L'histoire futuriste est intéressante mais le dessin ressemble aux dessins animés commerciaux style Goldorak de la même époque, c'est-à-dire très grossier. D'autre part, je pense qu'il faut avoir lu le manga pour comprendre l'intrigue.
Akira est un symbole. L'animation est géniale, c'est hallucinant de détails et l'histoire a une portée philosophique. On peut le voir et le revoir à l'infini, il y a toujours quelque chose de nouveau à comprendre... et apprécier toujours mieux la qualité des dessins.
Plus qu'un simple manga, Akira est pour moi une oeuvre qui me suis depuis que j'ai 12 ans. La force des thèmes abordés portés par des personnages charismatiques mais dont aucun n'est manichéen, la qualité graphique, sont autant d'élement qui m'avais marqué à sa découverte dans les années 80, et qui continuent à faire jaillir à chaque vision des détails qui m'avaient échapés ou qui ont pris sens au fil du temps ( et oui, on vieilli ^^ ). Pour moi indissociable de la version BD je ne peut que chaudement le recommander.
Néo-Tokyo, après la 3ème Guerre Mondiale, est une mégapole déchue, sillonnée la nuit par des motards. Kaneda, Tetsuo et leur bande survivent dans ce monde dévasté lorsque leur destin croise celui des militaires. Tetsuo va alors servir de cobaye au projet Akira... Akira passe très bien l’écueil de l’adaptation, d’autant risquée car la version papier est un manga culte. C’est l’auteur lui-même qui réalise et adapte (à l’époque, la série n’est pas finie). On retrouve des thèmes chers à Otomo : la bombe atomique, les mauvais scientifiques, la jeunesse violente et droguée, la colère incontrôlable destructrice. La musique, d’une originalité rare, s’inspire de musiques traditionnelles japonaises et balinaises.
Alors certes, pour moi le visionnage de ce long-métrage ne peut pas se substituer à la lecture du brillant manga du même nom. Malgré tout, je trouve que la manière dont Katsuhiro Otomo a mené l’exercice d’adaptation est particulièrement excitante. Puisqu’il y a changement de format, l’auteur a opté pour un changement radical de l’intrigue. Au final, on ne nous raconte pas vraiment la même chose, ce qui conduit à une autre vision de l’univers Akira. Voilà une démarche très pertinente, puisque non seulement le film peut se suffire à la lui-même, il ne se substitue pas pour autant au manga dont il est une intelligente déclinaison, mais surtout, il n’en a pas oublié d’être une expérience visuelle et sonore à la hauteur du mythe. Donc oui, même si parfois j’avoue regretter la présence de certains passages ou certains aspects du manga, je valide totalement cet « Akira » là…
En pensant à "Akira", je n'ai que TETSUO! en tête. Cela dit, c'est une belle oeuvre qui rejoint les divers précurseurs de la Matrix. Ça commence très lentement et certaines scènes s'étalent un peu trop longtemps. Le résultat cela dit est beau. Les animés japonnais des années 80 dans toute leur splendeur. Reconnaîtrez-vous la référence dans "South Park"?
A la pemiere vision de cet oeuvre, j'ai été très agréablement surpris et déstabilisé. N'ayant aucune connaissances de l'univers du manga original, je me décidai donc de visionner l'anime. Déja ,ce qui marque au début c'est la qualité de l'animation. Pour un film sortit en 87 , c'est incroyable ,le graphisme rivalise sans problemes avec ceux des mangas récents. Pour ce qui est de l'histoire , je ne m'attendai pas à ça. Une histoire d'amitiée bafouée sur fond de reflexions philosophiques,servi par des scènes d'actions excellentes avec pour décors Tokyo transformée et dévastée par la 3ème guerre mondiale. Les personnages sont vraiment bien distincts : la forte tête au grand coeur (Keneda) , le craintif Testsuo qui change totalement et deviens avide de pouvoirs (d'un côté je le comprend vu la force caché en lui qu'il découvre), la belle Kaori , le guerrier et téméraire colonel sans oublier les enfants-test aux visages marqués par les expériences, et la bande à Keneda. En bref , voici une oeuvre ,que dis-je,un chef d'oeuvre de l'animation japonaise comme on en fait plus, une histoire apocalyptique tirée des profondeurs de l'âme humaine.
Oeuvre ultime de Otomo, Akira est pour moi le manga par excellence ! Beau, prenant, violent, intelligent, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce chef-d'oeuvre d'animation A voir absolument
Plus de dix ans après sa sortie il demeure l'un des meilleurs dans sa catégorie. Le seul défaut du film, c'est d'avoir voulu condenser un manga de plus de 2000 pages en deux heures et forcément des coupures ont été effectuées. Du coup, ceux qui n'ont pas pu lire l'histoire originale risque d'être un peu perdus (comme dans Ghost in the Shell en somme).
Quatre ans après sa sortie au Japon, le public européen découvre enfin le manga "Akira". Le film qui aux yeux des occidentaux sortira enfin le genre du ghetto des dessins animés bon marché pour enfants gavés de télévision. Le film est tiré de la bande dessinée du réalisateur longue de 14 volumes au scénario très complexe et ultraviolent. En cela le film n'a pas trahie la BD. "Akira" s'est aussi un dessin animé de plus de 2 heures (durée inhabituellement long pour le genre), des décors fabuleusements soignés dans ses couleurs et une façon de cadrée les plans totalement inédite à l'époque. Si le film vous en met plein la vue dès le départ, celui-ci se perd malheuresement dans un scénario difficile à suivre nécessitant plusieurs visions et un final d'une demi heure d'interminables cris et explosions. Reste que le film est devenu la référence du genre, même si d'autres l'on dépassé depuis.
- ACTUALISATION cette critique est antérieure à 2010, suite à un bug d'Allociné, elle a été daté à ce jour... - Le premier manga que j'ai vu, le meilleur, c'est d'un réalisme poignant. Akira nous montre l'univers apocalyptique d'un Tokyo détruit, c'est un chef d’œuvre, le graphisme est époustouflant, les personnages sont très stéréotypés. L'histoire est en somme réussie, l''ouverture au monde du manga !
"Akira" fait partie du patrimoine culturel de l'animation japonaise, et c'est amplement justifié ! L'histoire est à la fois complexe et fascinante, avec un peu de concentration on parvient à ne pas décrocher. La bande-son signée il me semble Geinoh Yamashirogumi constitue l'une des forces de ce long métrage : rarement musique d'anime aura été aussi travaillée tout en étant "expérimentale". La mémorable BO va d'ailleurs jusqu'à comporter un requiem de près d'un quart d'heure ! "Akira" est une oeuvre qui conservera à jamais une place à part dans l'Histoire de l'Anime. Un très grand moment de cinéma (qui n'est paraît-il pas à la hauteur du manga, c'est dire !).