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    Les Moissons du ciel
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    277 critiques spectateurs

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    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Sublime poème élégiaque sur la violence des passions humaines qui se perdent dans le bruissement de la nature, comme englobée par un ordre cosmique qui les dépasse et les justifie à la fois. Rares sont les films qui atteignent ce point d’équilibre magique entre hypnose (pure fascination des images) et puissance du ressenti (incarnation vibrante des sentiments). Ici, les dialogues semblent émerger d’un magma originel de son et de musique, comme des saillis tantôt absurdes tantôt déchirants, ramenant l’existence consciente à sa fragilité éphémère et illusoire, tandis que les mouvements de fond, ceux des désirs et des peurs profondes, sourdent à chaque image, marquant la nature même de leur empreinte profonde. C’est la force du panthéisme de Malick que de ré-incorporer l’homme dans l’échelle du monde, à égalité avec les insectes ou les particules de lumière, afin d’insuffler un lyrisme poignant à son insignifiance et à sa vacuité. Le mouvement de la vie ne semble jamais avoir été évoqué avec autant de force que dans cette épopée calme et tranquille, où sous les océans dorés de ces moissons éternelles couve l’ardente blessure qui mène l’amour à la douleur. Exister est un bonheur et une douleur, mais l’un et l’autre se perdent dans un sentiment de plénitude existentielle qui est cette avancée inexorable des saisons, cette cosmogonie qui nous habite. Les acteurs sont saisis dans leur être profond, avec un degré d’incarnation unique, au même niveau d’intensité que les lumières du monde. Dans un geste qui retrouve celui du cinéma muet (on pense beaucoup au Murnau de « City Girl » ou à Borzage) e qui annonce celui de la « Porte du paradis », Malick nous rappelle qu’au cinéma, pas besoin de passer par la psychologie pour atteindre l’essence de l’être : à partir de quelques motifs élémentaires, il sait donner à son film à la force tellurique des grandes tragédies antiques, tout en laissant le récit ouvert au souffle de la poésie. Du cinéma à l’état pur.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    104 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Génial, un peu comme quand on sait qu'on est en train d'assister à un moment d'histoire, je savais que j'étais en train de regarder un film culte. Fiez-vous à l'affiche, tous les plans sont aussi beaux. Terrence Malik a du génie et son directeur de la photographie aussi. 4,5/5
    Clarisse N
    Clarisse N

    14 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Vu les notes j'ai voulu le visionner, en vf faute de vo...une catastrophe !!!
    Le film est totalement dépourvu d'émotion, les images s'enchaînent sans susciter d'intérêt, le tout paraît vieillot.
    Un film que je vais très vite oublier !!!
    adicte
    adicte

    61 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2014
    Un film difficile à noter de par son originalité et la date de sa sortie. Mais c'est le deuxième film de Malick que je vois et je ne suis vraiment pas fan. Alors oui, les plans sont magnifiques, de vrais tableaux du début du XX°, avec un franc talent pour illustrer le rapport de l'homme à la nature, sa destruction, son impact sur le monde et les autres créatures terrestres, mais à part ça, les ellipses et tout le tralala contemplatif ça me laisse vraiment de marbre. Je ne peux pas dire que c'est mauvais, car j'ai trop de respect pour son message, sa poésie et sa sincérité sur le plan de la réalisation, mais c'est juste que j'aime pas, et que j'ai même pas fini de regarder...
    Manu711
    Manu711

    66 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2014
    C’est quand même plutôt sympathique d’avoir l’occasion de découvrir au cinéma une version remasterisé de ce qui est considéré comme l’un des plus grands classiques du septième art. Cependant, bien que tout ait été mis en œuvre pour que j’apprécie ce film, il semblerait que contrairement à la majorité des spectateurs, je n’y ai pas complètement trouvé mon compte.

    Alors c’est certes très beau, ces plans crépusculaires de l’Amérique profonde, ces gros plans sur les animaux ou les insectes. Mais on pourrait caricaturer le tout en disant qu’on est à mi-chemin entre La Petite Maison dans la Prairie et un documentaire animalier Arte. J’exagère certes, parce que Malick sait vraiment comment filmer la nature et les êtres vivants, hommes compris, mais au-delà de ça, c’est quand même assez vide. Le travail technique est remarquable, mais le résultat final – et c’est surtout ça qu’on juge – n’est pas aussi bon que ce que j’attendais.

