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    Yôjinbô
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    4,1
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    62 critiques spectateurs

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    Riddler Crow
    Riddler Crow

    10 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Un film de samouraï avec une ambiance western, nous assistons à l'arrivé d'un étranger qui met sans le montrer son grain de sel tout en servant ses propres intérêts dans les affaires d'un village prit dans une guerre entre 2 clans rivaux,une rivalité dont il tirera parti. Oui la mise en scène, l'ambiance fait penser aux western spaghetti,mais ce film est un précurseur,on en vient à se demander qui a inspiré l'autre. Akira Kurosawa aura influencé et inspiré beaucoup de réalisateurs. 2 remakes seront tirés plus tard de ce film l'un s'intitule: "Pour Une Poignée De Dollars" et l'autre "Dernier Recours".
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Sergio Leone a tout pris a Yojimbo pour son Pour une poignée de dollars. L'histoire est identique. Kurosawa signe une œuvre divertissante, ou un homme seul va manipuler les groupes. Très inscrit dans une atmosphère de western, Yojimbo est une honnête histoire.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Le film est en vérité une longue attente vers la violence des clans. La tension ne sert qu'à raviver la haine et l'homme, le catalyseur de cette violence sourde, mais aussi son l'objet, n'à qu'à attendre que ces deux groupes s'entretuent..... c'est une vision intéressante du réalisateur en plus de celle, désolée, de la cupidité humaine.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Akira Kurosawa est l'un des rares réalisateurs dont j'ai vu plus d'une quinzaine de films et qui ne m'a tout simplement jamais réellement déçu, à une exception de jeunesse près, et ce n'est pas avec Le Garde du Corps, sorti en 1961, juste après Les Salauds dorment en Paix, que cette série va s'arrêter.

    Préfigurant Sergio Leone et sa remarquable trilogie du Dollars, Kurosawa nous emmène dans un village à la fin de l'époque Tokugawa, pour y suivre un Ronin qui va se mêler à une guerre de clans. L'une des forces du cinéma de Kurosawa se trouve notamment dans la construction de ses récits, et c'est à nouveau remarquable ici, avec les enjeux et personnages magistralement présentés, permettant de nous y intéresser, puis de nous attacher au protagoniste, personnage complexe et contradiction et mercenaire au grand cœur.

    Il brouille d'abord les pistes, avant de donner une dimension plus humaniste à son récit, et de faire évoluer admirablement son protagoniste. Les autres personnages servent cette dimension et évolution et sont, dans l'ensemble, tous bien traités et utiles au récit, alors que Kurosawa démontre un vrai savoir-faire derrière la caméra, on ressent d'ailleurs son influence des westerns, tandis qu'il se montre d'abord d'une grande justesse et sachant passer à l'action dans la dernière partie avec grand brio, pour un final remarquable et mémorable.

    En plus de mettre en scène une dimension assez forte, il nous immerge bien au cœur du récit, sachant donner une certaine richesse aux propos et personnages sans pour autant alourdir le récit et gardant son efficacité, comme il a l'habitude de si bien le faire. La reconstitution et la photographie sont soignées tandis que devant la caméra, l'immense Toshiro Mifune écrase tout sur son passage et se montre, à nouveau, remarquable dans le rôle de Samouraï un peu pouilleux qui lui va si bien.

