Loin d'être le chef d'œuvre que la presse annonce, ce mélodrame est un peu paresseux et manque cruellement de passion. Néanmoins les paysages sont très beau et les acteurs convaincants.
Le film de Terrence Malick parle de tout et de rien à la fois ; c’est une histoire d’amour propulsée par le tournant historique de l’époque qu’il traverse : en ce sens, il s’agit d’une tragédie profondément stylisée : la ferraille, la vapeur et les premiers avions que le ciel connait écrasent les hommes par leur brutalité incontrôlable. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Chef d'oeuvre de beauté et de sensibiité, sans chichis et hyper authentique (on pourrait presque croire parfois à un documentaire tourné à l'époque pendant laquelle le film se déroule, soit les années 1910), cette ode bucolique douce et poignante contient déjà, trente ans avant, les germes du radical et sidérant "The Tree of life" (preuve que l'oeuvre de Terrence Malick est très cohérente).
5 ans après son magnifique "Badlands", Terrence Malick revenait en proposant "Days of heaven", une romance sauvage au sein du Texas du début 20ème siècle, au travers d'un trio familial voyageant au rythme des saisons afin de travailler. Visuellement, c'est très beau, travaillé, comme le sera le style de Malick, la nature et sa beauté est mise en avant, souvent couplé à l'un des somptueux mouvement du "Carnaval des animaux" (Aquarium) de Camille Saint-Saëns, en parfaite adéquation avec le film. La seule déception est peut-être, qu'après avoir livré ce second chef d'œuvre, Malick privera le public de son génie durant vingt longues années...
J'ai été déçu par La ballade sauvage, mais Les moissons du ciel m'a vraiment bien plu. Il y a un grand esthétisme qui se dégage de l'œuvre, que ça soit au niveau de la mise en scène mais également au niveau de la photographie (avec notamment tout un travail sur la lumière). Après, il est vrai que le scénario n'est pas des plus passionnants à la base mais grâce à son travail sur l'esthétisme, Malick parvient à dégager une sorte d'ambiance tout au long de son œuvre et du coup on est quand même bien pris par cette histoire.
Alors c'est ça "Days of Heaven" qui a rendu célèbre Terrence Malick?? Similaire plastiquement à un épisode d'une petite maison dans la prairie avec une construction narrative nunuche en prime.La mise en scène du réalisateur est soporifique, c'est tout le temps les mêmes images qui défilent, les dialogues sont loin d'être bons, beaucoup de scènes sautent ou ne sont pas développées jusqu'au bout et le choix d'avoir intégrer Richard Gere et Brooke Shield est totalement mauvais.Aussi,la trame finale se laisse tout de suite deviner et aussi Malick filme platement et sans aucune envergures en découle un effet documentaire france cinq. Une étoile et demie pour ce qu'il reste de très peu de positif, une belle photographie, une bonne scène avec une invasion de sauterelles et un thème musical d'Ennio Morricone plaisante. Mais c'est clairement pour moi le moins bon de tous les Malick.
Bonjour docteur, voilà j'ai un problème, j'ai vu les dix premières minutes de La ligne rouge et ça a suffit pour que j'appuie sur le bouton stop de ma télécommande, ensuite j'ai vu The tree of life au ciné et j'ai vécu une expérience aussi ennuyeuse qu'un match de foot entre deux clubs de football de ligue 2. Malgré que je sache que le feu brule, j'ai continué à y mettre mes mains, j'ai décidé de regarder Les moissons du ciel et je suis très vite tombé dans un ennui comparable à la vison d'un match de scrabble entre aveugles manchots atteints d'illettrisme. Bref, pouvez-vous m'aider, car je me suis rarement autant fait chier devant un film et maintenant quand j'entends des voix off je fais un malaise. Ecoutez, je pense que vous faites une allergie au cinéma de Terrence Malick et que si vous continuez à voir des œuvres de ce cinéaste, vous risquez de faire une dépression. Conclusion, à part si vous aimez l'auto mutilation, je vous conseille d'éviter comme la peste ses films.
