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Je n'ai pas vraiment adhéré à ce deuxième film de Malick, tout celà manque de rythme et d'une vraie histoire (un trio amoureux ça ne suffit pas..), et la voix off.. je trouve l'utilisation un peu abusive.. Mais il y a une superbe musique de Morricone, la mise en scène magnifique, la photographie qui sublime l'image.. J'aurais aimé pouvoir aimer ce film.
Un film d’une puissance rare (comme la majorité des réalisations de Terrence Malick) servi par la puissance musicale d’Ennio Morricone en grande forme (comme souvent). Days of Heaven est un incroyable exercice de style, avec des images éblouissantes et une photographie qui ne laisse pas insensible. Richard Gere est incorrigible tandis que la beauté de Brooke Adams nous fait voyager. Il n’est pas nécessaire de raconter l’histoire (d’amour bien sûr, mais pas que) qui se suffit à elle-même. La fin tragique (comme souvent chez Malick) semble vouloir nous dire de profiter de la vie…
Je crois que Malick reste l'un des rares cineastes capable de sublimer autant les rapports que l'homme entretient avec la nature ,ici cette derniere ne sert pas seulement de splendide decor a un drame passionnel mais constitue un personnage omnipresent que le photographe Néstor Almendros (oscar merité) a su rendre vivant (on a parfois l'impression d'etre au zoo mais je chipote).Le trio d'acteurs peu connus a l'epoque fonctionne parfaitement avec d'un coté la beauté troublante de la jeune Adams et de l'autre l'amitié puis le "duel" des 2 hommes sans oublié la petite fille dont la voix off rythme l'histoire qui s'affaiblie quelque peu apres l'invasion des sautrelles et la mort du fermier.La musique grandiose de Morricone et de Saint Saens donne a certains plans des airs de tableaux temoins d'une periode ,les années 30 ,au contexte economique difficile qui rappelle le film de Ford : Les Raisins de la Colere.Autour d'un scenario simple ,Malick realise un magnifique ode a dame nature.
🎬 RENGER 📼
Second long-métrage pour Terrence Malick qui confirme son statut de cinéaste méticuleux, minutieux et surtout, très doué ! Avec Les Moissons du ciel (1979), il nous replonge vers les années 1915, en plein Texas. Il est question de quête, d'avenir et d'amour. Incroyable mise en abîme de la part du cinéaste qui met la nature au premier plan, quitte à voler la vedette aux acteurs. Les champs de blés, le vent, les saisons, les ruisseaux et les criquets sont au centre du récit, entre coupé par ce triangle amoureux dévastateur, entre un ouvrier, sa petite amie et un riche fermier. Véritable expérience sensorielle et visuelle, les séquences tournées à la lumière naturelle sont de toute beauté. L'atmosphère pesante et étouffante s'accentue au fil du récit. Niveau distribution, Richard Gere, bien avant qu'il ne devienne un sex symbol avec Pretty Woman (1990) campe à la perfection son personnage aux côtés de Sam Shepard et de la radieuse Brooke Adams. Du haut de ses (seulement) 90 minutes, l'oeuvre de Terrence Malick électrise et enivre le spectateur, grâce à sa qualité esthétique indéniable (Prix du Meilleur Réalisateur à Cannes) et une B.O inoubliable, composée par Ennio Morricone et reprenant le célèbre Carnaval des animaux, composée par Camille Saint-Saëns.
Un magnifique drame, d'une beauté plastique à vous couper le souffle. Terrence Malick filme la nature comme personne, et nous offre des images sublimes, en arrivant par moments à toucher la perfection, comme cette fameuse scène où les insectes envahissent le champ. Days of Heaven est un film où l'émotion passe par la mise en scène, à la fois poétique et lyrique, accompagnée de quelques chefs-d'oeuvre de Morricone.
Une oeuvre méditative à la fois étrange et réaliste. Si Sam Shepard a dû mal à exprimer la violence contenue de son personnage et que Richard Gere peut être paraître fade, encore loin de ses rôles de séducteurs charismatiques, Brooke Adams elle est remarquable. Mais il ne faut s'y tromper celle qui tient le premier rôle dans ce film, c'est la nature. Personne mieux que Terrence Malick n'a su l'a filmer et décrire ses relations complexes avec l'homme aussi bien . La composition des plans, magnifiée par la sublime photographie de Nestor Almendros, sont tout simplement digne des plus grands peintres américains de l'époque et se révèlent être des images inoubliables. La musique nostalgique d'Ennio Morricone ainsi que son merveilleux leitmotiv «Aquarium» de Camille Saint-Saëns achèvent de rendre l'ensemble envoûtant. Un chef d'oeuvre.