    Tout en s'inspirant de ce genre, Akira Kurosawa préfigure les westerns de Leone avec Le Garde du Corps, où il démontre à nouveau tout son talent et savoir-faire, faisant ressortir une dimension humaniste de son récit et surtout un ensemble passionnant et immersif, emmené par un grand Toshiro Mifune.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2017
    En quelque sorte les prémices du western spaghetti, un film de sabre (et de flingue) où Kurosawa en extirpe une atmosphère assez particulière, autant par le décor avec cette ville fantôme gangrénée par la violence que par ce personnage principal énigmatique, anti-héros puissant et fin stratège inspirant constamment le chaud et le froid, comme l’impression de rester en retrait de tout, mais en même temps fasciné par les rouages de ce jeu d’échec humain. J’ai surtout aimé le caractère anti-manichéen de la première partie, se plonger dans la tête de Mifune qui ensuite retourne les enjeux pour nous prendre au dépourvu, comme lors de la délivrance de la femme et son enfant où il simule une scène de massacre, puis la seconde partie rééquilibrera la donne, avec notamment une dernière séquence époustouflante. Beaucoup aimé, même si le rythme n’est pas toujours très accueillant, enfin ça fait parti de l’exposition.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    Yojimbo est un excellent film signé Akira Kurosawa, au sommet de son art.
    Ayant vu ce film après son remake américain Pour une Poignée de Dollars, je me suis rendu compte à quel point le remake (que pourtant j'ai adoré) est un copier-coller de l'original (le scénario, les différentes intrigues, les rebondissements, même certaines lignes de dialogue).
    Toshiro Mofune est bon, il porte bien le film. Les autres acteurs m'ont semblé bien jouer.
    Les scènes de combat ont certes pris un coup de vieux, mais elles restent assez crédibles et assez divertissantes.
    Le scénario est plein de rebondissements bien trouvés. Le personnage central est très intéressant.
    Un must-see d'Akira Kurosawa.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2016
    L'intérêt majeur que procure "Yojimbo", outre la spécificité de sa structure (environ deux tiers d'observation pour un tiers d'action), réside dans l'évolution de son personnage principal, qui perd le contrôle de la situation au moment où l'on s'y attend le moins, précisément quand les deux camps qui sèment la terreur dans ce petit village sont sur le point de s'entretuer. Et l'erreur que commet le garde du corps est liée à ses motivations mêmes de rester dans cet endroit où il s'est établi par hasard, lesquelles dévoilent un humanisme profond et désintéressé. Il ne souhaite pas rétablir la paix en échange d'argent ou de reconnaissance morale mais parce qu'il est tout simplement animé par le bien. Pour parvenir à ses fins, il aura longtemps observé les comportements et les stratégies des mercenaires avant une dernière partie où le schéma dominant-dominé devient instable et instaure un suspense redoutablement efficace. Dynamisé par un humour percutant et caractérisé par une impressionnante gestion de l'espace - la mise en scène parvient aussi bien à créer un climat anxiogène dans les maisons qu'à faire ressentir la tension des combats et des négociations dans la rue principale - "Yojimbo" est un excellent divertissement qui insère astucieusement sa critique d'un perpétuel enrichissement au détriment d'un maintien de relations humaines saines, une réflexion moderne et actuelle.
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2016
    S'inspirant ouvertement du western (on le voit à travers certains cadrages, certaines ambiances), Kurosawa signe un film de sabres absolument incroyable, bénéficiant d'une intrigue assez simple mais développer avec malice, le tout dominé par un T. Mifune imprévisible de bout en bout. Présent dans presque tous les plans, l'acteur fétiche de Kurosawa impose son charisme et son physique avec un naturel confondant tandis que la mise en scène de Kurosawa n'est économe ni en virtuosité ni en vitalité. Les combats sont bien chorégraphiés, assez violents d'un point de vue graphique et même si j'avais déjà vu les 2 remakes officiels du film "Pour une poignée de dollars" et "Dernier recours"), je dois dire que j'ai pris du plaisir à voir celui-là, bien meilleur sur bien des aspects. Une plongée étouffante au sein d'un village pourri par la luxure, le jeu et la violence, qui sera consummé par sa propre folie destructrice sous l'impulsion d'un homme qui actionne les bons leviers. C'est parfois drôle (un des manques majeurs des remakes évoqués plus haut), souvent brillant et on est happé de bout en bout par cette atmosphère, parcouru de scènes de violences d'une incroyable audace. Un chef d'oeuvre, un modèle du genre, qui tisse des liens entre différents genres et différents mondes. D'autres critiques sur
