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    Les Moissons du ciel
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    Philcroc
    Philcroc

    54 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Un chef d'œuvre cinématographique tout simplement pour la beauté exceptionnelle de la photographie avec ces plans superbes et la bande son d'Ennio Moricone. Un film singulièrement visuel qui gardera une place à part au Panthéon du 7 ème art.
    William Dardeau
    William Dardeau

    31 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    Le deuxième film de Terence Mallick demeure, à mon humble avis ,son meilleur. Cette ode à la nature admirablement filmée est aussi un film social d'une grande finesse; mais il s'agit aussi d'un film d'amour, l'un des plus beaux de l'histoire du cinéma ; avec des ellipses saisissantes Mallick dépeint l'Amérique des grand propriétaires terriens du début du siècle pour qui tout est permis. Tout est d'une rare subtilité dans cette oeuvre grandiose. Brooke Adams, Richard Gere er Sam Sheppard sont bouleversants A voir impérativement dans une salle de cinéma.
    liamsi
    liamsi

    18 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Le film a pris un sacré coup de vieux, que ce soit au niveau du montage, des dialogues, de la réalisation, du jeu d'acteurs etc. Il ne reste rien à part le scénario pour le visionner si on aime les romances à l'ancienne, sinon passez votre chemin.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2018
    Il est intéressant d’observer, quand on a découvert Terrence Malick avec ‘The tree of life’ et qu’on entame une démarche rétrospective pour découvrir sa filmographie antérieure que toutes les composantes de son art figuraient déjà dans ‘Les moissons du ciel’, même si ce dernier s’avère nettement moins expérimental que les films qu’il tourne depuis 2012. Le scénario témoigne même d’une certaine banalité : au début du 20ème siècle, Bill et Abby quittent la ville pour tenter leur chance au Texas en tant que saisonniers et se font passer pour frère et soeur, histoire de simplifier les choses. Bill persuade Abby de céder aux avances de leur employeur, amoureux d’elle mais atteint d’une maladie incurable, dans ce qui ressemble à un plan bien huilé...jusqu’à ce que, de part et d’autre, les sentiments s’en mêlent. Si le mélodrame est de facture classique, la manière de le mettre en scène l’est beaucoup moins, et témoigne de la forte personnalité de Terrence Malick, qui transforme chacun de ses films en objet d’art à part entière, quand bien même on peut estimer que certains d’entre eux sont d’un ennui insondable (‘To the wonder’ valait tous les sédatifs disponibles au marché noir). Le réalisateur ne s’est d’ailleurs jamais privé de capitaliser sur l’admiration suscitée par son travail auprès des critiques, en nimbant sa carrière d’un voile de mystère, en n’accordant des entretiens qu’au compte-goutte et ne s’étendant jamais sur sa méthode de travail, ses sources d’inspiration ou ses objectifs. D’ailleurs, très mécontent de l’accueil public tiède réservé aux ‘Moissons du ciel’ malgré les nombreux prix récoltés et l’enthousiasme de la critique, Malick disparut de la circulation pendant 20 ans jusqu’à son retour avec ‘La ligne rouge’ en 1999. Pour en revenir à ce qui a caractérisé de toute éternité la vision artistique de cette forte tête, on retrouve, dans le désordre, cette manière inimitable de filmer les êtres évoluant vers un objectif inconnu, en une succession rapide d’angles différents ; l’incontournable voix-off, plus explicite cette fois puisqu’il s’agit de celle de la petite soeur d’Abby qui décrit les tourments des adultes avec ses mots d’enfants ; et un panthéisme plus ou moins conscient qui le pousse à perpétuellement rechercher une logique d’interdépendance entre l’homme, en ce compris ce qu’il construit pour dominer son environnement, et la nature dans les plus infimes représentants de sa diversité. Pas plus qu’il ne se décide à traiter l’intime autrement qu’à travers de vastes scènes d’ensemble - il n’aime pas les plans rapprochés, ne sait pas quoi en faire - , Malick ne parvient pas à choisir entre sa vision mystique d’une nature où Dieu semble présent dans chaque brin d’herbe et son approche rigoureuse, quasi documentaire, des techniques agricoles et de la collectivité humaine. Surtout, on