Du bon et du moins bon dans cette œuvre de Terrence Malick. L'image est très belle, les paysages bien filmés. Mais la façon dont Malick raconte l'histoire est déroutante. A trop vouloir éviter les techniques classiques de progression de l'intrigue, à trop vouloir développer la narration de façon elliptique, il a réussi à rendre ce film presque ennuyeux. L'absence de véritable confrontation ou d'explication entre les acteurs ne permet pas de rendre ceux-ci réels ou même attachants. Richard Gere et Brooke Adams jouent plutôt bien, mais leur présence n'est qu'évanescente, presque transparente. Pas de matière à laquelle le spectateur que je suis n'a pu réellement s'accrocher. La voix-off de la fillette s'est vite révélée pénible et n'apporte absolument rien à l'histoire. Résultat final très mitigé, pour moi.
De belles images de champs de blé certes... mais effectivement des acteurs totalement sous-employés, dans la peau de personnages auxquels on ne s'attache même pas tant ils n'ont pas vraiment de consistance. Alors, oui, on a un beau documentaire sur la vie des journaliers au début du siècle aux USA... Et cette voix off insuppportable qui débite avec une voix de petite fille des élucubrations sans intérêt...Le moins bon des Malick que j'aie vu à ce jour, décevant.
Toute la "magie" de Terrence Malick opère dans ce film. Des plans d'une beauté inouïe, des séquences oniriques (encore accentuer par les fondus enchaînés). Chaque images est une petite merveille, il filme les paysages et les foule de gens comme personne. L'histoire elle est empreint de tragédie, les personnages sont émouvants (Sam Shepard est excellent). Bref, une oeuvre inoubliable.
Que dire de ce film? Terrence Malick a ce génie d'emporter le spectateur dans un univers, un endroit intemporel majestueux et si beau. Malick à compris toute l'essence du cinéma, l'image doit parler au spectateur et elle seul doit apporter l'émotion nécessaire à toute contemplation que l'on qualifie par la suite de chef d'oeuvre. Oui, Malick a ce talent de transformer une histoire en conte, en poésie. Les moissons du ciel (Days of heaven) est véritablement 1h30 au paradis du cinéma et à sa magie la plus pure. La plus belle.
Un chef d'œuvre atemporelle. On se laisse emporter par terrence Mallick qui assouvit son film au rythme des éléments. Ennio Morricone nous régale sur des variantes du célèbre 'Carnaval des animaux' de Camille Saint Saens qui ouvre le film.
De belles images comme d'habitude chez Mallick mais un manque de fluidité dans la mise en scène, trop de coupures qui cassent le rythme. La dernière demi-heure est très bonne par contre.Film hommage à un peintre qui est moins réussi que Rêves de Kurosawa.Je suis frustré, il est vrai, de n'avoir pu le voir en VO, les sous-titres du DVD ne fonctionnaient pas.
2ème long métrage de Terrence Malick qui confirmait ici, après "La ballade sauvage", son talent à filmer les paysages américains. D'une grande beauté formelle (quelle travail sur la prise de vue), l'histoire d'amour contrariée entre les 2 protagonistes qui pourrait nous laisser indifférent sr le papier nous touche ici profondément. La beauté physique du jeune Richard Gere est en osmose avec le travail soigné du metteur en scène. Sam Shepard est excellent en mari trompé. Seule Brooke Adams semble un peu en retrait dans cette belle et profonde aventure.
Une oeuvre singulière métaphorique, poétique où le génie de Terrence Malick fascine toujours autant où cet admirable conteur relate une histoire d'amour aux milieux de champs de blés aux images sombres et nocturnes perdus à l'horizon sous la somptueuse musique d'Ennio Morricone... Véritablement fascinant et captivant, Les moissons du ciel se classe dignement dans les plus grands chefs-d'oeuvres cinématographiques de tous les temps...
gimliamideselfes
Très beau, même si ça reste pour moi le moins bon des Malick sorti à ce jour, mais encore ça reste relatif vu les chef d'oeuvres qu'il a pu faire. Vraiment passionnant cette histoire est riche, sombre… la réalisation est parfaire, certains plans sont vraiment très beau dans les champs de blé, Malick est un génie.
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