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moket
523 abonnés
4 326 critiques
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5,0
Publiée le 3 janvier 2021
Un formidable huis-clos, où la mise en scène parvient parfaitement à faire monter la tension et porté par un formidable duo d'acteurs. Un thriller parfait.
La célébrité fait rêver beaucoup de gens. Pourtant, cela est beaucoup moins agréable lorsqu’on tombe sur une fan psychopathe ! C’est à partir de ce sujet que Stephen King a écrit Misery. Connaissant le succès littéraire habituel de cet écrivain, le roman fut rapidement adapté au cinéma par Rob Reiner. Le film fait partie des meilleures adaptations des œuvres de l’auteur américain. Rob Reiner livre une réalisation assez classique mais servant parfaitement un suspense qui monte petit à petit. Contrairement à beaucoup d’histoires écrites par Stephen King, Misery ne possède aucun élément fantastique mais se base sur ce qui est encore plus terrifiant : le réel et la folie ! Le récit étant un huis-clos psychologique, Rob Reiner se devait d’utiliser de bons comédiens et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a réussi cet aspect. Le film possède peu d'acteurs mais ils sont tous excellents : James Caan, la mythique Lauren Bacall ou Richard Farnsworth (qui connaîtra sa plus grande notoriété avec son dernier film : Une histoire vraie de David Lynch) sont parfaits. Mais celle qui marque profondément le spectateur (à tel point qu’elle fut récompensée de l’Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle), c’est Kathy Bates ! Elle est géniale en femme frustrée, très croyante et solitaire qui passe de la plus grande gentillesse à des accès de violence inouïs en une seconde : elle est ainsi assez terrifiante ! Rob Reiner réussit donc une œuvre psychologique prenante qui est encore plus d’actualité depuis l’apparition d’internet entraînant l’exposition permanente des personnes possédant plus ou moins une certaine notoriété.
Avec Misery, Rob Reiner réalise un très bon thriller adapté du roman du même nom de Stephen King. L'histoire nous fait suivre Paul Sheldon, un romancier à succès, créateur de la saga Misery, qui, pour son dernier roman, décide de faire mourir son personnage afin de passer à autre chose. Retiré dans un chalet du Colorado pour écrire un nouveau manuscrit, il prend la route pour regagner New York. Mais sous le blizzard, la visibilité est très mauvaise et l'homme perd le contrôle de son véhicule et finit par avoir un accident. Inconscient, il est secouru par Annie Wilkes, une infirmière fervente admiratrice de Misery. La femme va alors s'occuper de lui, mais très vite, son comportement va changer. Ce scénario est franchement prenant à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. On assiste pendant tout ce temps à une intrigue simple mais efficace traitant du fanatisme à outrance. L'ambiance inquiétante et imprévisible se fait largement ressentir et cette séquestration va donner lieu à des scènes pleine de tension. Si ce face à face est si réussi, c'est en grande partie grâce aux deux personnages principaux très bien interprétés par James Caan et surtout Kathy Bates qui incarne une femme instable aux deux visages. Du reste de la distribution, on retiendra surtout le rôle de Richard Farnsworth. Mais la relation qui accapare toute l'attention est bien celle entre l'artiste et sa groupie. En effet, ils entretiennent des rapports ambigus, bien conscients chacun de leur côté de ce qu'ils font pour tenter de s'amadouer. Des échanges soutenus par des dialogues de bonne facture tantôt plein de furie, tantôt amicaux. Sur la forme, la réalisation de Rob Reiner s'avère qualitative. Sa mise en scène parvient parfaitement à faire monter la crainte et sait se renouveler malgré un décor limité, la majorité de l'action se déroulant dans une petite maison isolée par un environnement enneigé donnant une sensation de quasi huis clos étouffant. On regrettera juste une esthétique manquant d'une véritable atmosphère visuelle. Ces images sont accompagnées par une très bonne b.o. signée Marc Shaiman. Ses compositions, aussi alarmistes que qualitatives, remplissent parfaitement leur rôle en sublimant les séquences. Cette rencontre forcée s'achève sur une fin manquant tout de même un peu d'imagination. En conclusion, Misery est un long-métrage absorbant méritant grandement d'être visionné.
Après une première adaptation d’une œuvre de Stephen King en 1986 avec Stand by me, Rob Reiner récidive avec Misery (1991) et nous offre au final, l’une des plus belles adaptations cinématographiques d’un roman de King. En effet, les adaptations de ses romans sont nombreuses et bon nombre d’entre elles sont jugées décevantes, seule une poignée d’entre elles parviennent à faire la différence et ce film en fait partie. D’une part, grâce au scénario, à la fois puissant et machiavélique, angoissant, stressant et prenant, mais aussi (et surtout) grâce à la distribution, où l’on retrouve pour la première fois en tête d’affiche, l’actrice Kathy Bates, issue du théâtre, avec à ses côtés, James Caan et celle que l’on ne présente plus : Lauren Bacall. Misery révèle auprès du grand public Kathy Bates, une actrice impressionnante qui reçut l’Oscar de la Meilleure Actrice pour son rôle de la terrifiante infirmière psychotique Annie Wilkes. Rob Reiner réussit son adaptation sans le moindre problème, un thriller d’une force incroyable et des acteurs réellement puissants !
