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Un visiteur
0,5
Publiée le 25 juin 2015
Je ne comprends pas l'engouement pour ce film. Ce film aurait pu être un vrai chef d'œuvre s'il y avait eu une vraie mise en scène, une vraie direction d'acteur et un vrai souffle magnifiant l'histoire. Au lieu de ça, on sent qu'on passe en permanence à côté de quelque chose de grand. Mêmes les paysages sont ennuyeux, ... à l'image de ce film : plats. On est loin des épopées de David Lean (Docteur Jivago, Lawrence d'Arabie, la Fille de Ryan, ...). Cerise sur le gâteau : la musique censée être d'Ennio Morricone a en fait été écrite en 1886 par Camille Saint Saëns (1835 - 1921), le grand compositeur Français : il s'agit "d'aquarium" extrait du célèbre "Carnaval des Animaux", mais il faut attendre le générique de fin (et encore ... vraiment la fin du générique) pour voir apparaître le nom de ce génie musical, comme si on voulait un peu plus tromper le spectateur sur ce soi-disant chef d'œuvre.... A oublier.
Film sublime, essentiel. Une plongée dans l'Amerique du début du 20eme siècle, sur fond de tragédie sentimentale. Magnifiquement tourné, puissant, onirique... Un vrai chef d'œuvre, et mon préféré à ce jour de Terrence Malick.
Terrence Malick nous signe ici un véritable chef-d'oeuvre. Alors que le scénario n'a rien d'extraordinaire, c'est l'aspect technique ici qui prime. L'aspect pictural du film est une merveille, le rendant très poétique grâce à un travail de photographie te de réalisation exceptionnels. L'oeuvre regorge de plans superbes, très beaux qui restent dans les mémoires. Même si la trame n'a rien d'exceptionnel, la construction narrative est très bien travaillée, permettant un approfondissement total des personnages. le film se révèle "magique", une magie renforcée par l'utilisation de la piste "Aquarium" de Camille Saint-Saëns, superbement repris par Ennio Morricone, l'une des plus belles partitions du cinéma? Enfin, les acteurs sont exceptionnels, eux aussi, tous, et en premier Richard Gere, fabuleux. On regrettera les dernières secondes du film, plutôt décevantes...
Pouvoir découvrir cette fable poétique au cinéma fut un immense privilège aux vues des images déferlantes sous mes yeux émerveillés dans une atmosphère particulières dû à l'ambiance du cinéma. L'univers poétique de T. Malick mène les personnages principaux dans un monde intemporel et proche de la Nature. Si bien, que certains plans du paysage qui réagit au vent, deviennent purement contemplatifs mais en parfait harmonie avec l'atmosphère du film. En plus de raconter une belle histoire humaine, le talent du directeur photo (N. Almendros) et les décors naturels et épurés rendent le film tout simplement sublime. Le point de grande beauté surgit lors du feu apocalyptique, tout aussi beau que fatal. Et le talent de T. Malick de pouvoir faire passer plus de sens à travers la mise en scène plutôt que par les mots (même si la voix-off aide un peu) prouve un talent indéniable du bonhomme dans l'art de la réalisation cinématographique, imprimant la rétine de plans magnifiques.
Voilà des années qu'il "fallait" que je voie ce film, aux dires de mon entourage lettré et cinéphile. Sans doute aurais-je dû voir ce film plus tôt, afin d'éviter une déception avivée par l'attente et les éloges préalables. Bref, il est indéniable que le film est très esthétique et que la nature est filmée avec lyrisme. L'histoire est assez ténue et l’ambiguïté des personnages m'a parue peu creusée. J'ai un peu pensé à Camus dans cette représentation d'un monde à la fois très sensuel et hostile sans que pour autant les personnages versent véritablement dans une révolte philosophique ou une acceptation tragique. Je n'ai pas apprécié Richard Gere qui m'a fait l'effet d'une gravure de mode promenée d'un bout à l'autre du film mais globalement le film perdure dans l'imaginaire et c'est assez peu fréquent pour qu'il faille le souligner. En somme, un moment de cinéma intéressant mais pas aussi transcendant que prévu.
