Mon compte
    Les Moissons du ciel
    Note moyenne
    4,0
    4605 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Moissons du ciel ?

    277 critiques spectateurs

    5
    77 critiques
    4
    86 critiques
    3
    61 critiques
    2
    37 critiques
    1
    10 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 mai 2011
    Le point fort du film est son environnement (beauté des paysages). En revanche, j'ai trouvé que le traitement du scénario avait un peu de mal à lui donner de l'intérêt, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 mai 2011
    De la qualité, certes, mais la note "Presse" est tellement exagérée (5/5). Un tantinet décevant. Ce film, dont on attend un impact philosophique ou même une banale leçon de vie, ne transmet finalement qu'un éclair d'émotion. On attend pendant 1h30 qu'un imprévu nous assomme, qu'un évènement nous énerve...en vain. Un film pas mauvais, mais qui se devine trop facilement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mai 2011
    Belle images, belle histoire, par contre la musique je n'aime pas
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 294 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2011
    Très beau film ! L'esthétique est parfaite, ainsi que la réalisation et la photographie. Gros coup de cœur pour les personnages qui sont très attachants, malgré une histoire un peu simple mais remarquablement servie par des dialogues efficaces.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 mai 2011
    Quand j'ai vu que les critiques étaient unanimes pour dire que c'est un grand film, alors cela m'a poussé à le voir. Mais quelle catastrophe : ce film n'a rien : pas d'histoire, pas d'intrigue, pas de rythme ni de bouleversements, pas de sentiments de la part des acteurs, pas de musique. C'est plat et fade. Quelle déception !
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2011
    C'est mon Malick préféré, et un de mes film préféré. Un vrai bijoux cinématografique!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Un grand film, porté par son réalisateur, le mythique Terrence Malik. On y retrouve notamment un Richard Gere au meilleur de sa forme. Tout y est grandiloquent, maîtrisé, appliqué... La photographie est superbe, elle est d'ailleurs à mes yeux le point fort du film avec notamment ce ton très bleu violacé, léger dû à l'heure bleue qui magnifie l'atmosphère et qui transforme ce petit coin sauvage en paradis perdu. Un scénario cohérent et cruel qui brosse sans complaisance la fresque sociale du début du siècle aux Etats-Unis. A ne manquer sous aucun prétexte.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2011
    Au début du 20e siècle, Bill sa copine et sa soeur vivent dans la plus grande misère. Ils n'ont pas de chez-eux et vont là ou il y a du travail.

    C'est alors qu'ils s'en vont au Texas pour faire les moissons.

    Le travail est difficile, Bill pousse sa copine dans les bras du riche fermier qui les emploient afin de profiter de sa qualité de vie, mais dans son plan il n'avait pas prévu qu'elle tombe amoureuse de lui.

    Le second film du plus grand cinéaste Américain de tous les temps, il y apporte une vision, une mise en scène, une narration libre de toute convention et qui se rapproche de ses derniers chefs-d'oeuvres bref de l'expérimentale lyrique et sensorielle.

    Prix de la mise en scène à Cannes, comment ne pas être éblouie par la beauté envoutante de ce film qui ramène l'homme à l'état primitif et ses magnifiques plans panoramiques sur d'immenses champs de blés.

    Maîtrise parfaite, Malick fait les films qu'il veut comme il veut.

    Il s'est donné beaucoup de mal pour n'avoir que des couleurs naturels qui sont sublimes.

    Une caméra toujours en mouvement, qui prend le temps de filmé des choses simples et belles.

    Une photographie sublime marquer par la scène incroyable des sauterelles qui envahissent les champs de blé.

    Une musique magnifique signé Morricone et que dire de la musique du générique qui est absolument magnifique et culte. .
    Des actrices aux visages cassées, belles et touchantes.
    Les moissons du ciel est un chef-d'oeuvre absolu, une quète desespéré du paradis perdu et de l'innocence déchue.

    une beauté romantique incandescante comme le dit le Directeur de la photographie.