Ce film est réellement diabolique, tout comme son personnage principal interprété par Kathy Bates ! Le scénario est génial, on ne voit plus de film comme ça!
Du trés grand Stephen King. Kathy Bates est vraiment terrifiante dans le rôle de la fan complément hystérique. James Caan interprête merveillesement son rôle. Rob Reiner à fait de "Misery" un chef d'oeuvre incontestable.
Une adaptation impressionnante du roman de Stephen King, écrite pour le cinéma par William Goldman et réalisée par Rob Reiner.
Avec Kathy Bates, lauréate du Golden Globe en 1991 et de l'Oscar de la Meilleure Actrice pour sa brillante interprétation d'Annie Wilkes – spoiler: que Stephen King a choisi comme son personnage préféré parmi tous ceux qu'il a créés au cours de sa carrière littéraire .
James Caan dans le rôle du célèbre romancier Paul Sheldon, Richard Farnsworth dans le rôle du Shérif Buster, Frances Sternhagen dans le rôle de l'Adjointe Virginia, spoiler: qui est l’épouse du Shérif Buster , et Lauren Bacall dans le rôle de Marcia Sindell, l'agente de Paul Sheldon, atteignent également l'excellence dans leurs rôles respectifs.
Stephen King lui-même considère “Misery” comme l’une des meilleures adaptations cinématographiques de ses œuvres littéraires.
"( après la visio de ce film, cette critique e comportera pas la 14ème lettre de l'alphabet ). Après avoir e te du et lu de multiples éloges sur ce film adapté d'u e oeuvre de S.Ki g, voir le résultat m'était deve u obligé : au fi al, je suis u peu déçu, malgré la co fro tatio e tre les deux acteurs qui e semble réussisse t de belles i terprétatio s impréssio a tes : K.Bales mérite so oscar pour sa préstatio e ta t que fa psychopat! e, cepe da t le film est assez le t et l'histoire e m'a pas e orméme t passio ée."
Un écrivain est sauvé d'un accident de la route par sa plus fervente admiratrice, mais son cauchemar ne fait que commencer. Pour sa seconde mise en scène d'un roman de Stephen King après le touchant «Stand By Me», Rob Reiner nous plonge avec effroi dans un huis-clos psychologique implacable en créant, avec un certaine lenteur, un climax éprouvant pour les nerfs. J'ai rarement ressenti la douleur physique comme avec ce film, la scène du "sabot" est à ce propos insupportable, même après plusieurs visions. Emmené par une époustouflante Kathy Bates, qui a obtenu d'ailleurs un Oscar mérité pour ce personnage, «Misery» est un thriller aussi angoissant que palpitant. Dans le rôle de la victime, James Caan est tout aussi incroyable. A noter également le sympathique duo joué par Richard Farnsworth - Frances Sternhagen qui nous offre de temps à autre un moment de répit.
Comme toute adaptation de Stephen King, Misery porté à l’écran déçoit. Les acteurs ne sont pas à mettre en cause, ils sont excellents, et c’est bien cela qui sauve un tant soit peu le film. Mais je n’arrive pas à comprendre tout le tapage fait autour de ce "classique" de l’horreur. L’histoire est cousue de fil blanc de la première à la dernière scène. D’autre part comment l’enquête sur la disparition de l’écrivain le plus connu du pays peut elle échoir au seul shérif d’un trou paumé. Jamais entendu parler du FBI? Une mise en scène simpliste, truffée d'invraisemblances, avec des scènes d’"horreur" et de suspense souvent ratrappées par un scénario pauvre et tournant autour du pot... finalement Misery n’a de pertinent que son titre.
Voici un film d'horreur à l'histoire très originale et un suspens très bien rendu, cela n'a pas pour moi la veine de Saw, car Saw est un film basé sur une terreur sadique artificielle faite pour ça, tandis que Misery est une histoire qui aurait bien pu exister, celle d'une fan folle, mais il y a sûrement des sadiques qui courent dans nos villes et sans pour autant sortir du cinéma, mais bien de la réalité vraie. Et avec en marge, une Kathy Bates extraordinaire font que le tout vaut= 5 sur 5
Si l'actrice qui incarne Annie Wilkes n'est clairement pas à la hauteur du personnage créé par Stephen King, le reste du film ne demeure pas moins une honnête adaptation de best-seller américain. Certaines scènes sont effrayantes !