Quel film! D'après l'oeuvre de Stephen king. Kathy Bates et James Caan sont exceptionnels dans ce film. On ne s'ennuie pas un seul instant, tout simplement impressionnant. Un film à voir ou à revoir.
Bon les adaptations de Stephen King, c'est toujours clivant. Shining était bon, pour la simple raison qu'il est réalisé par Stanley Kubrick et que le personnage principal est interprété par Jack Nicholson.
Mais Misery, pour le jeu d'acteur, on est en-dessous. Richard Farnsworth dans le rôle du shérif reste le meilleur acteur de ce film. Pour les autres, bah Katy Bathes surjoue, ce qui fait perdre à Annie trop de crédibilité et la fait plus passer pour une hystérique que pour la psychopathe qu'elle devait être. Cependant sa prestation reste correcte. James Caan, dans le rôle de Paul, fait le service minimum. Il ne transmet aucune émotion au spectateur (peur, angoisse ou même hetonnement, rien).
Pour la réalisation, c'est pas mal. Il y a du très bon (la musique dans les scènes d'angoisse, les paysages, la maison de la psychopathe), d'excellentes mais trop peu nombreuses scènes. Et cette musique bien que bonne est trop présente et trop forte (elle gâche les dialogues).
Mais le film est lent, spoiler: il pourrait s'achever au bout de 45 minutes quand Paul trouve un couteau mais pour des raisons inconnues, il ne prend pas le couteau . Et le film recommence à tourner en rond.
Pour la cohérence bah pour la disparition d'un écrivain célèbre, la police envoie un seul gars. spoiler: D'autant que le shérif se rend chez la suspect principale sans son arme de service évidemment. .
Bref, un film moyen, loin de mériter sa réputation.
Eh ben bon sang !Sacrée infirmière !Film réussi en tout cas ! Je n'ai pas lu le livre mais j'imagine que l'ambiance doit être assez particulière comme dans le film,un peu glauque et angoissante.En tout cas le huis clos est vraiment réussi et on fur et à mesure que l'histoire avance et que les personnages se découvrent,on a comme l'impression que ça va mal se finir. En tout cas,une bonne surprise et en plus le casting est vraiment pas mal,je ne connaissais pas ces acteurs.
Avant aujourd’hui, je n’avais jamais vu « Misery ». J’en avais pourtant entendu beaucoup de bien mais son affiche ne m’attirait pas trop. J’ai profité d’un passage à la télévision pour le découvrir et je suis bien content de l’avoir fait.
Adapté d’un roman de Stephen King que je n’ai pas lu, j’ai été pris de bout en bout par cette intrigue. Si certaines choses paraissent un peu facile, j’ai néanmoins bien accroché à l’évolution de cette tension qui n’a de cesse de grimper. Certaines scènes ont d’ailleurs bien réussi à me prendre aux tripes comme le final où la fameuse scène du marteau dont j’avais déjà pu voir de nombreuses photos extraite du film et dont je comprends mieux l’aura maintenant.
La distribution est également très efficace. James Caan (Paul Sheldon) est vraiment très convaincant même lorsque Kathy Bates (Annie Wilkes) lui vole la vedette. D’ailleurs, cette dernière mérite amplement pour ce film son Oscar et son Golden Globes de la meilleure actrice. La comédienne vit son personnage à fond et parvient à être aussi touchante que terrifiante sans jamais paraître ridicule avec juste ce qu’il faut comme dosage dans la folie. Même si certains de ses rapprochements policiers dans l’intrigue sont un peu trop facile et manque parfois de crédibilité, j’ai eu beaucoup de sympathie aussi pour le personnage de Richard Farnsworth (Buster) qui forme un duo très touchant et amusant avec Frances Sternhagen (Virginia).
Pour sa seconde incursion chez Stephen King (après le tout aussi bon « Stand by me »), le réalisateur Rob Reiner s’en sort aussi à merveille. Sa mise en scène est propre, lisible et très efficace. J’ai trouvé ses choix de cadre très judicieux et sa réalisation contribue pour beaucoup à l’évolution de la tension ainsi qu’à l’excellente ambiance pesante qui s’installe petit à petit.
« Misery » est un thriller horrifique que j’ai grandement apprécié. Maintenant que je l’ai enfin vu, je pourrais le revoir avec plaisir. Le long métrage de Rob Reiner m’a en tout cas donné envie de découvrir le livre de Stephen King. Je ne me suis jamais ennuyé et j’ai passé un vrai bon moment.