perçoit, un peu confusément parce que cela ne fait pas nécessairement partie du bagage culturel européen, que Malick se rattache à une tradition artistique intensément américaine, où voisinent les poèmes de Walt Whitman et les visions picturales d’Edward Hopper. ‘Les moissons du ciel’, au-delà de l’intérêt qu’il peut susciter pour son scénario ou ce qui gravite autour (et soyons sérieux, ce n’est pas le chef d’oeuvre du siècle à ce niveau), est un ‘beau’ film, un film somptueux même. Alors que d’ordinaire, on peut tabler sur une, dans le meilleur des cas deux ou trois scènes à même de vous laisser dans un état de stupeur émerveillée face à tant de ravissement esthétique ‘Les moissons du ciel’ s’adonne à un véritable tir de barrage et j’ai rapidement perdu le compte des moments où j’ai risqué un syndrome de Stendhal par écran interposé. Soucieux de coller à un contexte historique où la technologie n’en était qu’à ses balbutiements, Malick a choisi de tourner entièrement en lumière naturelle, et plus précisément à ‘l’heure bleue’, ce bref moment où le soleil a disparu derrière l’horizon et où ses ultimes rougeoiements colorent la terre d’un ocre qui contraste avec le bleu intense du crépuscule. Extase visuelle, lyrisme déchirant, synthèse exhaustive des talents d’un des derniers cinéastes du ‘Nouvel Hollywood’ encore actifs aujourd’hui pour un film qui, au final, ne m’a pas particulièrement intéressé pour ce qu’il avait à raconter : si je n’en suis tout de même pas à le considérer comme l’un des plus grands films américains de l’histoire (statut privilégié qu’il possède et dont, dans un certain sens, je peux accepter la logique), ‘Les moissons du ciel’ me semble néanmoins être un chef d’oeuvre plastique que toute personne devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Toujours dans le cadre du « Festival play it again », j’ai revu avec un grand plaisir « Les moissons du ciel » de Terrence Malick sorti en 1979 et dont le titre original «Days of Heaven» me parait plus adapté. En effet on connait l’attrait de Terrence Malick pour la philosophie/métaphysique et ce film peut être vu sous un angle métaphorique : après être sorti de l’enfer (l’aciérie de Chicago où travaille Richard Gere), le couple à la recherche d’une vie meilleure dans l’Amérique des années 1915, va presque trouver un « paradis » dans les grandes plaines du Texas où foisonnent des animaux avant – du fait du péché commis par ce couple cupide –et après une invasion des champs de blé par les criquets (cf. les dix plaies de l'Égypte) de retomber dans le feu et la mort. Et dans une espèce de fatalité familiale, la petite fille du couple qui est la narratrice de l’histoire, suivra hélas le même chemin que sa mère (« Cette petite fille ne savait pas »).
    Le grand intérêt du deuxième film de Terrence Malick, le fameux auteur de « La ligne rouge » sorti 20 ans plus tard (car cet auteur « travaille » lentement : 2 ans pour le montage de ce film tourné en 3 mois !), réside dans son esthétisme lié au talent de Néstor Almendros. Ce grand chef opérateur qui a coopéré longtemps en France avec François Truffaut et Éric Rohmer, était espagnol mais pour fuir le franquisme il s’était réfugié à Cuba et de ce fait – pour la petite histoire - Terrence Malick a donc du tourner son film produit par la Paramount au Canada … avec de façon inopinée quelques jours de neige qui peuvent paraitre « paradoxaux » pour des scènes se déroulant au Texas pendant les moissons ! Le génie de Néstor Almendros fait que la couleur de ce film est très singulière avec une palette de jaunes, d’orangés, d’ocres … liée à son talent et au fait que ce film a été souvent tourné en fin d’après-midi. Les images sont ainsi superbes d’où l’obtention de l’Oscar de la meilleure photographie en 1979.
    Une histoire qui par certains côtés évoquent « Les raisins de la colère » (John Steinbeck - 1940) est celle assez simple d’un étrange ménage à trois … mais qui par la photo et – ne l’oublions pas – la musique de Ennio Morricone – donne pour finir un film superbe qui a obtenu le prix du meilleur réalisateur à Cannes. Seul petit bémol, l’introduction et la bande annonce comportant Aquarium du carnaval des animaux de Camille Saint Saëns qui – devenu plus tardivement le symbole du festival de Cannes – perturbe un peu l'oreille !
    Jérémie
    Jérémie