    On peut retrouver tellement de significations qui évoquent de grands livres ou de grandes théories, tellement de culture dans ce film qu'il est impossible de se lasser de le revoir.

    J'ai beaucoup aimé la théorie de l'enfant sur la nature humaine illustrer par des clowns.

    Les hommes aiment se tapé dessus, un grand tape sur un petit et tout le monde est s'en amusent.

    Les hommes s'amusent et profite du malheur des autres.
    Les moissons du ciel est un grand poème cruelle, mais beau.
    A chaque fois que je regarde un de ses films je reste complètement envoûter même hanté pendants des jours des semaines ou des mois c'est bien la preuve qu'il est un génie à part.


    Il nous montre des choses simples, mais tellements belles, son cinéma nous réapprend à apprécier ces choses comme la vue d'un champ de blé, le ciel, la caresse du vent, une rivière bref la vie.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2011
    Pour l'instant le meilleur Malick, selon moi...
    Ce film est parfait : La photographie, le scénario, la musique (Superbe utilisation de "l'Aquarium du Carnaval des animaux" au passage). Les acteurs sont tous formidables. Ça vaut la peine d'attendre trois semaines pour obtenir un ciel parfait, car, oui, dans ce film, le ciel est juste sublime !
    Bref, un film qui place Terrence Malick parmi les plus grands réalisateurs de ce monde.
    DenbroughX
    DenbroughX

    56 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Un générique tout simplement exceptionnel, doté d'une musique sublime, curieuse et unique. Malick place dans ses films une grande imortance pour ce qui est des décors et de la photographie, hors du commun. Ainsi, tournée dans de splendides décors ruraux, Les moissons du ciel est un spectacle d'une rare beautée visuelle, représentant une nature isolé et sans frontière, tout comme dans la ligne rouge 19 ans plus tard. Terrence Malick nous offre une nouvelle fois un moment de cinéma particulier, avec cette passionnante et bouleversante histoire, où le réalisateur installe toute sa poésie et son humanité, dans un personnage en particulier, qui est la jeune fille, qui symbolise la pureté et l'innonence aux milieux d'un récit qui mêle mensonges, trahisons, péchés et tromperies. D'un silence dérengeant et d'une perfection rare, la réalisation de Malick reste la même et baigne toujours dans un univers plus malsain qu'il n'y parait, laissant imaginer que le mal peut frapper à n'importe quel moment, ce qui plonge le spectateur dans une menace constante. Un film qui frôle la perfection au niveau de la mise au scène, et qui bénéficie d'une bande son tout à fait anthologique, du formidable Ennio Morricone ainsi que d'un excellent casting, d'où s'extirpe la jeune Linda Manz, très attachante dans son rôle. Richard Gere, qui est un acteur que je trouve d'ordinaire plutôt fade, offre une prestation plutôt remarquable. Une perle signé Malick, qui semble détenir une filmographie sans aucune rature, d'un lyrisme au goût de desespoir et d'une reflexion dense sur le bonheur impossible.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2011
    Du pure Malick : lent, beau, pas compliqué et rempli de tirades en voix off. Histoire un peu tordue menant à une fin inéluctable.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Les Moissons du Ciel donne trop largement dans la mièvrerie pour faire un excellent film. La lourdeur et la sensiblerie ont toujours été le point faible de Malick, ont traversé sa filmographie en freinant l'expression de sa créativité, à l'exception de l'excellent Badlands et peut-être de la Ligne Rouge que je compte voir prochainement.
    À ce niveau, le spectateur ne sera, malheureusement, pas en reste. Le script trop orienté moralement fait preuve d'une niaiserie rare, exacerbée par une voix-off d'enfant (comble de lourdeur ...) poussive, qui donne dans la surenchère sentimentale.

    Ce problème est un des seuls défauts du film, et suffit pourtant à rabaisser l'ensemble.

