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    Les Moissons du ciel
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    4,0
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    277 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juin 2010
    Les moissons du ciel est, à mon sens, ce que l'on peut appeler un film réussi. La trame y est originale, les acteurs relativement doués ( voir Richard Gere aussi jeune m'a fait un drôle d'effet), l'esthétique est très belle et s'illustre notamment par un cadrage presque pictural, des plans majestueux avec une précision presque à l'égale de certaines photographies macro. L'histoire amoureuse est filmée avec une grande pudeur, la caméra alternant entre la vision du mari et celle de Bill nous laissant ainsi dans la perplexité la plus totale, et tant mieux, c'est un gage d'objectivité. Je mettrais néanmoins une réserve sur le choix de la bande-son (que vient faire Saint-Saëns ici ? ) et sur la voix off enfantine qui ne s'accordait pas du tout à la gravité de la situation. Mais en dépit de ces défauts, Les moissons du ciel est un film réellement beau esthétiquement et sentimentalement (bien que parfois on frôle la caricature).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Excellent film. Images magnifiques, très poétiques, sans jamais être ennuyeux.
    hubertselby
    hubertselby

    68 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2010
    C'est simplement un chef-d'œuvre ! Vive Terence Malik
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juin 2010
    Très beau film, dont on peut d'ailleurs faire des lectures contradictoires. Un premier niveau est celui de la critique sociale. La barrière des classes est bien présente dans cette amérique du matin du monde, et qui la franchit - transgression concevable dans le contexte du fim ? du moins Malick arrive t-il à nous le faire croire - est inexorablement renvoyé à sa condition. Mais de nombreux indices renvoient à un autre discours. La symphonie de l'homme et de la nature, le sentiment du divin (scènes de recueillement collectif qui évoquent l'angelus de Millet), tout évoque un matin du monde (le jardin d'Eden) où chacun est à sa place malgré la dureté que masque cette harmonie. Le propriétaire, riche au milieu de nulle part, les prolos
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juin 2010
    Très belle images, du temps pour les regarder. La mome est epoustouflante et Sam Shepard magnifique.
    Cette maison au mileu de nule part isole l histoire et ses personnages hors du temps. On les regarde comme on observe la faune et la flore, en observateur à l'aguet du moindre détail.
    C'est contemplatif mais super prenant, même si ça date.
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2010
    Deuxième long métrage de Terrence Malick, Les Moissons du Ciel est une splendeur visuelle tour à tour émouvante et figée, impressionnante et ennuyante, incarnée et désincarnée. Si l'on s'en tient à sa forme seule le film est une réussite totale : images figuratives proches de la perfection avec mise en relief à l'appui, reconstitution monumentale d'une époque révolue, lumière crépusculaire de Nestor Almendros et musique flamboyante d'Ennio Morricone... Mais le contenu s'avère bien banal et fort peu inspiré, Terrence Malick tentant de concilier son talent de plasticien et son sens du romanesque au service d'une intrigue particulièrement inintéressante. Richard Gere, Brooke Adams et Sam Shepard forment un trio tout à fait fascinant de prime abord, leur personnage respectif manquant cruellement de profondeur au final... Les Moissons du Ciel reste un classique incontournable - qu'il faut donc avoir vu - à découvrir de préférence sur grand écran pour en apprécier la beauté visuelle et sonore.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Grâce aux splendides images, parmi les plus belles visions que le cinéma ait pu donner des plaines de l'ouest, offertes par Néstor Almendros et la musique composée par Ennio Morricone (et en particulier la reprise du Carnaval des animaux dans le générique d’ouverture) ont pleinement participé à rendre le second film de Terrence Mallick mémorable. Mais cette fresque poétique est surtout le terreau du style artistique qui marquera toute l’œuvre du réalisateur, tant dans son image conservatrice et mélancolique de l’Amérique profonde et dans sa narration basée sur une voix-off et une succession d’ellipses. Ce mélodrame romantico-bucolique est si visuellement abouti que l’on en vient à décrocher de son histoire d’amour impossible que les acteurs, à commencer par Richard Gere qui trouve là son premier grand rôle au cinéma, ne parviennent pas à exprimer au mieux les émotions de leurs personnages qui sont pourtant au centre de cette œuvre picturale bien trop surestimée.
    Édouard G
    Édouard G

    22 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2010
    Rien à dire, ça vaut un bon Cameron avec Di Caprio. Et puis voir Gere avec 30 ans de moins !