Même si "l'arbre de vie" reste mon summum de beauté et de mysticisme, on trouve déjà ici cet esthétisme exacerbé: une recherche de la beauté des plans, la fluidité grâce à la nature toujours mise en avant. Un joli film et l'amour qui change doucement de bord. Beaucoup de plans silencieux mais évocateurs. C'est très beau. Cet endroit semble être un havre de paix mais comme dit la petite fille "on est tous mi-ange, mi-démon"
Une oeuvre très esthétique, une photographie qui cotoie l'orangé, une communion avec la nature, une musique envoutante tirée du Carnaval des animaux de Saint-Saens et un drame autour d'un triangle amoureux. J'ai aimé mais trouve exagéré de parler d'un chef d'oeuvre.
Surpris par ce film présenté comme son chef d'oeuvre et qui ressemble surtout à un premier film et les défauts qui vont avec. La Ballade sauvage, étrangement, semble bien plus maitrisé malgré une intrigue simple. Ici les images, la caméra que l'on aime chez Malick est présente. Mais la deuxième partie, le trio amoureux et la chute semblent en total décalage avec le sujet du film et, surtout, l'on ne saisis pas bien où le réalisateur veut en venir. Peut-être par habitude de la déconstruction du réciet et de ses thèmes philosophiques habituels qui s'intéressent que peut à l'intrigue de ses personnages.. les Moissons du ciel reste une petite déception. Prenez le temps de vous replonger dans la Ligne rouge et Tree of Life. le cinéma peut s'arrêter après cela.
Contemplation mélancolique. En fait ce sont toujours ces deux mots qui me viennent à l'esprit chez Malick, alors les v'là. Une histoire banale mais intense, filmée dans une profondeur qui appartient bien à Terrence Malick. C'est beau, c'est simple. Et voir Richard Gere et Sam Shepard si jeunes, c'est une première pour moi il me semble !
L'image est saisissante, tant par la béatitude que par l'animosité qu'elle inspire. Sur un air du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns reconduit par Ennio Morricone, le temps coule lentement pour faire figurer le message rempli de grâce de Terrence Malick. Avec patience, celui-ci parvient à montrer (par le biais d'un simple mouvement de caméra, par un regard, une lumière) l'arrivée à la fois paisible et douloureuse du mécanique dans le naturel, et analogiquement de la colère dans l'amour. La caméra, en mélancolique témoin de l'unité de la Nature, révèle au spectateur la dualité artificielle entre l'homme et la nature, et de l'homme en lui-même. Lorsque la voix-off du film se fait entendre, on reçoit par la parole d'une enfant insoucieuse la belle philosophie de Malick. On l'entend dire par exemple que tout homme est en lui-même "moitié-diable, moitié-ange". Puis, dans un dernier acte où l'intrusion confuse de l'homme dans la Nature est punie par la faute commise comme par le déluge, entre le ciel et le feu, la terre et le sang, le film atteint son apothéose, autant dans la petite ballade sauvage qui se termine plus tragiquement que dans le précédent film du même nom que dans la passion sauvage de la modernité.
