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Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
133 abonnés
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1,5
Publiée le 29 mai 2015
Dans la très longue carrière de Woody Allen, il y'a eu des hauts et des bas. "Alice", en même temps d'être le portrait d'une femme timide et en pleine confusion amoureuse, est la construction (peu surprenante mais tout de même symbolique) d'une mise en scène qui emmure une Mia Farrow au charme sucré et à la composition charmante, bien qu'au ton faible et à la carrure peu avantageuse. "Alice", c'est ce petit bateau de plaisance sympathique trois minutes, qui prend une heure à démarrer et qui possède comme essence des situations amusantes mais rébarbatives, tout le contraire d'une Cate "Jasmine" Blanchett en manque précoce de martinis, avec sa verve incisive et son comportement vulgairement hilarant... On regrette, jusqu'à un final attendrissant, le véritable manque d'action dans cette aventure peu persuasive, tant par le côté à demi fantastique que par la leçon de morale cachée entre deux déboires médicamenteux aphrodisiaques... Une oeuvre d'Allen lourde et peu talentueuse.
Alice est un film mineur dans la filmographie de Woody Allen par sa qualité. On reconnait bien ici la patte de ce dernier mais l'histoire qui nous est conter comporte aucunes surprises. En effet même si Woody Allen a voulu mettre une petite dose de fantaisie qui est la bienvenue, les personnages et leur univers parait trop lointain et je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le film. La faute aussi à des acteurs qui manquent de charisme et aussi à ce qui fait souvent la force des films de Woody à savoir des dialogues savoureux qui ici sont très plat et banals. Seule la scène dans laquelle Alice et Eddy dansent sort du lot. Pourtant une jolie b.o. était présente pour accompagner l’ensemble mais malheureusement aucune émotion particulière n'en ressort la faute à un manque d'inspiration dans la mise en scène qui fait assez vieillotte. Vous l'aurez compris Alice ne marquera pas les esprits et reste un film moyen.
Plutôt frais, reprenant avec un succès certain les ingrédients de la "comédie Allen" ; M.Farrow comme ses partenaires sont justes, l'ensemble manquant quelque peu de génie.
Alice a tout pour elle, un amant (riche) et des enfants, le tout, dans un luxueux appartement situé à Manhattan. Pourtant, sa vie va basculer le jour où elle va faire la rencontre d’un saxophoniste. En plus d’être tiraillée entre deux amours, son défunt mari vient lui rendre visite pendant son sommeil, la voilà contrainte de revivre en plus de tout cela, les souvenirs de son premier amour avec un homme qui n’existe plus. Alice (1991) est une comédie complètement loufoque (notamment grâce au Dr Yang), drôle et délicate aussi grâce à la prestation de Mia Farrow. Une histoire d’amour « à trois » étonnante et délurée, où l’on retrouve aussi William Hurt, Judy Davis, Alec Baldwin & Joe Mantegna.
"Alice" représente le chant du cygne de l'association Woody Allen/Mia Farrow.Allen offre donc un premier rôle imparable à sa muse.Celui d'une bourgeoise new-yorkaise à la vie étriquée,qui se découvre des aspirations autres après une visite au mystérieux Dr Yang...Un beau portrait de femme, marqué par la forte présence de la magie et des fantômes(c'était la mode en 1990 avec "Ghost" ou "Always").L'illusion pour révéler à cette femme ce qu'elle aurait pu être,et l'aiguiller dans son avenir.Un jeu de miroirs assez répétitif à la longue.Le personnage d'Alice comme celui d'Alice aux pays des merveilles passe par de nombreux états avant l'apaisement.La délicatesse de Mia Farrow fait merveille.Les reproches iraient plutôt en direction du montage(chaotique)et du décalage entre le sérieux du sujet et la désinvolture avec laquelle il est traité.A ne pas choisir son camp,"Alice"déçoit tout le monde.Triste.
