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Nicothrash
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4,0
Publiée le 26 juillet 2020
La belle histoire de Cannes 1998, La Vie est Belle de et avec Roberto Benigni nous offre un regard différent sur la Seconde Guerre et l'horreur de la Shoah. Son scénario très malin et touchant nous décrit cette période sombre de notre histoire sous forme de jeu que Guido, le fantasque personnage principal crée afin de protéger son jeune fils de l'horreur de la guerre. Et ce qui débute comme une gentille farce type Dolce Vita devient bientôt plus sombre et permet à Benigni de passer ses messages tout en douceur et en délicatesse, son métrage n'est jamais ni pompeux ni tire-larme mais ne laisse pas indifférent pour autant. Certes c'est parfois un peu long, notamment la première partie qui prend son temps à la mise en place mais La Vie est Belle est un film nécessaire, loin des dramas sur la WW2 qui permet d'appréhender différemment ce conflit, le seul point un peu plus compliqué pour ma part réside dans cette façon de tout édulcorer à outrance, cela fait partie de la logique scénaristique du réalisateur mais ça m'a interdit une certaine forme d'émotion du coup, une émotion très présente en revanche en toute fin de métrage ... Un très beau film, drôle touchant et émouvant qui vaut absolument un visionnage au moins.
Une fable inoubliable à la fois drôle et bouleversante, d’une puissance émotionnelle rare, qui nous fait voir l’horreur avec des yeux d’enfant et où plane brillamment l’ombre de Chaplin. Oscar du Meilleur film étranger et du meilleur acteur. Juste magnifique.
Digne d'un petit Charlie Chaplin avec ses mimiques, ses gaffes et sa maladresse, son côté drôle et son côté mélancolique, Roberto Benigni nous offre ici un pur moment de bonheur. Des scènes superbes, cultes, et d'une grande tendresse qui contraste avec les horreurs des camps... Ce film retrace la plus grande tragédie du XXème siècle, avec tant de brio, de poésie, de finesse et d'excellence que le souvenir que l'on garde de ce film est merveilleux... une fable humaine qui m'arrache les larmes à chaque fois et qui nous prouve que "la vie est belle" !
Un chef d'œuvre intemporel. Un film remplit d'émotions. Souvent drôle dans sa première partie, très émouvant et frissonnant dans sa seconde. Un coup de maître mémorable de Roberto Benigni tant dans sa réalisation que dans sa joviale performance d'acteur. Un bel hommage aux victimes de la shoah et un énorme doigt au fascisme. À voir obligatoirement...
"La vie est belle" , un film de Roberto Benigni et avec Roberto Benigni réalisé en 1998, un très bon film bien entendu, bien réalisé, belles images, belle photo, scénario en béton, une envergure historique, une durée généreuse et un jeu d'acteur un peu trop énergique ... Roberto Benigni occupe toute la place, c'est fatiguant, gesticulant, bavard et le film est clairement construit par lui, pour lui et autour de lui. Le doublage n'arrange rien, il est toujours délicat de passer de l'italien au français, il convient toujours mieux de regarder les films en V.O. Malgré ce sur-jeu La vie est belle, demeure un très bon film.
En plus d'un scénario remarquable, "La vie est belle" s'offre de très bonnes idées de scènes (comme celle de la traduction par exemple) et une musique extrêmement marquante ; Roberto Benigni s'offre quant à lui un côté Chaplin fort appréciable qui donnera un ton nettement plus original et unique au projet. Avec une première partie romantique, et une seconde tragique, "La vie est belle" s'impose comme un conte moderne sur un sujet triste traité sous un angle particulièrement surprenant dans ce registre. La guerre vue autrement, sous le regard innocent d'un enfant, et sous celui de son père protecteur, tournant la situation en dérision pour le bien de son fils. Émouvant, fort, unique, inoubliable !
Une fable très émouvante. Roberto Benigni trouve, tout le long du film, le ton juste et son personnage fantasque devient vite attachant (on se demande souvent qui est l'enfant entre lui et son fils). Une magnifique œuvre contre la barbarie et l'intolérance.
Réaliser une fable dans le contexte de l'Italie fasciste et de l'Allemagne Nazie était un pari risqué. Mais "La Vie est belle" est une œuvre réussite, récompensé par trois Oscars et le Grand Prix du festival à Cannes. Roberto Benigni (ici, acteur, scénariste et réalisateur) interprète un personnage comique (Guido) qui veut absolument protéger son fils de l'horreur des camps de la mort, bien qu'ils y soient enfermés, en faisant passer la sinistre réalité en un jeu. Le scénario est donc dramatique mais aussi comique, notamment grâce aux comiques de situation. Roberto Benigni joue très bien et la bande original sert bien l'esprit du film. Au final, "La Vie est belle" est une très belle fable à déguster !
Un film en 2 parties, dont la 2 ème partie qui traite d'un sujet triste ( la déportation). Pourtant on n'importe quel film aurait montré une situation de pathos, la vie est belle procède autrement. Car c'est par le jeu entre le fils et le père que le film arrive à ne pas être juste montrer du pathos, à vrai dire il y en a pas du tout. D'ailleurs de gros sourires sont constamment fréquent au moment des scènes. De plus, si le film a le même nom que le film de Capra, ce n'est pas pour rien. Le réalisateur veut nous montrer que même la pire situation du monde peut être rendue "belle". Bref c'est difficile à décrire. Pour ce qui est de la première partie, elle est plus basée sur l'humour, d'ailleurs c'est très marrant, grâce au jeu de Roberto Benigni.