    Une autre concession que je peux faire au film, c’est le contexte. J’imagine bien que le voir à sa sortie juste avant les années 80 et maintenant en 2014, ce n’est pas pareil. Mais toujours est-il qu’on a quand même une histoire relativement banale. Et pourtant j’aime la simplicité narrative, car ce sont souvent les films les plus efficaces et les plus universels qui ont ça. Malick tente de sublimer le tout mais finit par être vraiment répétitif avec tous ses plans dans les champs de blé et au coucher du soleil.

    Du coup, le truc c’est que c’est tellement bien filmé que ça se regarde quand même avec plaisir. Chaque plan est intéressant et nous dévoile quelque chose, préférant souvent le langage pictural aux dialogues. D’ailleurs j’ai vraiment trouvé les trois acteurs principaux (Gere, Adams et Shepard) assez égaux et je pointe peut-être bien l’un des défauts du film : aucun ne sort vraiment du lot, et le rôle de la petite sœur qui sert de voix off est vraiment sous exploitée : elle raconte l’histoire de son œil extérieur, et c’est tout. J’aurais voulu plus la voir.

    Cela dit, l’histoire dépasse quand même ce que j’avais imaginé. Je ne pensais pas Malick capable d’aller aussi « loin » et c’est tant mieux, on a une vraie fin en cohérence avec les enjeux du film et nous laisse donc sur une note positive qui peut éventuellement nous amener à réfléchir et refaire le monde. Car s’il y a une chose que Malick maitrise, c’est bien se (nous) prendre la tête avec des questions existentielles…
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    305 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Pas mal, ce film me semble quand même un peu surévalué. L'histoire est belle et aurait mérité un côté fresque plus développé sans doute, mais j'ai été content qu'il ne dure pas plus longtemps tant il m'a semblé manquer d'intensité parfois. Les prestations des divers acteurs sont parfaites, et l'ensemble reste beau à regarder, mais je n'ai pas plus accroché que ça, la faute à un rythme volontairement lent. Ça s'accélère sur la fin, mais il est déjà trop tard.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    61 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Le deuxième film de Terrence Malick est une nouvelle fois marqué par une ambiance profondément contemplative et une osmose presque hypnotique avec la nature. Se déroulant dans les grands espaces agricoles du Texas, on suit une émouvante romance sauvage entre Richard Gere et la magnifique Brooke Adams, sous les yeux envieux et mélancoliques d'un mystérieux propriétaire terrien campé par Sam Shepard. Et si le scénario ne décolle jamais vraiment, que l'intrigue est assez plate et que le rythme est empreint d'une certaine mollesse atone, on reste scotché devant la beauté de certains plans, devant cette espèce de communion entre la caméra et la nature (franchement ce type filme un champs de blé et des criquets comme personne). Les acteurs et notamment Gere portent également très bien le film et la musique est une nouvelle fois excellente. Un film beau et dépaysant à défaut d'être fondamentalement convaincant. Il faudra attendre 20 ans pour retrouver le réalisateur, aux commandes, cette fois-ci, d'un pur chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2014
    J'ai toujours beaucoup aimé les films de T. Malick, celui-là ne déroge pas à la règle... Sans atteindre la perfection métaphysique de The Tree of Life ni le romantisme 50s' de La Balade Sauvage, "Days of heaven" reste très bon...
    Comme toujours la nature, des plans splendides de cet Ouest mythique, sauvage, vide, infini, qui a "fait" l'Amérique (le film est clairement aussi une écriture de la conquête de l'ouest, les ouvriers dans les champs à la Steinbeck...).
    Et au milieu de cette nature magnifique, un trio amoureux, deux pauvres, un riche, avec tous les setntiments qui en découlent : jalousie, frustration, tentation. Et cette petite fille qui nous raconte tout, avec une certaine ironie.
    Quelle poésie, quelle douceur dans ce film ! La musique de Morricone combinée à la lumière magique des couchers de soleil. Tous les plans du film passeraient pour des peintures...
