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🎬 RENGER 📼
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4,0
Publiée le 24 juin 2008
Cinquième réalisation pour le cinéaste Italien Roberto Benigni qui accède enfin à la renommée internationale en réalisant sa fable tragique La Vie est belle (1998). Une œuvre poignante où un père tente de protéger son fils de la réalité des camps de concentration en le faisant rire (en lui faisant croire que chaque moment passé à l’intérieur du camp n’est qu’un jeu et qu’il y a un cadeau à la clé). Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Guido et son fils Giosuè sont déportés par les Nazis. Son père ne lui avouera jamais ce qu’il se passe, ni où ils vont, ni ce qu’ils risquent. Dans l’ignorance la plus totale, Giosuè rit des frasques de son père alors que les autres détenus autour d’eux meurent à petit feu. Pour le préserver le plus longtemps possible, Guido fera tout son possible pour masquer la triste vérité, quitte à y laisser sa peau. Roberto Benigni a toujours été un acteur atypique, c’est pour cette raison que ce film peut départager, mais une fois que l’on est réellement au cœur de l’intrigue, une fois le film lancé, on rit de ce que peut faire Benigni face caméra. Un personnage haut en couleur qui tente le tout pour le tout de séduire la femme qu’il aime. Après un début plutôt « Al Dente », entre comédie et burlesque, le film vire au drame vers la seconde partie du film. Un drame qui se refuse d’être larmoyant, bien que le contexte n’a rien de gaie. Mais la prestation de Benigni fait passer la pilule et nous offre au final, des très beaux moments, de tendresse et d’amour, de joie comme de peine. Une œuvre qui fut à juste titre couronnée à maintes reprises, que ce soit lors du 51ème Festival de Cannes où il fut félicité par le Grand Prix du Jury où encore de 3 Oscars l’année suivante (Meilleur Film Etranger, Meilleur Acteur & Meilleure Musique), sans oublier le César du Meilleur Film Etranger la même année.
C'est avec impatience que j'attendais de voir LA palme d'or de Cannes qui allait me faire vibrer depuis bien longtemps et le numéro de Begnini pendant la cérémonie était hilarant. Le sujet délicat et sensible m’intéressant au plus haut point, quelle ne fut pas ma déception à la vision de cette comédie dramatique qui ressemble davantage à une pantalonnade pathétique et maladroite. Une réelle déception pour un film invraisemblable et sans réelle histoire captivante ou émouvante....
Comment ne pas ériger ce film en chef d'oeuvre ?? Il n'y a tout simplement rien à dire devant le génie de Roberto Benigni qui va réussir un pari insensé : mettre de l'humour, de la poésie, de l'humanité, devant l'horreur de la Shoah durant la 2nd guerre mondiale en Italie pour cette histoire. Tout les résumés du monde ne réussiront pas à donner l'intensité et les sentiments qui envahissent l'esprit et le coeur lorsque l'on regarde ce film. Bref : pour ne pas oublier que la vie est belle. Merci M. Benigni.
Déjà rien que pour le sujet abordé à savoir les camps de concentration ce film propose quelque chose de jamais vu. Le film raconte l'histoire d'un père et d'un fils dans un de ces camps, le père tâchant tant bien que mal de tout faire pour éviter ce traumatisme à son fils. C'est sur cette idée qu'est basée tout le film, et quelle merveille ! Tantôt touchant, émouvant, tantôt tragique, ce film nous fait vraiment ressentir quelque chose. Mention spéciale pour le jeu d'acteur des personnages principaux saisissant.
Je veux pas en dire plus pour ne rien gâcher, de toute manière il n'y a rien à ajouter, il faut le voir tout simplement.
Un film charmant, émouvant, drôle parfois mais toujours respectueux, tragique. L'amour d'un père pour son fils et d'un homme pour sa femme est le principal pilier de cette oeuvre.
L'un des plus beaux films que j'ai vu. Une histoire géniale, flirtant entre la comédie et la tragédie. Les personnages sont superbes, en particulier Robert Begnini qui est incroyable de vérité. Un chef d'oeuvre.
Au début j'ai trouvé le film un peu lourd et long a démarré, mais finalement après 30min / 40min j'ai commencé à comprendre que ça ne serait pas qu'une simple comédie Italienne un peu niaise ^^
C'est un bon film avec une histoire belle et touchante. Le père du petit aura tout fait pour préserver l’innocence de son fils lui faisant croire que tout ça n'était qu'un jeu ! Le personnage de Roberto Benigni aura par contre été un peu lourd à parler tout le temps comme ça, un vrai boule d'énergie, mais bon ce fut quand même un bon film, j'ai bien aimé. 3,5/5
Chef d'œuvre de benigni! Seul a avoir le secret de nous émouvoir nous rendre triste ou joyeux dans la même minute! Film terrible et incroyable qui nous évite cependant les clichés récurrents sur la 2nd guerre et ses atrocités, ce qui est assez rare!
