Avis : Akira - Page 7

Techniquement parfait ! Le film date de 1988 et pourtant on prend encore d'immenses gifles lors du visionnage. Le souci du détail d'Otomo crève les yeux, lui et ses assistants ont du passer un temps monstre pour nous fournir des images aussi belles et saisissantes.
Concernant le fond ce qui est bluffant c'est le coté visionnaire et ingénieux du créateur. Par contre ceux qui sont réfractaires au style Japonais ne trouveront pas leur bonheur dans cette histoire.
"Akira" c'est l'œuvre pilier de la Jap'anime, une petite bombe intemporelle qui a su conquérir le monde entier et qui reste encore aujourd'hui la référence du genre.

Manga culte et très violent, Akira mérite un coup d'oeil. Le dessin est réussi, l'animation et les personnages également. Certaines répliques ont même été reprise par le groupe de musique "Mass Hystéria". Par contre, on ne comprend pas forcément toute l'histoire complexe. Mais on entre facilement dans l'univers post apocalyptique et on est tout aussi ébloui du décors complexe et réaliste.

Alors certes il va me falloir revoir ce long métrage 2,3,4 fois avant d’assimilé tout ce qu'il a à offrir mais pour une première ce fut un énorme choc ! Je connaissais Akira de réputation, je confirme l'éloge entendu. Mise en scène, scénario, personnages forts et charismatiques, intelligence de part et autres ... Après mettre mangé pleine poire Ghost In The Shell il y'a peu voilà qu'un autre Manga de légende me pousse vers le genre !

Une expérience visuelle surprenante, une bande son toujours au bon tempo, Akira a clairement beaucoup de qualités.
Je ne connais pas le manga original alors j’me concentre uniquement sur le film et ce qu’il m’a légué. À vrai dire, j’en suis resté perplexe, car je m’attendais pas vraiment à ça... et puis, même si les dessins datent un peu, les intelligences de ceux-ci en font vraiment un film à part.
Cependant, je ne pourrai pas lui donner plus que cette note en raison de l’aspect totalement science-fiction (bien qu’assumé) qui m’emballe définitivement pas.

Film mythique, mais film décevant me concernant... Cela tient essentiellement au scénario, d'une grande confusion et de portée limitée. Le titre du film nous annonce le surgissement de la figure d'Akira, mais l'action nous oriente davantage vers le pénible Tetsuo qui n'est vraiment pas très fut-fut... Ce dernier personnage est mal construit, on ne s'attache aucunement à lui, il est antipathique du début à la fin. La fin, précisément, est quasiment insupportable, tant les destructions s'enchaînent sans répit, entrecoupées des mêmes hurlements : "Tetsuo, tu n'es pas blessé ?!" "Tetsuo, es-tu encore vivant ?" "Kaneda, je te sauverai !!!" Le tout vociféré en mode fin du monde. Épuisant. Le film perd peut-être de son intérêt rétrospectivement, quand on a vu depuis sa sortie Looper (la même histoire d'enfants surpuissants rejetés par la société) ou Princesse Mononoke (au final similaire, mais cent fois plus réussi). Reste que l'esthétique si particulière de l'animation japonaise des années 1980-90 a son charme.

Considéré comme étant l'un des plus grand film d'animation japonais de tous les temps, Akira ne m'a pas du tout convaincu. Il faut dire que je n'ai pas été emballé par l'histoire bien au contraire. Dès les premières minutes j'ai senti que je n'accrochais pas. C'est uniquement de l'action pendant deux heures avec très peu de moments de répit et même si la promesse de découvrir Akira m'a poussé jusqu'au bout, j'ai trouvé ça long et ennuyant. Les personnages ne sont pas attachants ni touchants. Les dialogues eu sont assez insipides. Malgré tout si dans le fond je n'ai pas aimé, la forme est incroyable et mérite le respect. Il faut reconnaître le travail artistique et visuellement c'est sublime avec toutes ces couleurs et ces lumières qui donnent à cette ville tentaculaire un aspect de toute beauté. Cette ville ou règne la révolte et le chaos ce qui rend le long-métrage violent et sanglant mais pas autant que je l'aurais imaginé. De plus la b.o. éclectique accompagne superbement les images. Malheureusement cette embellie visuel et sonore ne cache pas la faiblesse du scénario qui propose tout de même une fin satisfaisante, enfin je l'imagine pour ceux que ça intéressai encore mais pour ma part je n'attendais plus rien. Vous l'aurez compris, Akira n'a pas été une bonne expérience pour moi malgré certaines qualités indéniable et je ressort déçu de ce visionnage. Ce n'est clairement pas un film que j'ai envie de revoir et j'aurai du mal à le conseiller malgré son statut.

Manga ultra culte. Film apocalyptique, violent et sombre. L'animation nippone est très moderne et il est assez étonnant de se dire encore aujourd'hui que le film date des années 80 tant il y a une vraie modernité dans son animation. Après la fin est trop rocambolesque, trop chargée et par conséquent le film a finit par me laisser sur le côté.

