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Viricel L.
4 abonnés
185 critiques
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4,5
Publiée le 29 juin 2016
Magnifique! Cette si belle et si triste histoire maniée avec joie et décalage. L'incroyable Roberto Benigni arrive à nous faire rire sur un sujet tel que la guerre: une première! Les personnages sont très attachants, le petit Giosue est adorable et son père merveilleusement interprété par Benigni apporte toute la joie et la folie du film, encore un grand bravo!
Magnifique fable humaniste, "La vie est belle" fait la prouesse de traiter d'un sujet horriblement dur avec légèreté et humour. Marquant, tant cet amour d'un père pour son fils nous saute au visage et nous laisse abasourdi : l'émotion est au rendez-vous. Formidables interprétations des trois protagonistes qui, secondées par une sublime musique, font de ce film un chef d'œuvre.
C'est un film touchant et un peu comique. Ce que j'aime beaucoup c'est devenir à quel point un père est capable d'aimer son fils por le proteger des horreurs de la guerre. Les rôles sont très bien interpretés. On pass du rire aux larmes. C'est un vrai chef-d'ouvre!
Un film en 2 parties, dont la 2 ème partie qui traite d'un sujet triste ( la déportation). Pourtant on n'importe quel film aurait montré une situation de pathos, la vie est belle procède autrement. Car c'est par le jeu entre le fils et le père que le film arrive à ne pas être juste montrer du pathos, à vrai dire il y en a pas du tout. D'ailleurs de gros sourires sont constamment fréquent au moment des scènes. De plus, si le film a le même nom que le film de Capra, ce n'est pas pour rien. Le réalisateur veut nous montrer que même la pire situation du monde peut être rendue "belle". Bref c'est difficile à décrire. Pour ce qui est de la première partie, elle est plus basée sur l'humour, d'ailleurs c'est très marrant, grâce au jeu de Roberto Benigni.
Il y a des années mon professeur de français au collège nous avait conseillé ce film, le lendemain je n'ai pu lui dire qu'une chose "J'ai pleuré...". Il m'a répondu "Pourtant aucune violence n'est montrée !". L'air de dire, réfléchissez-y...
La Vie est belle est un superbe film qui parle des camps d'extermination sous la Seconde Guerre mondiale sous la forme d'un conte. On rigole devant certaines scènes qui sont drôles (malgré le contexte très difficile), on a envie de pleurer devant d'autres qui sont émouvantes. Cela est notamment dû à la superbe prestation de Roberto Benigni, impeccable du début à la fin. Le pari de retranscrire un passage aussi difficile de l'histoire sous cette forme, alternant à la fois la comédie et le drame sans jamais verser dans la caricature ou l'irrespect, étant à la dois drôle et dur. On ne s'ennuie jamais, pris par l'histoire et les personnages, le contexte, le tout donnant un excellent film.
L'un des meilleurs films que le cinéma n'ai jamais enfanté , un film drôle , émouvant , émerveillant , traitant avec légèreté le sujet des camps de concentration sans tomber dans la comique . Le jeu des acteurs est parfait , enfaite tout est parfait , un chef d'oeuvre du cinéma !
Je ne suis pas du genre a pleurer devant un film mais la je dois avouer que c'est du pur génie, le mélange comique tragique en fait un des meilleurs films qui m'ai été donné de voir.BRAVO!
Au début j'ai trouvé le film un peu lourd et long a démarré, mais finalement après 30min / 40min j'ai commencé à comprendre que ça ne serait pas qu'une simple comédie Italienne un peu niaise ^^
C'est un bon film avec une histoire belle et touchante. Le père du petit aura tout fait pour préserver l’innocence de son fils lui faisant croire que tout ça n'était qu'un jeu ! Le personnage de Roberto Benigni aura par contre été un peu lourd à parler tout le temps comme ça, un vrai boule d'énergie, mais bon ce fut quand même un bon film, j'ai bien aimé. 3,5/5
Un film vrai, beau, authentique et simple. Un drame comme j’en ai peu vu. Sincèrement, cela faisait longtemps que je n’avais pas vu de si beau film, procurant tant d’émotions. Il est tellement bien ficelé, relativisant si aisément ces horreurs (pas si lointaines) en nous faisant attacher a ces personnages. On évolue dans l’histoire avec une légèreté étourdissante où personne n’en sortira indifférent, le cœur lourd.