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4,5
Publiée le 24 mai 2021
Le chef d'oeuvre de Roberto Benigni qui traite du sujet difficile de la vie dans les camps d'extermination! On admire sa performance, drôle, exubèrante, touchante, bouleversante, et le naturel de Giorgio Cantarini, son jeune partenaire! Mais on ne peut s'empêcher de trouver au film une saveur particulière où le spectateur passe du rire aux larmes! Et pourtant aucune violence n'est montrèe à l'ècran! Un vrai tour de force [...] Un scènario astucieux, une tendresse sans limite entre un père et son fils même face à l'inèluctable, des scènes inoubliables spoiler: (cf. la traduction, l'arrivèe du char...) , une musique au diapason! Prèparez vos mouchoirs c'est du beau et grand cinèma italien que nous offre il signore Begnini, avec les plus hautes rècompenses à ses pieds! Bravissimo à ce clown mèlancolique qui jongle avec l'humour cartoon et la poèsie ambiante! Même le Festival de Cannes (« J'ai pas les mots pour vous donner tout mon amour...») s'en souvient encore aujourd'hui! Alors peut-on rire de tout ? Avec Begnini, on peut...
15 ans après le film n'a pas pris une ride et la magie de ce film incroyablement poétique au sein de cet univers sordide force toujours le respect; c'est en plus très rare mais le gamin joue très bien.
Que dire du fameux succès italien de l'année 1998 au cinéma? Tout est dans le titre. La Vie est belle ou comment faire une comédie dramatique avec la Shoah en toile de fond (du côté de l'Italie alors gouvernée par Mussolini) et en évitant de tomber dans le misérabilisme. D'abord l'originalité réside dans l'histoire, dans la forme simple mais dans le fond très poignante sans jamais être larmoyante. Roberto Begnini, avec la double-casquette d'acteur et réalisateur, brille par sa joie de vivre à travers son personnage émouvant et anticonformiste malgré la montée de la guerre et des traques contre les juifs, ainsi que par la grande qualité de la mise en scène et de la bande originale. Certes, certains trouveront son personnage un peu surjoué en raison de sa voix forte et de ses gesticulations (même dans le camp de concentration), mais toujours est-il que Guido transpire la vie, est inventif et émouvant, près à tout pour séduire sa Princesse et protéger son fils de l'horreur et de la mort. Malgré spoiler: le dénouement tragique pour le principal protagoniste , on est très touché par l'histoire, on rit beaucoup même dans les moments plus sombres. En dépit de l'omniprésence du charismatique personnage principal, le reste du casting n'est pas en reste, que ce soit Nicoletta Brashi (Dora), le jeune Giorgio Cantarini (Giosué) ou encore Horst Buchholz (Dr Lessing). Je ne connais pas vraiment le cinéma italien, mais avec ce film, Begnini a tout simplement signé une véritable oeuvre de cinéma, d'une sincérité remarquable.
Cette incapacité du réalisateur est d'avoir appuyé sur les sentiments pour en conséquences un réçit naïf et imvressamblable, un film à l'eau de rose censé hypnotisé le spectateur pour l'émouvoir, un film limite propagande0
Benigni a connu la consécration internationale en 1998 avec son film La vie est belle puisqu'il a remporté la palme d'or à Cannes, on se souvient de la manière dont il s'est jeté aux pieds de Scorsese président du jury, ainsi que le césar du meilleur film étranger et trois oscars dont le meilleur acteur et meilleur film étranger. La première partie du film, lumineuse, voit Guido un jeune serveur essayer par tous les moyens de séduire Dora une jeune institutrice sur le point de se marier avec un fasciste qu'elle n'aime guère. Déployant des trésors d'imagination, il fait irresistiblement penser à Charlie Chaplin par sa gestuelle, à ses débuts comme magicien aussi. Bref son sens du burlesque visible dans la mise en scène bat son plein. Et puis soudain, à la moitié du film, tout bascule. Guido et son fils Josué sont embarqués par les nazis pour les camps de la mort. Dora, sa femme, le suivra par amour. Une fois dans le camp, Guido cachera l'horreur de la situation à son fils en imaginant un jeu où le vainqueur, le premier qui totalisera 1000 points, gagnera un vrai char d'assaut. Benigni utilisera un peu la même recette pour faire rire son fils de l'horreur présente tout autour de lui qu'il avait utilisé pour conquérir sa femme. Sauf que cette fois-ci, il y a vraiment quelque chose de pathétique, comme si on le savait déjà condamné. Sur une musique, à la fois coloré et mélancolique, un film drôle, émouvant où éclate tout le génie clownesque et lunaire de Benigni. Une fable mais aussi un conte qui nous fait croire en l'amour pour peu que l'on soit débrouillard.