    142 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2017
    Totalement surestimée. Je m'attendais à être scotché au vu des notes et critiques.
    Ok, les images de cette Amérique sont magnifiques. Ok la bande son est top. Ok la voix off donne de l'intensité au film et ces monologues sont d'une profonde vérité.
    Mais à côté de tout cela, le film n'est qu'une simple histoire d'amour, placée dans un milieu et contexte compliqué.
    Je ne vois pas de moral ni de message qui aurait pu m'insuffler autre chose qu'une petite romance...
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    De très belles images de la nature et une très bonne musique la dureté du monde capitaliste le dieu argent qui corrompt les sentiments et des acteurs touchants . Mais on s ennuie un peu et tout est terriblement prévisible et il M est toujours pénible d entendre les américains dire à tout bout de champ I am sorry......
    Le Loubar
    Le Loubar

    41 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Poétique, dramatique mais ennuyeux. L'intrigue des "moissons du ciel" parle d'une histoire d'amour interdite qui est, certes, touchante mais manque de souffle dramatique. Les personnages ne sont pas assez bien caractérisés, ça traîne en longueur, ... J'ai eu énormément de mal à rentrer dedans. Heureusement, le talent de Terrence Malick nous offre (comme à son habitude) une image absolument impeccable (un oscar de la meilleure photographie a d'ailleurs été remporté), des décors somptueux formés par une nature douce et belle, le tout sublimé par la musique d'Ennio Morricone. Certaines images sont très fortes (le plan de la mort de Bill dans la rivière, où l'attaque du champ par les criquets, véritable reprise de ses droits par la nature sur les hommes). Rien à dire sur la forme, mais sur le fond je n'ai pas vraiment accroché. Cela passera peut-être mieux lors d'un deuxième visionnage..
    Gautier J.
    Gautier J.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2018
    Peut-être les plus belles images que le cinéma ait portées à l'écran. On trouve une force et une sérénité extraordinaire dans ces champs de blés à perte de vue sous en soleil qui n'en finit pas de se coucher. Sans être à la hauteur de la photographie, le scénario tient la route.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Les Moissons du ciel est un bon film qui comporte de très belles images, très soigné et des acteurs en particulier et j'admire beaucoup Richard Gere. Du romantisme, de l'humanisme et une atmosphère de jalousie règne entre les personnages.
    Mais c'est surtout un film poétique avec notamment cette vois-off et ces dialogues mais aussi de contempler ces beaux paysages qui rend le film vivant.
    La scène finale est sublime et ces musique apporte une force supplémentaire et importante à ce drame consolidant le tout
    Très beau film pour l'une des première belle oeuvre de Terrence Malick
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    Je ne comprends pas que Les Moissons du Ciel soit considéré comme un bon film alors que son histoire a un fondement clair et un seul : les pauvres sont méchants car ils ne peuvent pas agir autrement.
    A l'inverse les riches -beaux et tourmentés comme Mr Shepard- ont le pouvoir d'être bons, eux et eux seuls.
    Qu'on aime ou qu'on n'aime pas la façon de filmer grandiloquente de ce sous-David-Lean, qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas les mimiques ridicules de Richard Geere et de Mlle Brooke Adams, qu'on élève au pinacle ou non la lumière (ou plutôt l'absence de lumière) du soporifique Almendros, qu'on n'apprécie ou non la bande son sirupeuse, qu'on aime ou pas les grands espaces de l'Alberta, la question reste la même : comment tous les critiques ont-ils refusé de voir qu'il s'agit exactement d'un film qui défend une idéologie réactionnaire.
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    29 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Les Moissons du ciel réalisé par Terence Malick en 1978.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • Le bon début
    • Le visuel du film

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • Le manque de dialogues
    • Les péripéties inexistantes
    • La fin pathétique

    *Conclusion →
    Je suis neutre, c'est dommage je m'attendais à bien mieux. 5/10.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2019
    Le mariage entre la magnifique photographie de Néstor Almendros et la mise en scène de Terrence Malik font de son second long-métrage une œuvre fondamentalement picturale et teintée d’une certaine poésie à laquelle viennent s’additionner les sublimes mesures du "Carnaval des Animaux" de Camille Saint-Saëns et la suave partition d’Ennio Morricone. Dommage que ces vertueuses propriétés n’ont pas déteint sur le scénario. L’histoire traîne en longueur et, à l’exception du rôle tenu par Richard Gere, les autres personnages manquent d’épaisseur.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    129 abonnés 2 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2017
    LES INSURGES. Vivre c'est lutter. Entre le ciel et la terre, la moisson des amours, la récolte du bonheur? On achève bien les chevaux. Du cinéma calme et posé, mise en scène et beauté. Brassons à pleines mains le cinéma de Malick. La porte du paradis sur une musique d'Ennio Morricone.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Qu'est ce que c'est beau. J'ai vu pas mal de films, rares sont ceux qui ont une qualité esthétique aussi grande que ce film de Terrence Malick. Les moissons du ciel c'est un délice de photographie et de mise en scène. Si j'ai parfois reproché à son réalisateur de faire du remplissage dans d'autres films ce que j'ai adoré ici c'est sa justesse, sa volonté de ne pas en faire trop mais d'avoir à chaque instant l'image juste pour illustrer son propos. Et pourtant tout foisonne à l'image et cela m'a littéralement happé dans cette romance pourtant classique et vers laquelle je n'aurais pas été attiré s'il n'y avait une telle grandeur à l'écran . Une magnificence qui paradoxalement n'en fait jamais trop, avec en plus une économie de mots qui n'alourdie pas le film (si ce n'est la voix off qui m'a déplue). Les acteurs aussi sont très justes même si personnellement je trouve Richard Gere trop propre sur lui avec sa belle gueule qui ne fait pas trop ouvrier laborieux de la sidérurgie puis des champs. Mise à part ces quelques réserves je ne saurais trop conseiller de voir ou de revoir cette leçon de cinéma et de spectacle naturaliste.
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