Un des mes Woody Allen préférés drole intelligent pétillant. Un casting de rêve, Mia Farrow en tête délicieusement malicieuse entourée d'acteurs subtils de William Hurt en mari fruste à Joe Montagna en amant maladroit. Un brin de fantastique pour qu'Alice réalise ce que nous aimerions tous, être invisible pour épier ses proches, un idéal moyen pour ouvrir les yeux et trouver sa voie.
Un Woody Allen peu inspiré. Encore une fois, il aborde les mêmes thématiques habituelles, et comme de temps en temps, il insère un peu de fantastique dans son scénario, sauf que cette fois, ça ne prend pas. Tout d'abord, Mia Farrow est à côté de son rôle, sa collaboration avec Allen touchant alors à sa fin. Mais surtout, ce qui ne va pas, c'est l'incapacité d'Allen à choisir clairement, pour "Alice", entre le drame et la comédie. Du coup, le spectateur s'ennuie franchement et ne sait pas trop sur quel pied danser. Il y a quelques bonnes scènes, notamment celles avec Alec Baldwin en fantôme, mais le film ne démarre vraiment jamais, ce qui fait de cette "Alice" un des Woody Allen les plus mineurs. Largement dispensable, donc.
En 1990, Woody Allen vient de réaliser l'excellent Crimes et délits et enchaîne sur une autre réussite, Alice. S'éloignant de ses films phares où il se plaisait à superposer diverses histoires apparemment différentes qui finissent par se rejoindre (Manhattan, Hannah et ses soeurs, Crimes et délits, etc), il suit ici l'aventure d'une femme et de façon linéaire. Il s'agit d'Alice, jouée par Mia Farrow qui est resplendissante, signant peut-être ici sa meilleure collaboration avec Allen. Elle joue avec brio son personnage fragile, renfermé, et, à cause d'un mari buté et d'une trop forte éducation religieuse, trop éloignée de la femme qu'elle aurait aimée être. C'est finalement le but qu'elle poursuit, être soi-même. Mais cet objectif est sous-jacent, nous ne le comprenons qu'à la fin du film. Car ce qui importe à première vue, c'est de gérer cette attirance pour un autre homme (à quoi elle se refuse). Le film surprend, car il change souvent de trajectoires (on s'attend, par exemple, à une certaine fin, jusqu'à...). De plus, le personnage de l'herboriste chinois et ses potions magiques permet à Woody de faire preuve d'originalité (fantômes, invisibilité...), bref de créer une oeuvre unique, voire même 'magique'. Par là, Alice fait parfois penser à Alice au pays des merveilles!
EN BREF, superbe portrait de femme et séquences poétiques constituent ce film très touchant.
En 1991, le nouveau film de Woody Allen s'intitulait "Alice" et sans grande surprise, c'est aussi le nom du personnage principal interprété, là aussi sans surprise, par Mia Farrow. Ce long-métrage peut être considéré comme une comédie romantique, mais également comme un drame. Est-ce qu'on parle de comédie romantique dramatique dans ce cas là ? Quoiqu'il en soit, "Alice" est un bon film de la part du réalisateur de "Manhattan". Néanmoins, ce qui fait tout son charme, c'est avant tout son côté fantastique. Durant tout le récit, de petites doses de "magie" sont incorporées au récit sans jamais l'alourdir ou le rendre trop étrange, surréaliste. Le fantastique se mêle au réel avec une grande fluidité et cela rend le film agréable à suivre. Cependant, le film en lui-même n'est pourtant pas si extraordinaire que cela. Il n'est pas spécialement drôle, quelques scènes portent à sourire mais sans plus. Les acteurs ne sont pas exceptionnels, Mia Farrow est très bonne mais son talent n'est plus à prouver. En revanche, pour la mise en scène, Woody s'est senti inspiré, préférant faire durer ses plans plutôt que de les couper. La musique non plus n'est pas trop mal, c'est toujours le même style que dans les autres œuvres du cinéaste américain mais ce n'est pas mauvais. Au final, Woody Allen n'a pas fait des miracles d'écriture avec ce film mais il parvient tout de même à le rendre agréable à suivre sans trop forcer son talent.