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Il n'y a bien qu'Akira Kurosawa pour me surprendre dès la première minute de son film. Le plan d'ouverture, montrant Toshirō Mifune de dos, est accompagné d'une musique dramatique, qui après quelques notes se mue en une sorte de ronde, à la fois pataude et entraînante. Le ton est donné : Yojimbo sera sérieux, mais pas trop quand même. L'histoire de ce village divisé en deux clans distincts est donc traitée avec une certaine gravité (surtout dans la dernière partie du film) mais elle est également ponctuée par de petits moments légers vraiment bienvenus. Le film se moque ouvertement des personnages en accentuant leurs défauts (l'avarice, la lâcheté mais aussi la laideur), ce qui est particulièrement utile pour rendre des situations absurdes. Je prends comme exemple le moment où deux adversaires se disputent comme des gamins l'allégeance du samouraï, qui est complètement ahurissant. L'ensemble est vraiment décontracté, à l'image du personnage principal. En effet, le samouraï errant fait preuve de beaucoup de nonchalance, tout en s'autorisant quelques pointes de sarcasme de temps en temps. Il sait qu'il est en position de force et mène les dirigeants par le bout du nez à des fins personnelles, tout en aidant les personnes souffrant de la situation politique du village. Il s'agit vraiment d'un rôle à la gloire Toshirō Mifune (ce qui n'est pas pour me déplaire) et ce dernier se l'approprie brillamment, sans surprise. Tout comme Les Sept Samouraïs, Yojimbo se construit sur l’attente d'une confrontation qui arrivera fatalement. Mais là où le film de 1954 en faisait un drame poignant, celui de 1961 en fait un film d'action baignant dans un humour délicieux. Par ailleurs, le long-métrage évoque beaucoup le western, rien d'étonnant au fait que Sergio Leone en reprit les grandes lignes dans son fameux Pour une poignée de dollars.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2016
    Quand on me disait que Pour une poignée de dollars était inspiré de ce film, je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point. C'est carrément un remake ! Alors entre les deux j'ai ma petite préférence pour le Leone (parce que c'est un western, pour le plaisir de la découverte et pour la musique de Morricone). Yojimbo n'a toutefois pas à pâlir devant son remake. Le film de Kurosawa est déjà dans son ambiance énormément inspiré des westerns, il est captivant, de par son scénario bien ficelé, de par le constat très pessimiste qu'il dresse, d'une humanité lâche. Même le héros, joué par Mifune (excellent soit dit en passant, je le préfère quand il joue en retenue que quand il fait le pitre dans Les sept samouraïs, son charisme ressort bien plus) est moralement douteux. La mise en scène, très fixe, se permet des plans très classes, et la musique accompagne bien le film.
    J'avais eu peur à la suite des sept samouraïs (auquel je n'avais pas du tout accroché) d'être hermétique au cinéma de Kurosawa, et bien Le garde du corps me détrompe et j'ai hâte de découvrir le reste de la filmographie du bonhomme.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    A la fin du 19ème siècle, au Japon, un rônin expérimenté arrive dans un village isolé. Il s'aperçoit que deux gangs rivaux s'affrontent en permanence, et va tenter de tirer profit de la situation. "Yojimbo" dispose d'un scénario original et riche, où les va-et-viens entre les camps, les manipulations, et les rebondissements sont légions, sans oublier une touche d'humour bienvenue. Le protagoniste est campé par un Toshiro Mifune bien plus sobre que d'habitude, mais très charismatique en samouraï énigmatique. On regrette que les scènes de combat soient rares, néanmoins elles sont bien chorégraphiées. Quant à la mise en scène, si l'ensemble n'atteint pas la richesse d'autres œuvres de Kurosawa en terme de montage, la photographie est soignée, on l'on compte de nombreux plans astucieux. Et notamment beaucoup de références au western, jusque dans certains plans panoramiques ou décors désertiques. Ironie de l'histoire, "Yojimbo" rencontra un gros succès, et fit l'objet d'un remake officieux de Sergio Leone quelques années plus tard ("A Fistful of Dollars"), qui lança le western spaghetti.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Faisant partie d'un dyptique avec "Sanjuro", "Yojimbo" développe une approche typée "western" du film de samouraïs. Non dénué d'un humour fin, ce long métrage d'Akira Kurosawa séduit par sa belle photographie et surtout un charismatique Toshiro Mifune, toujours à l'aise dans ce rôle de ronin solitaire. Du pur divertissement "made in japan" !!!!
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    YOJIMBO - LE GARDE DU CORPS (1961) et SANJURO (1962) sont deux films centrés autour du même personnage : un samouraï sans nom et sans maître (un rōnin). Un guerrier extrêmement doué dans son art du sabre, mais usant pourtant moins de ce talent que de ruse et d'intelligence.