    C'est dommage car les Moissons du Ciel sont l'occasion pour Malick d'affirmer un immense talent de conteur. La fable prend ici racine à la croisée de deux siècles, à l'heure où la machine prend peu à peu le pas sur l'homme.

    Terrence Malick développe alors une intrigue principalement fondée sur les dérives passionnelles des protagonistes. En vérité, le film de Malick peut se voir comme une étude analytique sur l'homme, ses perversions, ses vices, mais aussi sa bonté, ses craintes et sa soif de repos.

    On l'a vu avec La Balade Sauvage, Malick a un talent hors-normes pour creuser et humaniser ses personnages.

    Là où Les Moissons du Ciel se démarque le plus nettement des autres films de Terrence Malick, c'est dans son approche métaphorique que l'on retrouvera plus tard dans le décevant Tree of Life (la pluie de criquets).

    Acteurs très convaincants, en particulier Richard Gere dans le rôle de sa vie.

    Ce film étonnant, mais pas renversant, est donc à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mars 2011
    Deuxième très bon film de Terrence Malick, qui pose sa caméra, après le couple Kit et Holly de La balade sauvage, sur un trio un peu inédit, un frère (Richard Gere, à qui Malick donne son premier vrai rôle), sa jeune soeur (Linda Manz), et la girlfriend du frère (Brooke Adams). Je ne nomme pas les personnages pour une raison, je crois, de fond, et qui ne m'est apparue qu'avec ce second film : Malick n'a pas besoin de prénoms, d'identifier ses personnages, parce que ce qu'il veut mettre en scène, ce ne sont pas tellement des individus, des âmes, des sujets, mais plutôt "des gens". Je ne serai pas loin de soutenir ça vigoureusement en effet : ce que Malick retient et veut faire passer à travers ses films, c'est de l'indéfini (à prendre au sens le plus cru, le plus simple et le plus immédiat, c'est-à-dire au sens de l'article indéfini, et là je crois qu'on est pas loin de Deleuze quand il parle "d'un" homme. Les personnages de Malick, dans ces Moissons du ciel, ne sont pas individualisés, ils sont inscrits dans un champ de forces, et, définis comme un certain quanta de forces eux-mêmes, jouent un drame ou une tragédie comme pourraient jouer des pions ou plutôt (si l'on veut conserver l'analogie avec les forces), des mouvements, des trajectoires. Je crois d'ailleurs (ça demanderait un examen poussé, approfondi, bref en profondeur) que jamais dans Les moissons du ciel les personnages ne sont appelés par leur prénom : ils sont "des" gens, ils sont les pièces "d'une" histoire. Autre argument allant en ce sens, c'est la voix off de la jeune soeur, qui scande les différentes péripéties du film, mais de manière lointaine, innocente, jouant presque le rôle d'une raison, d'un Logos universelles (on avait la même chose, d'ailleurs, dans La balade sauvage : c'est Holly qui racontait l'arrière-plan des aventures qu'elle était en train de vivre, mais comme de manière extérieure, comme innocence par rapport aux événements). Et cette sorte d'innocence enfantine, c'est aussi une manière de ne rien montrer que de l'indéfini ; presque une typologie des forces, une sorte de voix-off par-delà bien et mal qui ruine toute tentative de position individuelle, identitaire, personnelle.
    Bref, un petit peu du film, quand même : qu'est-ce qu'on voit alors dans cette sorte de champ généralisé de forces, sans noms, sans identités ? Et bien, on voit de l'ambition, de la passion (mais le singulier est déjà une erreur : il s'agit des passions humaines, de leurs chocs, de leurs irruption). Et il s'agit de l'ambition du frère, sorte de Barry Lyndon (sorti deux trois années avant) auquel Malick fait subir l'inflexion suivante : le frère ne vise pas la jeune femme d'un vieux riche sur le point de rendre l'âme, mais demande à sa petite amie de s'acoquiner avec un riche fermier (mais jeune), malade sur le point de mourir, afin, là, c'est commun, de récupérer le fric et la gonzesse à la fin. Sauf que ça ne tourne évidemment pas comme il veut, puisque non seulement le riche fermier ne crève pas vite, mais il va d'autant mieux qu'il se marie avec la fille, qui vient petit à petit à l'aimer. De plus, pour continuer dans la descente aux enfers, le fermier s'aperçoit que les officiels frère et soeur sont officieusement bien davantage... Bref ça tourne mal, et même carrément mal à la fin, à la manière d'une vraie tragédie réussie. C'est pour ça (j'y reviens) que les personnages ne sont que des pions : c'est qu'il y a entre eux, donc, qui ne sont que des forces, et le destin général (sorte de supra-force), un lien d'homogénéité et de nécessité : Malick ne laisse à la liberté qu'une place infime, tout juste à même de fictionner le peuple et illusionner le spectateur.
    Autre thème présent dans le film, comme d'ailleurs aussi dans La balade sauvage, c'est le thème de l'exil (exil texan, puisqu'à chaque fois, c'est au Texas ou à partir du Texas que ça se passe) : ces pions, ces groupements de force, eh bien ils dévient, ils glissent, ils sont fondamentalement des exilés (et on n'est pas loin de l'Exil, celui de Moïse, d'ailleurs, avec aussi, dans le film, ce je ne sais plus combientième fléau des sauterelles qui est mis en images dans une scène assez merveilleuse de beauté). Bref, comme Kit et Holly (où la parenté avec un exil dans le désert n'est pas loin non plus), les trois persos des Moissons du ciel sont en exil, livrés au déplacement nécessaire et quasi destinal d'eux-mêmes, avec l'horizon toujours reporté, toujours ruiné, de s'arrêter quelque part (le frère promet à un moment de se poser à Chicago, une fois que tout serait fini... mais ça finit pas comme ça...). Les trois personnages sont des forces nomades, comme les sauterelles, d'ailleurs.


