - les protagonistes sont dans un monde métaréaliste (pour ne pas dire surréaliste) qui est étranger à la réalité d'un monde cruel, dur et méchant. Le tout se passe dans un enchaînement de scènes bien construit, amusant et laissant même s'infiltrer la pureté infantile. Le début vous fait oublier que le film se passe durant la guerre, ensuite, des évènements en sont l'écho - le camps (bien qu'il n en'en soit plus un), les chars américains (bien qu'ils soient ici l'objet d'un rêve) spoiler: et la mort de Guido (bien qu'elle soit l'objet d'une délivrance) - par après, le camps s'oublie dans une douce philosophie absurde (il y aurait-il un lien entre L'étranger de Camus - sa philosophie absurde tournant en dérision les horreurs de cette époque - et ces "étrangers" du monde que sont Guido et Giosué ?) et enfin, la vie est belle. . Je n'ai rien à redire ni sur le dialogue, ni sur la musique, ni sur les acteurs, ni sur les prises et ni sur l'histoire : c'est un film magique qui m'a ému et qui peut même vous transpercer de quelques larmes.
Superbe histoire, un père effrayé veut rassurer son fils complètement dépassé. Réussir à raconter une chose si belle dans un monde aussi horrible. Un incroyable message d'optimisme et de désespoir; d'un père qui aime son fils.
Malgré le manque de réalisme du film (faut bien l'avoué), Roberto Benigni nous fait passer un message tellement beau a travers sa réalisation qu'on n'oublie vite ses lacunes. Son personnage ne flanche jamais et reste fidèle a lui même du début a la fin, malgré toutes ses galères il gardera le sourire en toute circonstance, une belle leçon de vie.
Un super film. Pour une fois, on a droit à un anti héros, finalement bien plus héroïque que les clowns habituels. Pour ceux qui trouvent benigni omniprésent, il suffit de voir de quelle manière est traitée la question de la shoah dans les autres films. On ne joue que sur le dégout et l'horreur pour faire passer le message, avec des acteurs surexposés dans tous les cas. Ce film là tire justement des sentiments contradictoires une sensation différente des classiques du genre. Si vous n'avez pas le recul suffisant pour accepter qu'un père puisse jouer le bouffon jusqu'au bout pour cacher l'horreur à son fils et même le sauver d'une certaine manière, passez votre chemin. Sinon, regardez ce film, et vous passerez un bon moment.
Quelle prouesse scénaristique cette idée de cacher à un enfant l'horreur des camps de la mort en tournant de façon optimiste les pires attrocités. Une prouesse d'acteur et un film chargé en émotions contradictoires, à la fois tristes et joyeuses. Les détracteurs de ce film disent en général qu'il ne faut pas rire avec ce genre de choses et qu'il tend à faire croire que les camps n'étaient pas si horrible que ça. Bien au contraire ! C'est le contraste entre l'optimisme qu'essaie de créer ce père et la réalité affreuse que l'on retrouve dans plusieurs scènes qui est terriblement effiicace dans ce film ... c'est exactement ce qui transparait pour moi dans le titre du film, à prendre à la fois au premier et au second degré
spoiler: Si l'on en croit les critiques des personnes qui m'ont vivement conseillé ce film, il s'agit d'un chef d'oeuvre. Pour moi c'est plutôt une immense déception. Le scénario semblait pourtant prometteur, annonçant déjà de vives émotions allant même jusqu'aux pleurs. Je m'attendais à être transportée, touchée, or je suis restée sur ma faim. Même si on ignore l'aberrant manque de réalisme présent dans ce film (jamais un homme n'aurait pu rester avec son gamin) on ne peut pas passer à côté de l'étonnant manque d'émotion, je ne vois pas à quel moment on est sensé pleurer, il n'y a pas LE moment d'émotion nécessaire pour se laisser aller. Quel dommage ! D'ailleurs la fin est limite une happy end ! J'hallucine ! Et le père on se demande pas où il est passé ? Et le vieux, on l'oublie ? A quoi sert la scène où ce dernier renverse une allemande avant d'aller "à la douche" ? Robert Benigni est un bon acteur comique mais juste ça, il ne fait pas dans l'émotion, il ne m'a pas touché. C'est mal filmé, tremblotant sans cesse. Sur le plan positif on peut tout de même dire que la première partie est pas trop mal, le petit joue bien et certaines scènes restent acceptables comme celle où le petit ne doit pas parler et qu'il lâche un "merci".
En bref, une déception.
Grand chef d'oeuvre de Roberto Benigni; histoire très émouvante d'un père qui cache la réalité de la souffrance des déportés à son fils; grande performance, à voir absolument!