Enfermement et torture psychologique. Car l’homme ne peut pas se défendre. Il est à la merci de la folie de cette femme qui vit dans un monde que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de virtuel. La séquestration prend une tournure horrifique et on a l’impression de se trouver chez S. King pour l’angoisse qui va croissant jusqu’à la scène finale assez violente
Un écrivain( James Caan) de renomée mondiale a un accident de voiture, il est sauvé et reccueilli par sa plus fervente admiratrice (Kathy Bates), de-là commence une longue période de convalescence qui tourne à la séquestration, moment d'horreur dont Stephen King à le secret. Un film magistral, dans lequel les deux principaux acteurs rivalisent de talent... Un film exceptionnel !!!
Un film d’horreur médiocre. A défaut d’effets cinématographiques, le réalisateur tente de faire monter la tension par des effets musicaux appuyés, les déclenchements de violence sont grand-guignolesques, et la cohérence du tout laisse beaucoup à désirer (par exemple : les déductions du vieux shérif, sympathique mais qui semble être le seul à s’intéresser à la disparition de l’écrivain, sont pour le moins tirées par les cheveux). La scène finale est convenue, vue et revue. Comme adaptation de Stephen King, on est vraiment loin de « Shining ». N’est pas Kubrick qui veut.
Un vrai chef d’oeuvre, qui nous tient en haleine du début à la fin, magistralement interprété, on est complètement happé par le scénario, on vit le film comme si cela nous arrivait, à ne pas manquer!
un scénario implacable, ponctué de scènes parfois insoutenables, de moments à suspense, dans un cadre calme et serein. S. King concocte là une histoire terrifiante où, comme notre héros, le spectateur est pris en otage. K. Bates dans une performance à émotions extrêmes est angoissante à souhait!
Un thriller efficace qui repose principalement sur un duel savamment orchestré et bien interprété par James Caan et Kathy Bates, cette dernière s'assurant une bonne place dans la liste des personnages barjots à ne jamais croiser. Rob Reiner mène son affaire avec beaucoup de soin et de précision (même si la musique est parfois appuyée à mauvais escient et trop bruyante) et, si ce n'est quelques dialogues un peu faiblards et une fin somme toute courue d'avance, on ne boude pas son plaisir devant cette mécanique prenante à l'esthétique impeccable.
Grand classique du cinéma tiré du roman de Stephen King du même nom, qui pour moi est le meilleur rôle de l'acteur James Caan (après le Parrain), Kathy Bates signe quant à elle une performance d'actrice qui m'a laissé sans voix.
J'ai essayé de lire le livre en VO mais le niveau est un peu trop élevé alors pourquoi pas revoir le petit film de Rob Reiner qui lui est dédié et AH NON IL EST EXCELLENT. Misery fait partie de cette quinzaine de films qui sont dignes d'adopter le nom de King au générique. Le casting est super pour un huis-clos de ce genre avec Kathy Bates (son rôle le plus connu et le seul que je connaisse d'elle pour lequel elle a eu un oscar) et James Caan connu pour son rôle dans le Parrain. J'apprécie beaucoup les huis-clos et c'est le premier que j'ai vu ( après j'ai adoré Les huit Salopards ou JCVD ) et on ne s'ennuie pas une seconde. Les acteurs sont géniaux, le rythme très bien maîtrisé et la mise en scène joue avec cette angoisse d'être impotent et prisonnier d'un endroit clos. La musique est discrète mais soutien bien le suspense, suspense que l'on ressent quand on voit de plus en plus spoiler: la folie d'Annie. spoiler: Annie Wilkes est complètement folle surtout lorsque Paul Sheldon s'en prend à Misery.
Cependant si je devais lui faire une reproche c'est sur sa fin que je qualifierais de facile voire légèrement clichée. Sinon c'est un super film digne de l'écrivain dont il adapte.
Attaché sur un lit, Paul Sheldon, auteur de best-sellers, devient l’esclave de sa plus grande lectrice, qui veut lui imposer son diktat littéraire. Paul doit lutter pour sa vie, autrement dit pour l’intégrité de son œuvre, car c’est en refusant finalement la censure de sa geôlière qu’il se libère. Mais « Misery » est peut-être aussi un délire paranoïaque, l’histoire d’un écrivain qui se sent assiégé, immobilisé, bloqué dans sa création, et qui se fantasme des lecteurs dictatoriaux, véritables créateurs, au fond, des livres qu’il écrit, piégé par son statut d’auteur de best-sellers ? Dans un sens comme dans l’autre, son œuvre et son corps sont la même chose. « Misery », derrière son implacable mécanique de thriller n’est qu’obsession, fétichisme, folie. Bref, un grand film d’auteur !