    Un film très beau, fondateur de l'Ouest.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    1916 au EU, ce pays est jeune, dynamique en pleine croissance et tenu loin du conflit mondial sévissant en Europe. L’emploi est facile à trouver. Le jeune Bill, Abby sa petite amie qu’il fait passer pour sa sœur pour conserver son amour secret et sa jeune sœur, quittent les emplois industriels de Chicago pour la campagne. Au Texas rural, malgré la mécanisation de l’agriculture, cette activité nécessite encore une nombreuse main d’œuvre. Dans une immense exploitation tenu par un fermier célibataire, riche et condamné par une maladie incurable ; Bill pousse sa petite amie à succomber aux avances du maître des lieux afin de faire banco.
    Tous les ingrédients du mélodrame sont présents dans ce film : passion, sincérité, ambition, trahison,... autour d’un triangle amoureux traditionnel. Peu d’innovation scénaristique dans ce film, la trame est même très proche de « La balade sauvage ». L’intrigue est simplifié à outrance : deux mâles s'observent, se jaugent, se jugent à la frontière du pouvoir, Bill pense que sa petite amie l'aime plus qu'elle n'aimera jamais le propriétaire terrien, ce dernier veut être aimé uniquement pour lui et pas pour son argent que convoite Bill. Pour illustrer le propos, Terrence Mallick s’appuie une fois encore sur une voix off distancée et sans affect ; là, c’est la jeune sœur qui s’y colle. Elle est donc le personnage que l’on suivra au-delà du terme de l’histoire des trois protagonistes principaux ; malgré que son sort nous importe peu, son impact étant tellement limité. Le pire est que les trois personnages principaux nous laissent de marbre. En effet, dans sa démarche panthéiste ; Mallick met la nature au cœur de son propos, elle est l’élément intangible, les hommes sont les petits insectes (souvent filmés de près) avec lesquelles elle joue. De fait, l’objectif affiché est que la forme sublime les dialogues et que l’intrigue est définie par les images et non le texte. Comme d’habitude donc chez lui, le jugement divin s’abat sur les hommes quand ils nourrissent des sentiments négatifs. Là ce sont les sauterelles géantes qui viendront dévaster l’exploitation agricole. Dieu punit les hommes ; Mallick et son penchant pour la loi divine. C’est quand même la grande limite du cinéma de Mallick à mon sens, les personnages manquent d’épaisseur et les histoires restent donc convenues. Dans Critikat, pour montrer la « branlette » intellectuelle des critiques à propos de Mallick : « Richard Gere retrouve alors sa fiancée, et en lieu et place d’un dialogue qui ne pourrait être que convenu, on a un plan fixe sur une plante, sur une végétation domestiquée, qui illustre à la fois le pouvoir vain de l’homme sur la nature, qui ne peut la réduire qu’à la dimension d’un pot de fleurs, et la stagnation d’une relation amoureuse vouée à la disparition. Qui oserait encore parler de manque de profondeur psychologique ? ». Alors que pour moi, oui, ce film souffre de grosses ficelles et de grosses faiblesses concernant la psychologie des personnages.
    Reste que chez Terrence Mallick, chaque plan est d’une beauté foudroyante ; certains comparent ses plans à de la peinture flamande ; pourquoi pas. La profondeur de champ, les plans larges, les mouvements de caméra et l’éclairage participent à une peinture magnifique de cette époque. Un film très pictural : une merveille primée aux Oscars pour sa photo ; logique. Ensuite, ce film permet de se faire une idée assez juste du monde du travail de l’époque.
    Comme « Le fille de Ryan » de David Lean ; déception scénaristique mais éblouissement visuel et sensoriel.
    MC4815162342
    MC4815162342

    403 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Décidément Terrence Malick n'a pas un début de filmo à la hauteur de mes espérances, La Balade sauvage ne m'avait déjà pas follement envoûté et celui ci ce n'est pas mieux, alors attention je ne dis pas qu'ils sont mauvais, NON, je dis simplement que je n'y adhère pas, alors que Le Nouveau monde, The Tree of Life et A la merveille sont superbes et j'attend de voir La Ligne rouge.
    Dès les premières minutes Les Moissons du ciel ne m'a pas vraiment conquis, la mise en scène et la réalisation sont évidement excellentes, Malick n'est jamais décevant de ce coté, les décors sont eux aussi évidement sublimes, toujours pas étonnant venant de la part de Terrence, mais niveau scénario certains ont trouvé ça magnifique et je peux le comprendre mais moi j'ai franchement pas été charmé, une romance un peu vide, j'arriverais pas à vraiment mettre le doigt sur le truc qui me chiffonne mais voilà dans l'ensemble c'est pas mauvais je le répète, ça ne m'a juste pas passionné.
    Benjamin A
    Benjamin A