Un film somptueux, toute la vision de Terrence Malick est retranscrite dans ce film. La poésie, l'amour de la nature, les sentiments humain, tout y est. Richard Gere interprète ici son meilleur rôle au cinéma, bien supérieur au rôle qu'il a maintenant. L'histoire d'amour est une dure réalité de ce qu'était la vie au début du siècle, et montre comment l'amérique était auparavant. La musique est comme toujours sublime. Un chef d'œuvre de Malick, on commence à s'y habituer.
Malick épate toujours . Ce film poétique est une magnifique aventure a vivre . Le sujet aborder reflète bien la vie que l'on pourra connaitre ou bien que l'on connais déjà . Si vous n'avez pas vu tous les films de Malick c'est le moment ou jamais de découvrir un génie du cinéma !
Un film très agréable, d'une très grande beauté et à la musique envoutante. A noter les séquences sur les invasions de sauterelles et la capacité de Terrence Malick à filmer en macro des choses magnifiques
Ma curiosité cinématographique avait été émoustillée en prévision de la sortie de The tree of life. Estimant que je ne pouvais pas apprécier le dernier film de Malick sans avoir vu au préalable l'ensemble de son oeuvre, j'ai pris le temps de profiter des paysages américains sublimés - je dois l'avouer - par la caméra du réalisateur. Le constat est bien là : Days of heaven est un pur Malick. Tout en retenue, la trame du scénario n'en fait pas moins pour autant ressortir une profonde force. Un sentiment de malaise général ressort, laissant présager pour le spectateur de terribles menaces dans le déroulement elliptique de l'histoire. La bande son n'y est pas non plus étrangère. En somme, fervents admirateurs de ce réalisateur, vous ne serez pas déçus.
Film du grand Malick qui me manquait et que j'ai décidé de voir avant Tree of Life, Les Moissons du Ciel m'aura tout de même un peu déçu même si j'ai passé un très bon moment de cinéma devant ce film.
Techniquement parlant c'est très beau. Inutile de souligner la beauté des images, la qualité de la photographie et la mise en scène inspirée. C'est du Malick pur et dur, avec ce montage si particulier, cette poésie, cette humanité qui le caractérise. Le film prend également une dimension sociale intéressante en nous contant l'histoire de ces travailleurs pauvres venant gagner un peu d'argent en travaillant dans les champs pour les moissons, l'occasion donc de présenter une société assez peu soucieuse de la condition de toutes les personnes même si Malick n'émet aucun jugement là-dessus. Ce film part d'une histoire simple et est porté par une grâce de presque tous les instants. Le film est peut-être un peu trop léger sur le fond mais le tout reste tout de même maîtrisé. Le ton dramatique de la situation couplé à la poésie des images confère au film une atmosphère particulière et appréciable. L'histoire est légère mais les personnages aussi, c'est assez gênant de voir le peu d'approfondissement accordé aux protagonistes. Si dans Badlands c'était le cas, cela servait davantage le propos et l'ambiguité du film. Là ça donne plus la sensation d'un travail bâclé sur le scénario. Les Moissons du Ciel m'a beaucoup plu, c'est beau, maîtrisé et l'ambiance est appréciable mais sa trop grande légéreté m'a empêché d'adhérer à fond au film. Une belle oeuvre cependant.
Au lendemain de sa palme d'or, je me suis décidé à découvrir l'œuvre de Malick. De lui, je ne connaissais que "The Thin Red Line" qui m'a vraiment bouleversé. Las, "Les moissons du Ciel" n'est qu'un petit film dans lequel pourtant, transparaît de façon encore balbutiante le style inimitable de Malick. Il faudra pourtant attendre "Le Nouveau Monde" pour que le réalisateur exprime pleinement sa sensibilité.