    Avec YOJIMBO, Akira Kurosawa balance une petite bombe dans le genre du film de sabre en faisant de son héros un personnage opportuniste et manipulateur, dont la ligne morale n'est pas dictée par les habituels codes d'honneur et de loyauté, mais plutôt par son appréciation très personnelle des choses. Un héros évoluant en dehors de tout manichéisme, pour qui les notions de vie ou de mort riment avec la question : "quel intérêt pour moi ?". Toshiro Mifune, décidément l'homme le plus classe du monde, interprète le fameux Yojimbo. Celui-ci se retrouve ainsi par pur hasard dans un minuscule village ravagé par une guerre sanglante entre deux clans. Après une phase d'observation de l'organisation de ce microcosme (bordel, tripot, "entreprises" locales) et des métiers, habitudes et caractères de ses différents occupants (aubergiste dépité par la violence, menuisier reconverti en croque-mort, collecteur d’impôts à corrompre, têtes pensantes plus ou moins charismatiques et sous-fifres complètement cons), il vendra ses services au plus offrant tout en fomentant un plan d'éradication de la menace locale par la ruse, en les opposant patiemment l'un contre l'autre.

    Ça vous rappelle quelque chose ? Normal. Pour une poignée de Dollars de Sergio Leone, si génial soit-il, n'est "qu'une" relecture recontextualisée dans l'ouest américain, du langage cinématographique proposé par Kurosawa dans YOJIMBO.

    Ainsi, ce divertissement en théorie absolument japonais, apparaît comme très familier. Le Yojimbo, c'est l'ancêtre du blondin de Leone et par extension de la figure du justicier à la morale floue, popularisée dans l'histoire du cinéma américain par Clint Eastwood et ses innombrables copycats. De l'Inspecteur Harry au vieux de Gran Torino en passant par le Popeye de French Connection, Snake Plissken de N.Y. 1997, ou les nombreux personnages de Tarantino.

    Coté technique, le fameux sens visuel de Kurosawa fait encore une fois des merveilles. Nous parlions déjà du pouvoir évocateur de l'Image chez le cinéaste dans notre critique de la La Forteresse Cachée... Ici, il en est de même, mais dans un environnement drastiquement resserré. La mise en image de ce village huis-clos est ainsi pensée de manière très symétrique. Une symétrie très évocatrice, opposant deux entités également corrompues, tout comme elle place le Yojimbo au centre, comme seul indicateur moral et instigateur des enjeux. À cela s'ajoute la phénoménale bande-son mêlant musiques traditionnelles japonaises et jazz. Une bande son ludique et stimulante qui attribue à chaque personnage une mélodie, déclinée en fonction des situations... Préfigurant elle aussi les fameux scores d'Enio Morricone ! On peut même relier ce YOJIMBO au cinéma de Scorsese, lors de la phase d'exposition méticuleuse du fonctionnement de ce village. Une immersion rappelant les fresques mafieuses du cinéaste italo-américain, comme Casino ou Les Affranchis. On notera juste une toute petite baisse de rythme au cœur du film, bien qu'elle exprime en filigrane la patience nécessaire pour mettre en œuvre le fameux plan de déconstruction de ces deux clans.

    Au delà, on ne peut s'empêcher de se dire que la culture américaine à elle aussi, indirectement influencé Kurosawa. Par les codes visuels du western (Ford-ien et autres), mais également d'une façon plus allégorique. On peut effectivement assimiler ce récit de ruse et d'opportunisme, à la percée du capitalisme au Japon après la seconde guerre mondiale, dont nous parlions par ailleurs dans notre critique du Cimetière de la Morale. Une recherche du profit à tous prix au dépends des valeurs d'honneur et des codes moraux culturels, composante première des personnages du film. Le Yojimbo, lui, évolue sur la frontière ténue située pile entre les deux. On imagine donc le choc que dut constituer ce film, mettant en exergue par le prisme du divertissement les contradictions d'un pays qui se cherche. Sa "modernité" peut ainsi expliquer son immense succès au box-office de l'époque.

    En somme, découvrir YOJIMBO en 2015, c'est se prendre un bon gros retour de bâton culturel dans la gueule. Décidément, après La Forteresse Cachée (influence notamment, de Star Wars), on commence à comprendre l'importance de Kurosawa dans l'inconscient collectif.

    Critique issue du Blog du Cinéma; écrite dans le cadre d'une rétrospective Akira Kurosawa proposée par le festival Lumière 2015 !
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2014
    Un des films références dans la filmographie de Kurosawa car bien que ce soit la suite de « Le garde du corps » où l’immense Toshiro Mifune reprend son rôle du samouraï errant, arrogant, irrévérencieux mais diaboliquement malin et invulnérable avec un sabre, qui va se mettre du côté des faibles, c’est une approche assez différente du cinéaste pour raconter cette histoire. Il a biensûr usé de son humour toujours aussi fin et percutant mais la mise en scène est particulièrement théâtrale, outrancière et avec l’appui de cette musique décalée, ça nous rappellerait presque un dessin animé de Tex Avery. Je ne reprocherai que la petitesse des décors qui n’est qu’un petit village où les opposants sont quasi voisins de palier. Et vu l’intensité des voix dans les dialogues, on a un peu de mal à croire qu’ils ne se soient pas repairés et/ou dénoncés plus tôt…
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    291 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Cette version "samourai" de "Pour une poignée de dollars" de Sergio Leone vaut le coup d'œil. Le noir et blanc est magnifique, et donne une atmosphère particulière au film. L'action est bien présente du début à la fin, grâce à un scénario inventif et rondement mené. Un grand classique immanquable.
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