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2010
    Terrence Malick magnifie la nature de l'amérique rurale des années 20 et y joue une tragédie humaine ou envie et jalousie détruiront, aussi surement qu'une invasion de crickets dans un champs de blé, les instants de bonheurs de jeunes héros attachés à améliorer leurs conditions. Les personnages s'y débattent tels des pantins sans logique dans des décors somptueux. Si on peut avoir quelques réserves sur le traitements que fait Malick de ses personnages ou la magnifique Brooke Adam devient la prisonière de la rivalité de richard Gere et Sam Shepard, sa réalisation, son sens du cadrage, le montage abstrait et la beauté de la photographie laisse pantois. Jamais les champs de blé n'avaient été filmé de la sorte .Quand on ajoute à cela la magnifique musique d'Ennio Morricone, on tient la un poème philosophique et douleureux sur la nature humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2010
    Un film c'est l'alliance entre l'image , la musique , la mise en scène , la lumière ... Malick signe ici un film a la limite de la perfection. Un travail de chef opérateur impressionnant , des plans sublimes ... qui ont cependant dut être très difficile à tourner ( la scène où tous le champ brule ... ). On retrouve bien ici le perfectionnisme à la Kubrick de Malick ( le plan où on voit une herbe sortir de la terre qui n'est pas sans rappeler le dernier plan de la ligne rouge, le film qu'il tournera 20 ans plus tard). On retrouve également dans son film le principe de "narration décentré " ( la voix-off ne décrit pas forcement ce qui ce passe à l'écran ) ici à travers le regard 'une jeune fille . d'où peut être ce point de vue naïf mais émerveillé sur la nature et sur l'humain. Malick filme avec une telle poésie qu'il nous émeut à chaque plan.
    Sans compter la musique d'Ennio Morricone ( musique officiel du festival de cannes ) qui dés le début ( avec ce magnifique générique en noir et blanc) nous transporte littéralement.
    Car la force du film de Malick n'est elle pas ici avant tout de nous donner l'impression d'être dans les grandes plaines américaines du début du siècle ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2010
    Belle performance que ce "Days of Heaven". En effet, avec un scénario plutot basique, l'oeuvre s'élève malgré tout très haut. Surement grace à une mise en scène (récompensé à Cannes en 1979) d'une beauté rare. Car la forme est encore une fois chez Malik au sommet, bénéficaint d'une magnifique photographie de l'Amérique rurale des année 1910' ,signé Nestor Almendros . Véritable force du film, Malik semble constamment réussir à saisir l'essence meme de la vie. Parvenant avec puissance à lier nature et passion (amoureuse) notamment en établissent un lien presque charnel entre nature sauvage et nature humaine. La nature dans un premier temps paradis par la beauté de l'immensité presque mystique des champs de blé ,les moments de fraternités des journaliers, la complicité amoureuse. Puis enfer, par le déchainement de la passion des hommes dont le dénouement tragique est annoncé par une apocalyptique invasion de crickets. L'ensemble se veut poétique, comme à l'habitude narré par une voix off presque conscience des personnages. Enfin Ennio Moriccone compose une partition sublime, et confirme l'attachement de Malik de s'entourer des meilleurs. Au final, une oeuvre poétiquement acomplie. Serait-ce la définition d'un chef d'oeuvre ?
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2010
    fournaises - économie de parole - il y a le Ciel, immense, lumineux - en bas, la Terre est déjà dans l'obscurité - les hommes et les femmes travaillent dur soir et matin, épis de blé, paysages ouverts, silhouettes, ombres, visages, rougeoiements - Bill et Abby s'éloignent, pieds dans l'eau, crinière des chevaux, les autres à distance, Terence Malick passe entre eux, circule, présence - entre Abby et le fermier à un autre moment - le vent fait tourner les éoliennes - cirque tombé des airs - frottement strident des élytres des criquets, embrassement, flammes - en descendant la rivière, de loin, on distingue la vie des hommes qui vaquent chacun tout le long de la rive - couteau, chasse à l'homme dans les herbes hautes. Usage non conventionnel, déroutant et intégral des codes et langage cinématographiques usuels, des dialogues, de l'utilisation des acteurs, critères habituels inopérants - narration autre, bien plus subtile, presque abstraite parfois. Il ne dit pas. Expérience antéprédicative portée autrement à l'expression de son propre sens. Ce dont on ne saurait parler, il faut faire là dessus silence. Malick est un taiseux Wittgensteinien. Il chemine à même l'énigme de la forme du monde, ineffable, immémoriale
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2010
    Un chef d'oeuvre ! Avec le plaisir toujours renouvelé de voir et revoir ce film.
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    12 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2010
    Qualité photo formidable, quelques scènes très réussies mais hélas Richard Gere jeune jouait déjà très mal.
    A voir pour les images et la dernière demi-heure
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2010
    un film magnifique et surprenant, autant dans sa forme que dans sa narration
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