Un monument de poésie et de pudeur. Une fable drôle et romantique en première partie aux doux parfum de comédie italienne dans la plus pure tradition, puis une seconde partie poignante et .... toujours étonnamment drôle dans l’horreur des camps de concentration. Il fallait un magicien pour réaliser “La vie est belle“ et manier l’humour avec un message fort et un contexte qui ne présageait pas au rire. Qui aurait parié sur R.Begnigni en 1998, dont la popularité ne présageait pas un tel talent. Avec ce film, le réalisateur-acteur est un clown blanc qui se déguise en Auguste, comme il travestit l’horreur en un moment d’espoir et de tendresse. Jamais moqueur, toujours juste et suffisamment éloigné des faits pour recréer un univers où la poésie invite à l’humour et l'émotion, “La vie est Belle“ a une puissance rare et étonnante, faussement innocente, qui reste gravée longtemps dans les mémoires.
Je pense que tout a été dit sur ce film, et même si un 5/5 est un poil généreux car la réalisation est un peu plate, toute le reste est somptueux. Roberto Benigni a tout compris, des films sur la 2nde guerre mondiale, il y en a plein,donc si c'est pour faire une film sérieux pour émouvoir ça sert à rien, ça a déjà été fait. Du coup il a décidé qu'on pouvait en rire, ou au moins essayer. Et ça fonctionne à merveille, car malgré la dureté de ce qui est montré, son personnage, sa joie de vivre, sa foi inébranlable en la vie et en l'espoir nous touche. C'est pas possible de faire plus sincère en fait. La première partie où son personnage fait la cour à sa future femme est une merveille, c'est cocasse, il y a plein de trouvailles et une vraie alchimie entre les acteurs. Et la seconde partie dans le camp est dure, mais avec une vraie pointe d'humour noir. Il n'y a pas de meilleur idée que de tourner tout ça en ridicule, à la manière d'un Chaplin en fait, ça marche tellement mieux. Un vrai grand et beau film.
Une véritable idée de génie de la part de Roberto Benigni que de traiter à la fois de l'Italie fasciste des années 40 et des camps de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale à la manière d'une fable décalée et farceuse. Sur un sujet d'une gravité absolue, un film qui réussit l'exploit sensationnel de rester résolument et irrémédiablement positif, frais et aérien. Un long-métrage qui repose bien évidemment sur le charisme et la gouaille du réalisateur, ici également acteur mais aussi sur une écriture magistrale, riche et pleine de rebondissements. Sur le même thème et dans un style diamétralement opposé, une oeuvre d'une puissance narrative exceptionnelle à classer au même niveau que "La liste de Schindler". Grandiose.
Réalisé, écrit, interprété par... Autant dire que La vita é Bella est vraiment le bébé de Roberto Benigni. Si l'on reconnait avec empathie le personnage par son exubérance et sa façon si positive et naïve de voir les choses, il a quand même quelques côtés agaçants (notamment ici dans le traitement de son bégin pour séduire sa "principessa" dans une première partie très consistante). Allé on va oublier ces petits défauts, car c'est avant tout une fable humaniste et tendre qui a marqué l'histoire du cinéma en traitant d'holocauste de façon burlesque, il fallait oser. C'est assez rare pour le noter, les films empruntant un chemin comique en parlant d'un sujet grave, ça reste pas évident de faire réfléchir et pour pourtant tout fonctionne dans ce sens de façon tragico-comique. La première interrogation du fils "pourquoi marquent-ils interdit aux chiens et aux juifs ?" dans la dernière partie annonce la menace sous-jacente qui pèse sur la petite famille, et en un rien de temps le visage de Benigni passe de l'inquiétude à son incorrigible comédie perpétuelle. C'est sûrement la réplique du film (ce que le père répond) qui m'a le plus marqué, si bien trouvé. Et le fait d'insister sur la rencontre des parents, l'obstination qui finit par payer du début (c'est pas forcément réalisable comme technique les gars attention...), apporte encore plus de tendresse à l'amour paternel de la suite. Un film italien sur la seconde guerre mondiale drôle et touchant, le fascime tourné en ridicule et les camps de concentration devenus terrain de jeu, une référence.
Absolument magnifique ! Drôle, touchant, tragique, le cinéma dans tous ses états. Le comique et la poésie en rempart contre l'horreur (de la seconde guerre mondiale), seul Chaplin avait ce génie, Begnini est son élève le plus doué.
Un sujet toujours délicat à abordé au cinéma (la Shoah) mais qui dans ce film, par son approche légère, parvient à toucher le spectateur tout en évitant de le choquer. La naïveté du personnage de Guido est volontaire et grâce au talent de ce grand cinéaste qu'est Roberto Benigni, on développe une sorte de lien, aussi douloureux et magique soit-il, entre lui et sa famille. La Vie est belle peut aisément prétendre au titre de chef d’œuvre du 7ème art.