Woody Allen comme on l'aime ! Malgré que le cinéaste ne joue pas dans son film (ce qui est dommage quelque part, car c'est un acteur exceptionnel) il écrit et réalise une œuvre qui est, comme a son habitude, mélangée entre ce qui est rationnel ou non, a travers des délires tres imaginatifs toujours bien implantés dans la réalité, ce qui donne au film quelque chose de franchement curieux ! Alice devient invisible, prend soudainement confiance en elle, voyage dans ses souvenirs, discute avec son mari sous hypnose et le voit alors qu'il n'est pas la... et tout ca mis en scene de manière tres simple, on aurait presque envie d'y croire ! Et c'est la qu'est tout le talent de Woody Allen, en faisant des choses tres simples il transmet du rêve. Mia Farrow est géniale dans son rôle et les seconds rôles le sont également... Une bande-originale jazz tres entrainante et un scenario agréable... un excellent film.
C'est surtout la satyre de la bourgeoisie New-yorkaise qui m'a plu dans cette comédie loufoque et fantastique de Woody Allen. Cependant cette ambiance sophistiquée pour un film au final assez léger me laisse de marbre ainsi que son humour.
Dans la lignée de "La Rose pourpre...", "Alice" est un conte poétique au charme mélancolique. Une fois de plus, Woody Allen fait preuve d'une belle liberté de ton, jouant avec le fantastique et se permettant tous les décalages pour dessinner le portrait d'une femme en quête d'elle-même. Assez subtilement, il décrit son sentiment d'inappartenance à un être encombrant, qu'elle découvre sans cesse avec une incrédulité douloureuse, somnanbulique. Bien que très drôle, le film nous touche par sa mélancolie un peu grave. Comme d'habitude, tous les comédiens sont épatants et, si l'on est sensible à la petite musique du cinéaste, le film se fait lui-même enchantement.
Le film est en quelque sorte la version comique d'Une Autre femme, sorti quatre ans plus tôt. Une femme se rend compte que sa vie est un carcan routinier dans lequel elle s'est laissée enfermer. La crise existentielle laisse sa place à un docteur chinois qui lui donne des herbes spéciales pour se libérer. Dans ce film, Allen regroupe l'emsemble de ses astuces narratives présentent dans ses films précèdents. Alice à dons du mal à surprendre un connaisseur de l'oeuvre du New Yorkais. De plus, tout le film repose sur Mia Farrow qui a été plus à l'aise chez Woody (La Rose pourpre du Caire). Dans ce rôle de bourgeoise qui part en vrille, Diane Keaton, voire Dianne Wiest, auraient sans doute mieux convenus. On passe néanmoins un bon moment.
Si on peut trouver beaucoup de défauts à "Alice", notamment quelques baisses de rythme ainsi qu'une histoire qui met du temps à démarrer, l'ensemble reste néanmoins charmant, ponctué par quelques scènes et situations hilarantes. On suit donc Alice, qui s'ennuie dans le quotidien de l'Américaine moyenne qui peut vivre "au crochet" de son mari, passant ses journées dans des magasins d'habit ou à s'occuper des enfants. Puis elle va tomber sous le charme d'un saxophoniste. Sans se prendre aux sérieux, mais avec de beau et parfois subtile message, Woody Allen nous livre une comédie fantastique, débordant de bonnes idées mais malheureusement pas toutes exploitées. Certaines scènes sont vraiment bien faite, surtout celle "fantastique". Les interprétations sont bonnes, que ce soit Mia Farrow dans le rôle-titre ou William Hurt dans celui de son mari. Au final, même en étant un Woody Allen mineur et pas exempt de tout reproche, "Alice" se révèle charmant, marrant et sympathique.