    721 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Deuxième film de Terrence Malick, cinq ans après le déjà très bien réussie "La Balade Sauvage" et plus de 20 ans avant son troisième film "La Ligne Rouge", "Les moissons du ciel" s'avère une des plus grande réussite de l'auteur Américain. L'histoire tourne autour d'un trio amoureux, où un couple se faisant passer pour frère et soeur et cette dernière épousera un riche fermier condamné à mourir. Tout en finesse, simplicité et douceur, il étudiera la dure réalité sociale d'une partie des USA lors du début du siècle mais aussi à une étude profonde et sombre mais simple de la nature humaine. La voix-off permet de prendre du recul sur les propos du film, et il ajoute une dimension philosophique qui n'est jamais lourde. Les enjeux dramatiques sont présent et intense. Sa mise en scène est virtuose, on est immergé dans ces champs, sa maitrise technique est exceptionnel, que ce soit au niveau des plans, cadrages ou mouvement de caméra. La photographie est magnifique et les images sublimes, que ce soit durant le film ou l'introduction. La musique est bien choisi et utilisé, en même temps, c'est Ennio Morricone qui s'en occupe et elle ne fait qu'augmenter l'envoutement de l’atmosphère. Richard Gere trouve là son plus beau rôle, il est charismatique à souhait et les autres interprétations sont impeccable. C'est un grand et magnifique film que nous livre Terrence Malick, brillant, envoutant, poétique, nostalgique...superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Sublimé par une partition musicale absolument exceptionnel, le film de Terrence Malick reste, presque 40 plus tard, un grand chef d'oeuvre tant on sent dans chaque plan l'amour du cinéaste pour ce qu'il est en train de filmer et le bonheur qu'il a de nous le montrer. Absolument merveilleux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Excellent Terrence Malick, un univers à part propre à lui. Les moissons du ciel marquera toujours quiconque qui le regarde.
    Truman.
    Truman.

    235 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2014
    Comme un tableau Malick dépeint de façon artistique l'amour, la nature et l'homme dans une Amérique rongée par la pauvreté et la faim dans les années 1916 .
    La réalisation est juste époustouflante, on retrouve des plans somptueux offrant de magnifique couleurs . Chaque images et un tableau unique, bluffant, splendide, chatoyant .
    Les acteurs juste de sincérité vaguent dans l'éternel climat pesant du réalisateur, entre mélancolie, tristesse et petit bonheur de la vie courante tout ceci sur une magnifique bande son signée Ennio Morricone .
    Terrence Malick dépeint la vie tout simplement, d'une grande beauté .
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    67 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Cela faisait très longtemps que je voulais voir ce film dont on dit que c'est un chef d'oeuvre du cinéma. Honnêtement je ne serai pas aussi enthousiaste, mais je dirai que c'est un très bon film. D'abord parce qu'il est bien construit : même si le scénario est loin d'être original, la construction narrative est solide et nous emmène rapidement dans ces champs du Texas, et Terrence Malick filme la nature et les animaux avec une évidente facination, comme si le sujet principal du film n'était pas forcément les hommes mais plutôt les animaux. Mais " Les Moissons du ciel" c'est aussi un triangle amoureux, ici en les personnes d'un jeune couple qui survit et d'un riche et jeune propriétaire terrien. Ce thème est universel, et apporte son lot d'émotions et de disputes, tout comme il amène la fin dramatique du film. Pour nous faire voir et entendre tout cela, Malick n'a pas forcément besoin de faire dialoguer à foison ses personnages, il n'utilise pas non plus une mise en scène tapageuse ou virant au second degré. Non, parfois des regards simples, fugitifs suffisent, des regards qui en disent long, parfois on a juste de besoin de ressentir l'horreur d'une situation grâce à la voix-off de la fillette, l'entendre parler de situations que peu d'enfants connaissent. Je crois qu'à tout moment, Malick nous laisse le soin de nous faire notre propre idée sur le film, comme s'il n'était que le messager d'une vérité ou le conteur d'une histoire, une histoire à laquelle il n'aurait jamais participé.
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