Une adaptation anime au succès critique important, mais finalement fastidieuse et confuse. Bien en deça de l'illustre manga du même auteur.

Culte. En 2019, 30 ans après un désastre nucléaire, Tokyo est une zone interdite où ère une faune d’exclus. Néo-Tokyo est gouvernée par un conseil corrompu et autoritaire. Dans ce contexte, on fait la connaissance de Tetsuo et Kaneda deux petits loubards motards. Le hasard va les faire rencontrer des êtres étranges aux grands pouvoirs. Ceux-ci sont exploités par le gouvernement et des scientifiques à des fins de recherches … dangereuses. Nous sommes dans un univers proche de celui de Blade Runner et l’ambiance rappelle les aventure de Ford sous la pluie. Visuellement, tout éclate. Les lignes des buildings s’entrechoquent, les lumières des phares des bolides fuient. Sentiment de perte de repères spatiaux et retour dans une imagerie à la fois très 80’s et vaguement futuriste. Ça fait penser à Michael Mann ou à son successeur Winding Refn. Le contexte social est fort également puisque l’on assiste à des manifestations violentes contre le pouvoir en place. Mais ce qui impressionne le plus c’est probablement le déluge d’inventions visuelles lors de la transformation de Tetsuo ou l’énergie que dégage le récit. C’était déjà le cas dans le manga d’origine d’Ôtomo. Bref, c’est beau, vif, prenant, précurseur et définitivement culte.

Akira est sans doute l'un si ce n'est L'anime le plus célébre au monde et un pur chef-d'oeuvre de science-fiction post-apocalyptique et cyberpunk . Un film hors du temps et incontournable !

Long-métrage d'animation japonais culte, "Akira" ne démérite pas de sa réputation. Malgré un scénario parfois tellement dense que l'on s'y perd, la qualité de l'animation et le sens visuel de Katsuhiro Otomo prennent le dessus sur tout, offrant du grand spectacle qui a pris un petit coup de vieux qui ne fait qu'ajouter à son charme. L'univers décrit est complexe, les personnages ont une psychologie fouillée (ce qui n'est pas si fréquent dans les films d'animation) et l'histoire est pleine de rebondissement ainsi que de très grandes scènes d'action jusqu'à un final parfaitement maîtrisé. De l'animation de haut vol, intelligente et superbe.

De jolis dessins, un bon scénario, qui plus est prenant par le mystère qu'il renferme et la violence qui s'en dégage, une magnifique réalisation qui trouvera une réelle alchimie dans son atmosphère visuelle et sonore, "Akira" n'a pas volé son statut de pilier de l'animation japonaise. Les scènes où Tetsuo délire sont excellentes et réellement marquantes, notamment celle où il ramasse ses entrailles sur la route ou encore celle avec l'animation des peluches. Mais, si la première partie reste parfaite en tout point, la seconde prononcera un peu trop le délire et rendra le scénario moins captivant, ou en tout cas moins subtil (même si l'on sait que l'exagération est généralement de rigueur dans ce genre de cinéma) ; les dessins, les idées, et la mise en scène, resteront quant à eux, remarquables d'un bout à l'autre.

Classique au niveau de lecture multiple. En combinant deux genres très particuliers (Japanim / S-F), Otomo s'est fait un nom.

Superbe subatomique animée d’un manga, l’ambiance 80 rétro arcade dans son temps à l’aise, le folklore de fluidité subjugue cette étrangeté cataclysmique. Quand la bombe lâchée provoque la troisième guerre mondiale sur trois décennies, le Japon de 1988, c’était les jeux olympiques en Asie, Séoul et autre bonne ville maquette futuriste visionnaire, devient en une fiction dystopie alternative, la transformation à jamais du Neo-Tokyo 2019, 2020 approche à grand pas. La puissance psychique de Dieu se trouve dans les mains d’Akira, l’enfant de la providence modifiée par la médico-science nihiliste, des rêves libérés et contraintes cauchemardesques. L’extirpation de l’oppression est sa philosophie et l’annihilation, c’est d’être réincarnée, le nirvâna est infini ♾, longue vie au seigneur banzai, enfin de l’excellente beauté musicale transcendantale.

"Akira"...Kaneda jeune chef d'un gang de motard au Japon post apocalyptique doit aider son ami Tetsuo qui suite à une expérience qui tourne mal va devenir un être au pouvoir destrcuteur.
Chef d'oeuvre des mangas japonais, cela faisait près de 20 ans que je l'avais pas vu et même si les image ont vieillit le film reste vraiment top avec tout ce qui va bien avec un manga de ce nom. De l'exagération dans les gestes et mimiques des personnages (démarches et façon de parler etc...) , du sang, de la destruction et j'en passe.
On se laisse prendre du début à la fin avec ce film, je m'en rappelais plus trop hormis quelques scènes, donc la redécouverte fut avec un réel plaisir!!!!