Beau et contemplatif. Ramené à 1978, la construction, l'image et le rendu sont juste époustouflant. Le tout sur une musique qui nous accompagne dans les champs du Texas. Superbe. Question : Pourquoi ces films du patrimoine ne passe jamais à la TV. C'est aussi bon voir meilleur que "il était une fois dans l'ouest" ou "la grande vadrouille". ( deux exemples au hasard qui n'ont rien à voir avec ce film, mais qui passe et repasse à la TV)
« Les moissons du ciel », c’est le cinéma contemplatif de Terrence Malick dans toute sa splendeur. Un cinéma où les images et les émotions prévalent sur les mots. L’action se situant à 95% du temps en extérieur, les occasions de se trouver émerveillé devant la beauté de la nature ne manqueront pas. Le film dégage une ambiance particulière, due au fait que le réalisateur et son équipe aient tourné la majeure partie du film durant "l'heure bleue", ce moment spécial de la journée où il fait encore jour mais où le soleil n’apparaît plus. C’est cela qui confère le plus à l’œuvre son ton unique et authentique. Les décors, à savoir l’immensité des champs et du ciel, sont à tomber. « Days of Heaven » de son titre original, a beau être une œuvre pleine de douceur et d’amour, cela n’empêche pas de donner une forte intensité dramatique aux scènes qui s’y prêtent. Le passage où les terres sont infestées de sauterelles n’en est que plus fort. Finis les poétiques couchers de soleil, fini le vent qui prend doucement dans les champs de blé, place aux flammes éclairant les ténèbres. Et avec elles, les ténèbres du cœur humain. L’histoire est simple, mais assez touchante. On ne peut s’empêcher d’apprécier le couple Bill/Abby, tout en estimant également leur victime, le fermier (un Sam Shepard plus attendrissant que jamais). La relation qui se noue entre lui et la jeune fille, j’ai eu envie d’y croire, envie de penser qu’un amour véritable naissait devant nos yeux, tout comme le pauvre homme malade. L’amour est filmé avec beaucoup de pudeur par Malick. Des baisers volés à peine montrés, une nuit de noces suggérée... là n’est pas l’important. Ce que le réalisateur souhaite montrer semble plus être la relation à la nature que les liens humains. Comment l’homme se trouve inexorablement soumis à elle, comment le dur labeur est essentiel lorsque l’on travaille la terre. Un propos déjà fort développé dans « Le nouveau monde ». C’est un aspect de l’œuvre de Malick qui me plaît. Rarement on aura vu un réalisateur filmer aussi bien la nature. Les thèmes composés par Enio Morricone sont dans l’ensemble réussis, concordant bien avec les images, et sachant se faire oublier lorsque cela est nécessaire. Ouvrant et fermant le film, le thème du "Carnaval des Animaux" de Camille Saint-Saëns est exceptionnel. Des compositions à la fois douces et puissantes, magnifiques tout comme les grandes étendues cultivées filmées par Malick.
Deuxième film de Terrence Malick, Days of Heaven met en scène, au sein d'une ferme au Texas, un triangle amoureux à mourir d'ennui. Une fois les bases du récit posées, l'intrigue avance à vitesse d'escargot, il ne se passe quasi rien, et le peu à se mettre sous la dent est franchement peu engageant. Le scénario ne prend pas le temps de développer les personnages qui apparaissent du coup comme superficiels, froids voire glauques, la structure narrative est mauvaise, les scènes s'enchainent sans réelle cohérence du fait d'un montage médiocre à base de coupes brutales (entre autres sur des paysages sans grand intérêt) ou d’ellipses quelque peu déroutantes (difficile de situer les évènements sur une ligne temporelle), La voix-off quant à elle plombe un peu plus cette production sans âme et sans passion qu'on se fera une joie d'oublier.
Après" La Balade Sauvage", Terrence Malick réalise l'une des plus grandes oeuvres de l 'Histoire du cinéma "Les Moissons Du Ciel"... Une ODE à la PASSION et à la BEAUTE visuelle... Terrence Malick propose une vision cinématographique très particulière, en réalisant des plans simples mais originaux ,le réalisateur obtient des couleurs orangées et n’utilise jamais de filtres ni lumières artificielles, créant ainsi des contre-jours sur les personnages absolument magnifiques. Le cinéaste réalise son oeuvre en cinémascope et utilise à merveille toute la grandeur de ce procédé avec de larges panoramas sur une nature à perte de vue, une profondeur de champ qui permet parfaitement le découpage afin de mieux diviser l’image en équilibre avec les personnages, la nature et le ciel, pour finalement les opposer.. La mise en scène est d’un lyrisme contemplatif et le style pictural reste incroyable .. Ici tout oppose la nature à l 'homme et l 'homme à la nature .. Le cinéaste parvient à effacer ses comédiens (Richard Gere ne transcende jamais le récit ,il est placé en filigrane de manière constante ...)Seule la nature est omniprésente .. les protagonistes sont utilisés simplement afin de permettre un fil rouge véhiculant les images ..Un véritable tour de force ... Terrence Malick prouve une nouvelle fois sa maîtrise parfaite de la caméra et efficacité harmonieuse . La sublime bande originale signée Ennio Morricone scelle définitivement la grande réputation de l 'oeuvre ..