    La suite de la critique sur le Tching's ciné bien sûr (note du film : 17/20) :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    Appeal
    Appeal

    156 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2012
    Ce qui m'a toujours plu chez Terrence Malick se résume en 2 points : une qualité visuelle indécente et un discours discret, lyrique, philosophique (même pseudo, mais tant pis). Les moissons du ciel n'a réussi que sur un point : la forme. Exceptionnelle, une fois de plus. Terrence Malick a une figure de style pour mettre en scène, permettez moi de lui donner l'expression. Sa caméra prend des plans fabuleux, effectue des mouvements uniques. Pas de plans fixes, pas de mi-distance, non, toujours en mouvement, toujours a saisir la beauté du vent ou de la chaleur de la nuit. D'autant plus exceptionnel que le paysage choisit est plus que banal : une ferme, des champs de blés à perte de vue, aucun relief. Pourtant, Malick saisit la beauté de la terre et du ciel, filmant alternativement les epis de blés en mouvement, ou le ciel changeant. C'est cette notion de temps qui passe qui est bien senti : au gré de la journée, des jours, mois et saisons; le ciel l'après-midi, au coucher du soleil, la nuit ou la terre en friche jusqu'aux majestueuses poussent à maturité. Avec une prédominance du coucher du soleil, qui nous offre un véritable tableau de maître. Voila. Donc ça, ça va. Mais après, le fond me gêne. Après un début assez misérabiliste sur les durs conditions de l'Amérique rurale du début XXeme, vient une triangulaire où se mélange désir d'argent, d'amour, tromperie, maladie, sociale. Ca marche, mais ce n'est pas fabuleux. Pas très bavard aussi, trop peu en fait, et qui plus est j'ai toujours eu un peu de mal avec Richard Jouïr, qui ne se démarque pas ici. Pour finir sur une note positive, parce que ce film le mérite (il ne vole pas, sur de nombreux points, son classement de chef d'oeuvre), soulignons l'excellent travail de l'incontournable Ennio Morricone, qui apporte la touche de poésie à l'univers visuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Terrence Malick, encore et toujours. Lui aussi est, définitivement, un géant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top