Une véritable prouesse sur le plan de la sensibilité et de l'émotion que ce film où Roberto Benigni démontre qu'il vaut mieux que l'image de clown sans cervelle qu'il a longtemps véhiculée. L'angle choisi est très audacieux mais parfaitement maîtrisé, Benigni s'avérant également un remarquable directeur d'acteurs tant il y a une harmonie entre tous les interprètes. Quelques longueurs pourraient gâcher le plaisir, mais le film distille son message d'espoir au milieu de la gravité avec grand talent.
L'accroche située sur l'affiche résume tout le problème du film : "Une fable de Roberto Benigni". Le but du réalisateur est donc de nous raconter de manière belle et enchanteresse une histoire dramatique, la déportation d'une famille juive italienne. L'idée est intéressante mais le produit final, bien que faisant preuve de qualités, est inégal. Le film est scindé en deux partie distinctes. La première narre la rencontre entre un homme profondément optimiste, Guido, et une institutrice déjà fiancée à un sympathisant nazi, Dora. La seconde partie suit ce couple et leur enfant quelques années plus tard, lorsqu'ils sont envoyés dans un camp en Allemagne. Pour protéger son enfant, Guido va lui faire croire que tout ceci n'est qu'un immense jeu auquel ils participent pour gagner le gros lot. L'idée est extrêmement belle car elle sous-entant un amour paternel très fort mais ne fonctionne au final qu'à moitié. Le côté conte de fées de la romance Guido/Dora permet à Benigni de mettre toute la fantaisie qu'il veut dans l'évolution de cette relation (le coup du cheval, de la clé). Après tout, le sentiment de bien-être lorsqu'on est amoureux couplé avec l'optimisme naturel du personnage rendent tout cela cohérent et on a envie d'y croire. Il faut quand même passer outre l'aspect guimauve assumé et le jeu de l'acteur principal, qui fait cinquante mimiques à la seconde et qui débite son texte à une vitesse folle. Une fois dans les camps de concentration cela ne passe plus. On veut faire rêver le spectateur comme Guido fait rêver son fils Josué avec ses mensonges, mais parallèlement à cela on est confronté directement à l'horreur des camps (travail forcé, femmes tondues, cadavres empilés (d'ailleurs ce matte painting est hideux)). Face à la dure réalité on n'arrive plus à croire au monde de Guido dans lequel Josué peut se fondre parmi des enfants allemands et parler dans un micro alors qu'il est censé se cacher. Il aurait fallu adopter le point de vue de l'enfant pour que tout cela fonctionne mieux. Modifier un peu les dialogues aurait été également une bonne chose : Josué finit par agacer à force de reprendre les "Buongiorno principessa !" de son père, en plus de ne pas être un acteur très convainquant. Après, La Vie est Belle possède son lot de scènes poignantes (la discussion entre Guido et le médecin par exemple) et ne tombe ni dans le misérabilisme ni dans le tire larmes éhonté. Le film part avec de bonnes idées mais s'égare un peu en route.
Réalisé, écrit, interprété par... Autant dire que La vita é Bella est vraiment le bébé de Roberto Benigni. Si l'on reconnait avec empathie le personnage par son exubérance et sa façon si positive et naïve de voir les choses, il a quand même quelques côtés agaçants (notamment ici dans le traitement de son bégin pour séduire sa "principessa" dans une première partie très consistante). Allé on va oublier ces petits défauts, car c'est avant tout une fable humaniste et tendre qui a marqué l'histoire du cinéma en traitant d'holocauste de façon burlesque, il fallait oser. C'est assez rare pour le noter, les films empruntant un chemin comique en parlant d'un sujet grave, ça reste pas évident de faire réfléchir et pour pourtant tout fonctionne dans ce sens de façon tragico-comique. La première interrogation du fils "pourquoi marquent-ils interdit aux chiens et aux juifs ?" dans la dernière partie annonce la menace sous-jacente qui pèse sur la petite famille, et en un rien de temps le visage de Benigni passe de l'inquiétude à son incorrigible comédie perpétuelle. C'est sûrement la réplique du film (ce que le père répond) qui m'a le plus marqué, si bien trouvé. Et le fait d'insister sur la rencontre des parents, l'obstination qui finit par payer du début (c'est pas forcément réalisable comme technique les gars attention...), apporte encore plus de tendresse à l'amour paternel de la suite. Un film italien sur la seconde guerre mondiale drôle et touchant, le fascime tourné en ridicule et les camps de concentration devenus terrain de jeu, une référence.